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Plus de 300 milliards de pétrodollars à la recherche d’investissements dans la région

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  • Plus de 300 milliards de pétrodollars à la recherche d’investissements dans la région

    Je crois que cette fois ci, les economies des pays arabes sont bien partis.

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    La croissance du secteur bancaire arabe s’est élevée à 20 % en 2006

    Avant d’exposer les résultats du secteur bancaire dans la région en 2006, le président de l’Union des banques arabes a dressé un bilan économique de l’année passée.
    Il a ainsi indiqué que la croissance réelle dans les pays arabes a dépassé les 20 % en 2005 et 2006, reflétant un boom économique dans la région, notamment dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe, qui ont profité de la flambée des prix du brut.
    « Pour la première fois dans l’histoire de l’économie arabe, le PIB total des pays de la région était de l’ordre de milliers de milliards de dollars en 2005 et 2006 », a-t-il affirmé.
    La croissance économique accompagnée du boom pétrolier a augmenté les niveaux de liquidités : les pétrodollars arabes, qui sont supérieurs à 300 milliards de dollars actuellement, sont à la recherche d’investissements et de débouchés dans les pays de la région, a souligné M. Torbey.
    D’autant plus qu’un certain nombre de pays arabes présentent actuellement des perspectives intéressantes, grâce à l’accélération des réformes et de la libéralisation des économies comme en Syrie, en Algérie, au Soudan, au Yémen, en Égypte ou en Libye, a-t-il ajouté. Parallèlement, la création de centres financiers, à Dubaï, au Qatar et à Bahreïn, a permis à la région de renforcer sa capacité à attirer les investissements.
    Le monde arabe a ainsi augmenté sa part mondiale des investissements directs étrangers de près de 4 % en 2005 à 8 % en 2006, les IDE ayant atteint près de 44,3 milliards de dollars en 2006.


    Les pays arabes ont également réussi à justifier les investissements dans leurs économies nationales, ce qui a permis d’augmenter l’activité et la capitalisation boursière arabe. Les transactions sur les marchés arabes ont augmenté de 17,4 %, à 1 685 milliards de dollars en 2006, a indiqué M. Torbey.
    En dépit de ce tableau positif, « les pays arabes doivent toutefois faire face à un certain nombre de défis parmi lesquels l’instabilité de certains pays comme l’Irak, la Palestine, et le Liban, qui se répercute sur le climat d’investissement global de la région », a-t-il souligné. Aussi, la faiblesse de la complémentarité entre les pays de la région reste-t-elle un obstacle à la formation d’une zone de libre-échange arabe, d’une union douanière puis d’un marché commun.
    M. Torbey a également mentionné le besoin de créer des emplois et réduire le taux de chômage qui est actuellement de 20 %, le taux le plus élevé au monde.

    1 249 milliards de dollars d’avoirs


    Abordant enfin les performances des banques arabes, M. Torbey a estimé la croissance du secteur de près de 20 % contre 18 % en 2005, selon les résultats préliminaires. Pour les 450 banques arabes qui emploient plus de 370 000 salariés, et disposent de près de 15 000 branches, le total des avoirs a atteint 1 249 milliards de dollars. Leurs dépôts ont augmenté de près de 17 %, contre 13,5 % en 2005, pour totaliser 756 milliards de dollars.
    Parallèlement le portefeuille des crédits a augmenté de 19 %, contre 22,3 % en 2005, à 604 milliards de dollars.
    Quant aux capitaux propres, ils ont augmenté de 32 %, contre 21,7 % en 2005, pour atteindre 115 milliards de dollars.
    « Globalement, l’activité du secteur bancaire arabe a été meilleure en 2006 qu’en 2005. Malgré le tassement des prix du pétrole, passés d’une moyenne de 70 dollars le baril à 60 dollars, la croissance de banques a été supérieure de deux points par rapport à 2005 », a résumé M. Torbey.
    L’ensemble des banques arabes ont réalisé des bénéfices de près de 25 milliards de dollars en 2006, contre 20 milliards un an plus tôt, la moyenne des retours sur avoirs étant de 2 %, et celle du retour sur fonds propres de 21,7 %.

    « Au-delà de leur profitabilité élevée, les banques arabes bénéficient de taux de liquidités supérieurs à 50 % et de capitaux supérieurs à 20 %, ce qui reflète la santé financière du secteur, a-t-il estimé. En raison de sa croissance rapide, la taille du secteur a dépassé celle de l’économie arabe, les avoirs bancaires représentant 120 % du PIB arabe. »
    En conclusion, M. Torbey a évoqué la mutation du secteur en 2006, soulignant la poursuite du mouvement de consolidation permettant de créer des banques arabes plus importantes et plus compétitives sur la scène mondiale.

    26 Avril 2007. L'Orient-Le Jour
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    il faut des entreaide entre les pays arabes pour faire passer le savoir faire !!
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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