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  • Rendez nous Bouteflika!

    By La rédaction de Mondafrique -9 septembre 2020


    A voir la progression dramatique des détenus politiques en Algérie, alors que l’armée qui coiffe désormais les services secrets détient tous les pouvoirs, on en viendrait presque à regretter le rêgne de l’ex Président Bouteflika, que Mondafrique fut pourtant un des premiers à combattre, mais qui était rompu à l’art de négocier avec ses pires ennemis et avait le talent de ne pas franchir certaines lignes rouges.

    Plusieurs militants du Hirak sont jetés en prison sans ménagement. Le plus populaire d’entre eux, le journaliste-vedette Khaled Drareni a été condamné à 3 ans de prison. Son procès en appel prévu ce mardi 8 septembre 2020 a été suivi de très près en Algérie et dans le monde.

    Il y a deux courbes que les Algériens suivent avec beaucoup d’intérêt. La première, sans surprise, est liée à la pandémie du Covid-19, la fameuse courbe du nombre des nouveaux cas positifs et des décès dus au virus. De ce côté la tendance est à la baisse, l’Algérie est repassé sous le seuil des 300 nouveaux cas quotidiens avec une moyenne stable de dix décès par jour.

    L’autre courbe, celle-ci spécifique à l’Algérie post-hirak, concerne le nombre grandissant de détenus d’opinion, et elle a de quoi inquiéter. Dans « l’Algérie nouvelle », le nombre de détenus politiques est en forte hausse. Depuis le début du mouvement pacifique de contestation en avril 2019, les arrestations se sont multipliées pour atteindre le nombre de 45 détenus d’opinion, « qui croupissent dans les prisons dans 25 wilayas du pays », selon les mots et les statistiques du comité national pour la libération des détenus (CNLD). Tant qu’il ne s’agissait « que » de militants associatifs peu connus du grand public ou d’anonymes blogeurs de province, le régime pouvait noyer ces arrestations arbitraires dans sa politique de mettre hors état de nuire les anciens militaires et les anciens barons du régime de Bouteflika. .

    LE JEUNE POETE ET LE JOURNALISTE-VEDETTE
    Mais le régime est sans doute allé trop loin en jetant en prison deux figures connues de la société civile algérienne. D’abord le poète Mohamed Tadjadite. Ce jeune militant (26 ans), avait déjà été arrêté et condamné en novembre 2019 à 18 mois de prison ferme. Libéré le 02 janvier 2020, Mohamed Tadjadite a été à nouveau incarcéré le 26 août dernier avec sur le dos 10 chefs d’accusations, dont « l’appel à attroupement non armée »; « incitation à la violence » ; « atteinte à la personne du président de la République » ; « appel et mise en danger d’autrui en période de Covid-19 ». Ensuite le journaliste vedette Khaled Drareni, dont la popularité dépasse les frontières alériennes. Khaled Drareni a été arrêté le 27 mars 2020 après avoir été maintes fois interpellé par les services de sécurité qui l’ont sommé d’arrêter de couvrir les manifestations du Hirak.

    Fondateur du site d’informations Casbah Tribune, animateur du Café presse politique de Radio M, Khaled Drareni est par ailleurs le correspondant de Reporters sans frontières en Algérie. Il a été condamné, le 10 août 2020, à 3 ans de prison ferme pour “attroupement non armé” et “atteinte à l’intégrité du territoire national”. Le journaliste dont le compte Twitter était suivi par plus de 140 000 personnes a été en outre accusé par le président Tebboune d’être à la solde des chancelleries étrangères- comprendre par là, française. Emboitant le pas au président Tebboune, Ammar Belhimer, son ministre de l’information, lui même ancien journaliste, a réfuté le caractère éminemment politique de cet acharnement contre Khaled Drareni. Après avoir utiliser les bonnes méthodes des régimes dictatoriaux, c’est à dire confondre tout avec tout pour noyer le poisson, en l’occurence ici, en martelant que Khaled Drareni était « un agent » l’association Reporters Sans frontières- longtemps incarnée par Robert Ménard, figure de l’extrême-droite décomplexée et ancien pied noir qui n’a pas digéré l’indépendance de l’Algérie, Ammar Belhimer a évacué la question en décrétant que Khaled Drareni n’était pas journaliste. Dès le lendemain, les internautes exhumaient sur les réseaux sociaux les vidéos où le président Tebboune et son ministre Amar Belhimer répondaient aux questions de Khaled Drareni. Comment expliquer ce revirement ?
    UN UNIVERSITAIRE ALGÉRIEN EN COLÈRE.

    De Beyrouth à Tunis, et de Madrid à New-York, les journalistes du monde entier apportent leur soutient à Khaled Drareni. En France, silence total, les autorités concernées ne savent plus sur quel pied danser. Reconnu par les médias français comme un journaliste professionnel, Khaled Drareni était souvent invité par les chaînes de télévision françaises à donner son avis sur le mouvement de protestation. Par ailleurs quand le président Macron décide de se rendre en Algérie, la seule interview qu’il accorde à un média algérien est une entrevue avec Khaled Drareni. Dilemme: défendre depuis la France Khaled Drareni peut l’enfoncer d’avantage et accréditer l’idée farfelue qu’il est «un agent de la France »- ce qui est un comble quand on connait l’histoire de la famille Drareni, des nationalistes de la première heure qui ont activement participé à la guerre de libération nationale. Et puis surtout Paris a d’autres sujets plus sérieux à discuter avec le régime algérien ( la situation au Mali, le bourbier libyen, les tensions avec Ankara). La société civile algérienne ne cesse pourtant de dénoncer l’arrestation du journaliste et les artistes s’associent pour prendre sa défense. Cette affaire embarrassante pour le pouvoir algérien va connaître un rebond avec l’intervention de l’universitaire, Ali Bensaad, professeur à Paris 8. Profondément outré par l’arrestation du journaliste et des autres militants du mouvement de protestation, Mr Bensaad attaque le régime en lui retournant toutes les accusations portées contre Khaled Drareni. « J’affirme solennellement, et je sais les risques que je prends des deux côtés, y compris là où je me trouve, que M. Belhimer ( ministre de l’information), avant d’être ministre, a été en contact avec un militaire français de très haut niveau ayant le grade le plus élevé que je connaisse et s’occupant de produire la réflexion stratégique pour le ministère français de la Défense (ministère des Armées actuellement NDLR). M. Belhimer a produit des notes stratégiques sur l’Algérie dans le cadre d’un cercle de réflexion de l’Ecole Militaire de Paris animé par cet officier. Et œil pour œil, billet pour billet, M. Belhimer a bénéficié au moins d’un billet d’avion pour se rendre à Paris et participer à ces travaux. Je défie M. Belhimer et son gouvernement d’apporter le moindre démenti. Tout silence équivalant bien sûr, devant l’opinion publique, à approbation » balance l’universitaire dans une tribune largement relayée par les réseaux sociaux et quelques médias locaux.

    LE PROCÈS DU PROCÈS.

    Le procès en appel du journaliste Khaled Drareni aura lieu ce mardi 8 septembre 2020.Le verdict sera analysé avec minutie. Après avoir maté la contestation avec la « bénédiction » de la pandémie du Covid 19, le régime peut-il être magnanime et libérer le plus populaire de ses détenus politiques ? Rien n’est moins sur. En tout cas, l’universitaire Ali Bensaad fait monter la pression: « Je renvoie le pouvoir à ses propres suspicions sur les activités à l’international de ses citoyens, notamment intellectuels et activistes, et sa volonté de les criminaliser pour enfermer les Algériens dans un huis-clos et mener sa répression sans contraintes » précise l’universitaire algérien installé en France. Pour Ali Bensaad l’enjeu de l’emprisonnement de Khaled Drareni est de « couper les Algériens des opinions mondiales pour mieux les réprimer ». Ce qui est absolument vrai, mais en le disant haut et fort ne risque-t-il pas d’obtenir l’exact contraire de sa noble démarche, à savoir forcer les autorités algériennes à ne pas se déjuger sous les feux de ses critiques ? Verdict aujourd’hui.

    Le verdict du procès en appel du journaliste Khaled Drareni sera prononcé le 15 septembre 2020, c’est ce qui a été décidé à l’issue du procès en appel à la Cour d’Alger ce mardi 8 septembre 2020.

  • #2
    Vous auriez du le garder au Maroc, il parait qu'on ne l'a pas accepté pour un poste de policier , ça nous aurait évité des tas de problèmes .

    Maintenant parle nous un peu du hirak marocain , de la santé de sa majesté , mieux encore de sa femme disparue , m6 l'aurait parait - il jeté aux requins !

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    • #3
      ça nous aurait évité des tas de problèmes .

      Oh que oui.

      Malheureusement pour vous, aucune condition requise n'a été retenu pour l'empêcher d'être président de l'Algérie pendant vingt ans.
      Sans l'avc il y aurait pas besoin de cet appel ( le titre du topic)

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      • #4
        T as raison , Le Maroc a rejeté sa demande pour le poste d'un simple policier , les algériens l'ont recruté pour le poste de président .

        A propos , des nouvelles de lalla Salma !?

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        • #5
          Tu demandes beaucoup après elle,
          T'as le béguin pour elle ou quoi !?

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          • #6
            T'as le béguin pour elle ou quoi !?

            Je vois que t as plus aucun respect pour amiratou el mouminine , sa ma majesté Lalla Salma. il doit y avoir anguille sous roche.

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            • #7
              Je ne vois qu'un type qui rêve d'une femme qu'il ne pourra voir que dans des photos de magazines.
              Comme un trois poils qui s'isole pour...
              Ça te passera.

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              • #8
                S'il n'était pas roi , aucune femme respectable n'aurait accepté de l'épouser , " dayar kil kilou "

                Dernière modification par ahras, 14 septembre 2020, 00h40.

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                • #9

                  Une si belle femme,
                  pauvre ahras,il est inconsolable.

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                  • #10
                    Une si belle femme,
                    pauvre ahras,il est inconsolable.

                    Je vois que t as aucun tabou pour parler de lalla Salma , M6 , c'est silence radio , as tu besoin d'aide pour franchir le pas , ou t as peur de ne pas passer la nuit chez toi !?

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                    • #11
                      Tu n'as aucune chance avec elle,et laisse tomber le HS.

                      La première année de tebboune rempli d'amertume les algériens, déjà qu'il est illégitime de long en large, mais sa façon de gérer l'Algérie,a coup d'ordres ridicules résultats d'une paranoïa des années 70 située dans le subconscient du côté gauche de son cerveau,laisse regretter Bouteflika.
                      Le mandat de tebboune, apparemment,s'annonce catastrophique avec cette cacophonie de procès des dignitaires de l'ancien régime en parallèle avec l'attestation et les condamnations des journalistes militants,il tente de brouiller les cartes ,mais les réalités autoritaires de son régime a lui ne font aucun doute.

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