D’après le média, cette décision pourrait être motivée par des pressions politiques et sociales ainsi que des querelles intestines entre des parties rivales issues de son propre camp. Pour certaines sources qui ont requis l’anonymat, le dirigeant devrait rester en poste jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement, lors d’une rencontre prévue à Genève, en Suisse, le mois prochain.
« En annonçant sa démission, il se libèrerait d'une partie de la pression qui pèse sur lui tout en préparant sa sortie après les pourparlers de Genève, ont déclaré deux fonctionnaires qui ont requis l’anonymat. Les parties rivales seront invitées à se mettre d'accord sur une nouvelle structure du conseil présidentiel qui unifie les administrations en duel dans le pays et à programmer des élections », rapporte Bloomberg.
Cette annonce intervient alors que la Libye est toujours divisée entre deux forces politiques, à savoir : le gouvernement d’union nationale (GNA), seul reconnu par la communauté internationale et dirigé par Fayez al-Sarraj, et le maréchal Khalifa Haftar allié du gouvernement de l’est basé à Tobrouk. Celui-ci a d’ailleurs annoncé sa démission dimanche dernier après de nombreuses manifestations populaires qui réclamaient une amélioration des conditions de vie dans l’est du pays’après les sources relayées par Bloomberg,
Moutiou Adjibi Nourou
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