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    Dilapidation de deniers publics, conclusion de marchés en violation avec la législation...: Ould-Abbès et Barkat nient en bloc

    lequotidien-oran.com
    12 sept 2020
    par Z. Mehdaoui


    Le procès des deux anciens ministres Djamel Ould-Abbès et Said Barkat s'est poursuivi, jeudi dernier, avec l'audition des coaccusés et des témoins dans l'affaire de dilapidation des deniers publics et conclusion de marchés en violation de la législation en vigueur, le parquet devant faire son réquisitoire demain dimanche. La séance du jeudi a débuté avec l'audition du directeur du protocole lorsque l'accusé Djamel Ould-Abbès était à la tête du ministère, M. Djelloul Saâdi qui a rejeté toutes les accusations retenues contre lui.

    Il a indiqué qu'en sa qualité de directeur du protocole, sa mission se limitait à préparer les activités et visites du ministre, ainsi que les cérémonies, affirmant n'avoir aucune relation avec la gestion des fonds du ministère. Et d'ajouter que toutes les cérémonies organisées par le ministère lors desquelles des cadeaux étaient offerts aux personnes aux besoins spécifiques, étaient organisées officiellement en présence des membres du gouvernement et avec une couverture médiatique de la presse publique. Il a affirmé également n'avoir aucune prérogative pour offrir des ordinateurs.

    Pour sa part, le trésorier du ministère, Kamel Mechkour a fait savoir que le ministère avait acquis 1.200 ordinateurs dont 978 avaient été remis à l'Office national des examens et concours (ONEC) pour distinguer les lauréats du Baccalauréat (session 2009), soulignant n'avoir aucun droit de regard sur la quantité restante.

    Interrogé mercredi sur le sort du nombre restant des ordinateurs, l'ancien ministre Djamel Ould-Abbes avait indiqué qu'ils ont été remis aux athlètes parmi les personnes aux besoins spécifiques qui se sont distingués lors des Olympiades de Pékin.

    Le trésorier de l'Organisation nationale des étudiants algériens, Abed Sid Ahmed a indiqué, lui, que l'opération d'acquisition de bus, supervisée par l'Organisation, en vertu d'une convention signée avec le ministère de la Solidarité, s'était faite suivant des conditions particulières, et que la comptabilité était très rigoureuse, au sein de l'organisation. Les montants restants avaient été restitués au ministère, a-t-il assuré. Lors de leur audition, des travailleurs du ministère, notamment des agents de sécurité et le chauffeur personnel de l'ancien ministre Ould-Abbes ont déclaré avoir retiré des sommes importantes « sous la pression », remises à Ould- Abbes sur ordre de ce dernier.

    Plutôt, dans l'après-midi de la journée de mercredi, le tribunal de Sidi M'hamed avait procédé, à l'audition des 2 anciens ministres Djamel Ould-Abbès et Saïd Berkat accusés de dilapidation de deniers publics et conclusion de marchés en violation de la législation en vigueur.

    Le juge de l'audience a d'abord interrogé l'ancien ministre de la Solidarité, Saïd Berkat, qui a indiqué avoir géré le secteur « avec probité et responsabilité » et qu'il était surpris de se voir accusé pour conclusion de marchés illégaux.

    La signature de conventions avec des Associations à caractère social et humanitaire visait, selon lui, à « contribuer à l'action solidaire, à l'instar de l'acquisition et la livraison de bus et articles scolaires à des catégories sociales bien déterminées car se trouvant sur le terrain », affirmant avoir « refusé de travailler avec plusieurs associations ». A une question du juge sur la signature d'une convention avec une organisation nationale des étudiants, l'accusé a indiqué que celle-ci collaborait avec le ministère, avant son arrivée à la tête du secteur. Quant aux bus de transport scolaire acquis par le ministère, il a expliqué que l'organisation estudiantine avait participé, bénévolement, à leur distribution. Pour sa part, Djamel Ould-Abbès a nié toutes les accusations qui lui ont été attribuées, affirmant qu'il avait géré le ministère « dans une période difficile lorsqu'il fallait prendre en charge les familles des victimes du terrorisme et les travailleurs renvoyés, mais aussi faire face aux dégâts des catastrophes qu'a connues le pays entre 2003 et 2010, à l'instar du séisme de Boumerdès et des inondations de Ghardaïa ». Quant aux bus achetés par le ministère et dont la destination fait l'objet de doutes, l'ancien ministre a fait état d'acquisition et de livraison de 57 bus, dont 22 destinés à la wilaya de Ghardaïa, et le reste aux clubs sportifs ».

    Interrogé sur les ordinateurs acquis par le ministère et qui devaient être remis à certains bacheliers, il a indiqué que certains ont été effectivement remis à ces bacheliers et les autres à des cadres du ministère. Il a, également, nié avoir eu connaissance de certaines aides accordées à des associations pour financer les différentes campagnes électorales.

    L'ancien Secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, M. Khelladi Bouchenak a déclaré, lui, n'avoir jamais enfreint la législation en vigueur à l'occasion de la signature de conventions avec des associations, affirmant que le ministère faisait appel aux associations pour assurer davantage de rapidité et de flexibilité, dans l'acheminement des aides aux catégories démunies.

    Il a également décliné toute responsabilité concernant la disparition des ordinateurs, pris en charge par Ould-Abbès et son protocole. Pour sa part, le président de l'Organisation estudiantine Hamza Chérif a rejeté l'accusation de dilapidation des deniers publics, assurant que la première opération réalisée dans le cadre de la convention signée avec le ministère consistait en l'acquisition de bus de transport scolaire remis aux directions de l'Action sociale en fonction des besoins de chaque wilaya.

    L'accusé, qui occupait également le poste de conseiller d'études et de synthèse (CES) au ministère de la Solidarité, a ajouté que toutes les correspondances se faisaient avec le Secrétaire général qui était destinataire d'un rapport annuel où figurait le bilan de l'ensemble des opérations supervisées par cette organisation estudiantine. Le procès reprendra demain dimanche avec les réquisitions du procureur de la République et les plaidoyers de la défense.

  • #2
    12 et 10 ans de prison requises contre nos anciens ministres de la solidarité nationale de chkoupi !!

    Djamel Ould Abbès : 12 ans
    Saïd Barkat : 10 ans

    .. avec saisie des biens !

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    • #3
      capo

      ana rahi talfetli gua3,combien va encourir qui

      tellement les audiences et les affaires liée se sont multiplier

      il ne faut toute une liste exhaustive,qui révèle les peines final requis contre tout les résidus de l'ancien système qui sont incarcéré

      ouyahya
      selal
      ould abess
      ben youness
      hadad
      bouchouareb
      amar goul
      tayeb louh
      ............
      ............
      .............

      ect
      ect

      ki koun 3andek El wakt akremna bi une liste
      L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
      Albert Einstein

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      • #4
        DDS

        La liste est longue.. lol
        Les ex ministres y passeront tous..
        Sans oublier les oligarques de merrde (hachak)..

        Pour ce qui est condamnations.. il faut garder l’œil sur la peine maximale !!
        Un type comme Ouyahia peut être condamné plusieurs fois à 10, 12, 15, 20 ans.. ça ne change rien !
        La justice ne prend en compte que la peine maximale.. qui serait de 20 ans !

        Je dis cela, je dis rien..
        Ouyahia aime manier les chiffres..
        A lui de faire ses propres comptes

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