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Maroc et pédophilie: Pour des acteurs associatifs, la peine de mort «ne dissuade pas les criminels»

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  • Maroc et pédophilie: Pour des acteurs associatifs, la peine de mort «ne dissuade pas les criminels»

    La dictature marocaine encourage la pédophilie par sa loi qui autorise le mariage de filles mineures avec des hommes adultes. En outre, il est reconnu que sans les pédophiles étrangers, le Maroc perdrait un grand pourcentage de touristes étrangers et ce faisant elle (dictature marocaine) est complice de cet inique vice (pédophilie à pas confondre avec la prostitution).

    - Alors que des voix ont appelé à l'application effective de la peine de mort à l’encontre des pédocriminels au Maroc, des acteurs associatifs abolitionnistes rappellent que la Loi du Talion a historiquement prouvé ses limites à asseoir l’essence de la justice.

    Au lendemain de la découverte du corps d’Adnane, violé et tué à 11 ans à Tanger, les réactions se sont enchaînées en appelant aux plus lourdes peines à l’encontre du criminel. Des revendications sur la restauration de l’exécution de la peine de mort ont refait surface.

    La question a fait réagir les organisations de défense des droits des enfants, dont certaines appellant à l’abolition de la peine de mort, tout en la maintenant pour les crimes de pédophilie. Pour leur part, les associations membres de la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM) ont un autre avis.

    L’Association marocaine des droits humains (AMDH) en fait partie. A Marrakech, sa section locale se porte partie civile dans un grand nombre de dossiers de pédophilie, avec parfois également le meurtre de la victime. Mais la présidente de l’antenne de l’ONG, Awatif Trii, rappelle que le principe du droit à la vie doit être juridiquement homogène. «Nous demandons dans chaque affaire les plus lourdes peines, pour que les criminels n’échappent plus à la justice et menacent les victimes ou leurs proches», déclare-t-elle à Ya...bi. Mais concernant la peine de mort, elle souligne se tenir à la position de son association «qui est celle d’abolir cette sentence de la loi marocaine».

    La peine de mort «n’est pas une mesure exemplaire»

    Awatif Trii rappelle que «la Loi du Talion a montré ses limites à asseoir une réelle justice, dans le contexte de la vie en société et en institution. Ce n’est donc pas en supprimant des personnes de notre société qu’on la répare, qu'on la rend meilleure et qu'on éradique la criminalité». «En revanche, un durcissement des peines, un traitement ferme de ces affaires, alors que c'est loin d'être le cas actuellement, permet de rendre justice», insiste-t-elle.

    «Nous entendons des affaires de pédophilie presque quotidiennement et certaines se terminent par la mort des victimes mineures mais peu les dénoncent», déplore la militante. Pout elle, «ces crimes ne doivent pas être passibles de moins de 30 ans de prison sans possibilité de réduction ou de grâce, voire qu’ils donnent lieu plus souvent à une peine à perpétuité».

    Partant de son expérience, la présidente de l’AMDH-Marrakech affirme que «les peines allégées encouragent les criminels à reproduire leurs actes ou incitent d’autres criminels à en commettre des plus sauvages».

    «Au sein de la section locale, nous avons nous-mêmes traité le dossier d’une petite fille, victime de viol et de meurtre : le tueur a écopé de trois ans de réclusion seulement, dans le silence le plus total.»Awatif Trii

    Directrice de l’Institut Tahar Sebti et spécialiste des questions des femmes et des enfants au sein de l’association Tahadi pour l’égalité et la citoyenneté (ATEC), Souad Ettaoussi avertit dans ce sens des dérapages après des «réactions qui surviennent à chaud, sous le coup de l’émotion, de la colère et de l’irritabilité compréhensible, mais qui ne doit pas se substituer à l’esprit de la justice».

    Mettre le doigt sur la crise des valeurs et de la justice

    Souad Ettaoussi souligne que l’affaire Adnane est «un drame qui n’est malheureusement ni le premier ni le dernier». «Il faut savoir raison garder et se rendre à l’évidence que si les problématiques de la pédophilie ne sont pas examinées à leur source, nous desservons le combat pour une justice qui veille sur la protection de l’enfance et l’établissement d’une paix sociale», indique la militante. Dans ce sens, elle avertit que certains appels «touchent à des acquis encore fragiles et qui ne sont pas tout à fait garantis, comme celles sur le rétablissement des exécutions de la peine de mort».

    La spécialiste rappelle par ailleurs que «le viol sur les mineurs est malheureusement un fait quotidien et peu dénoncé». «La seconde dimension de cette affaire est celle du meurtre, un fait qui risque de se reproduire, comme nous y avons assisté à maintes reprises par le passé», souligne encore la militante. Ainsi, elle estime que «le traitement impuni, cruel et sauvage visant les plus faibles, ne seront pas empêchés par la loi, si nous ne repensons pas notre système de valeurs et d’éducation, qui devront bien entendu être soutenus par un arsenal juridique réformé»-.

    ya...bi

  • #2
    La peine de mort «n’est pas une mesure exemplaire»


    exactement , une perpétuité vraie et réelle , sans possibilité de libération , dans une prison marocaine ............. je la souhaiterais infiniment plus pour un pédophile qu'une exécution, qui somme tout abrégerai ces " souffrances " ........... non , faut pas etre aussi humain avec des bêtes pareilles .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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