Le vote musulman s'est porté sur la candidate socialiste.
Sans surprise, une majorité d'électeurs de confession musulmane ont glissé dans l'urne un bulletin estampillé du nom de Ségolène Royal. Un choix qui résonne comme une sanction contre les options maximalistes de Nicolas Sarkozy dans le registre de l'immigration. Fidèle à une ligne éditoriale sous l'angle du religieux, le quotidien La Croix a chargé l'institut CSA d'un sondage sorti des urnes sur le vote des Français en fonction de la religion et de la pratique religieuse. Curieusement, les résultats de cette enquête n'ont pas eu leur part de médiatisation.
N'était-ce une dépêche d'agence et des articles en ligne sur les sites de La Croix et de l'institut CSA, cette facette du 1er tour de la présidentielle aurait échappé à la curiosité des lecteurs. Réalisé dimanche au sortir des bureaux de vote, le sondage a porté sur un panel représentatif de l'ensemble du paysage confessionnel de France avec une forte présence des catholiques. Les votants musulmans - 3 % du panel - ont réparti l'essentiel de leurs suffrages sur Ségolène Royal et sur François Bayrou. La première a été créditée de 64 % des voix musulmanes. Le porteur de la bannière centriste en a glané 19 %, soit un peu plus de son score national. Nicolas Sarkozy n'a «charmé» que 1 % de l'électorat musulman. Autant que Jean-Marie Le Pen mais bien en deçà des candidats de l'extrême gauche, de l'écologie et de l'atermondialisme.
Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot, a bénéficié de 8% des voix musulmanes contre 4 % pour José Bové, tous deux très populaires dans les banlieues et les milieux de l'immigration. Appréciée par les syndicalistes et les milieux ouvriers d'origine musulmane, Arlette Laguiller a recueilli 2% des suffrages. Dominique Voynet des «Verts» a été choisie à hauteur de 1 % des voix.
En revanche, la première secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, Frédéric Nihous (Pêche-chasse et nature), Gérard Schivardi (Parti des travailleurs) et Philippe de Villiers (Mouvement pour la France) n'ont pas glané le moindre bulletin.
- Le Quotidien d'Oran
Sans surprise, une majorité d'électeurs de confession musulmane ont glissé dans l'urne un bulletin estampillé du nom de Ségolène Royal. Un choix qui résonne comme une sanction contre les options maximalistes de Nicolas Sarkozy dans le registre de l'immigration. Fidèle à une ligne éditoriale sous l'angle du religieux, le quotidien La Croix a chargé l'institut CSA d'un sondage sorti des urnes sur le vote des Français en fonction de la religion et de la pratique religieuse. Curieusement, les résultats de cette enquête n'ont pas eu leur part de médiatisation.
N'était-ce une dépêche d'agence et des articles en ligne sur les sites de La Croix et de l'institut CSA, cette facette du 1er tour de la présidentielle aurait échappé à la curiosité des lecteurs. Réalisé dimanche au sortir des bureaux de vote, le sondage a porté sur un panel représentatif de l'ensemble du paysage confessionnel de France avec une forte présence des catholiques. Les votants musulmans - 3 % du panel - ont réparti l'essentiel de leurs suffrages sur Ségolène Royal et sur François Bayrou. La première a été créditée de 64 % des voix musulmanes. Le porteur de la bannière centriste en a glané 19 %, soit un peu plus de son score national. Nicolas Sarkozy n'a «charmé» que 1 % de l'électorat musulman. Autant que Jean-Marie Le Pen mais bien en deçà des candidats de l'extrême gauche, de l'écologie et de l'atermondialisme.
Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot, a bénéficié de 8% des voix musulmanes contre 4 % pour José Bové, tous deux très populaires dans les banlieues et les milieux de l'immigration. Appréciée par les syndicalistes et les milieux ouvriers d'origine musulmane, Arlette Laguiller a recueilli 2% des suffrages. Dominique Voynet des «Verts» a été choisie à hauteur de 1 % des voix.
En revanche, la première secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, Frédéric Nihous (Pêche-chasse et nature), Gérard Schivardi (Parti des travailleurs) et Philippe de Villiers (Mouvement pour la France) n'ont pas glané le moindre bulletin.
- Le Quotidien d'Oran
Commentaire