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«L’Algérie est sur un volcan»

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  • «L’Algérie est sur un volcan»

    11 sep. 2020


    Alors que s'ouvre le procès en appel du journaliste Khaled Drareni, les faibles espoirs soulevés par le départ du président Abdelaziz Bouteflika se sont évaporés


    Des manifestations de soutien, à Alger, à Paris ou aux Etats-Unis, réunissant surtout des journalistes et des figures des médias; des appels des organisations de défense des droits de l’homme ou de la liberté de la presse… Alors que le procès en appel du journaliste algérien Khaled Drareni s’est ouvert mardi, ces différentes pressions semblaient toutes sans effet: le procureur a demandé 4 ans de prison ferme contre le journaliste, qui est détenu depuis fin mars. La même peine était requise contre Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche, deux figures politiques placées en liberté provisoire depuis deux mois. Des peines encore supérieures à celles qui avaient été prononcées en première instance, et qui avaient déjà soulevé incompréhension et colère.



    «Suspect a priori»
    Le journaliste – qui a fondé le site d’information Casbah Tribune et anime un talk-show politique à la radio – relatait le mouvement de contestation, le Hirak, qui a manifesté dans les rues algériennes depuis des mois avant d’être suspendu pour cause de pandémie de Covid-19. Drareni est aussi le représentant en Algérie de Reporters sans frontières, qui défend la liberté de la presse. Progressivement, il s’est transformé en emblème des entraves à l’encontre des journalistes en Algérie et des risques d’une répression accrue contre l’opposition par le président Abdelmadjid Tebboune.

    Ainsi, accusé notamment d’avoir mis en danger «l’intégrité nationale», Khaled Drareni semble faire l’objet d’une volonté de remise au pas plus générale de la presse algérienne. Un indice: tandis que le pays est largement fermé à la presse étrangère, la salle d’audience était, mardi, également interdite aux journalistes du pays.





    «Du point de vue du régime algérien, cette affaire n’est que le fruit d’une «construction médiatique», et Drareni est donc suspect a priori», note Luis Martinez, directeur de recherche à Sciences Po CERI. Dérangeant par son discours proche du Hirak, il a surtout soulevé des réflexes complotistes: le président Tebboune est allé jusqu’à l’accuser publiquement d’accomplir un travail «identique à celui d’un espion.»

    letemps.ch

  • #2
    c'est le 2e poste que je vois avec ce titre, vous rêvez vraiment d'une Algérie volcan ? je ne suis pas sur de mon côté , et j'y tiens à ce que mon pays soit toujours le bon exemple de stabilité , de sérénité et de sagesse car j'y vis et j'ai l'amour de mon pays dans le coeur malgré les problèmes qui existent (mais le peuple y veille pour les résoudre par le hirak) , quant aux ennemis de mon pays , je leur dis occupez-vous du vôtre et foutez-nous la paix une bonne fois pour toute .
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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