En provoquant la dévastation du port de Beyrouth le 4 août dernier, l'axe USA/Israël/OTAN avait à accomplir le premier volet d'un énième plan B, sorti tout juste après l'échec en Syrie de la campagne dite guerre dans la guerre d'Israël visant à mettre la Résistance à la porte du Levant.
Cette tonitruante défaite, Israël l'a sentie au plus profond de son être illégitime quand le 21 juillet, son avalanche de missiles de croisière s'est heurtée de plein fouet à Khordad-3, cette batterie de missile iranienne qui barricade désormais la frontière syro-sud libanais.
Ce fut un choc et le prélude à ce qu'un analyste israélien Brick appelle la fin de la suprématie aérienne israélienne; une suprématie qui n'est plus depuis qu'Israël se voit dans l'obligation de lancer ses missiles depuis al-Tanf et non plus depuis le ciel libanais.
En faisant exploser Beyrouth, "on" cherchait à "dégager" le front Nord, à mettre au pas le Liban, à prendre en otage le Hezbollah et surtout son arsenal. Or ce plan a été et reste aussi celui d'une France dont le président, ami d'Israël, avait lancé un ultimatum jusqu'à ce jeudi au peuple libanais pour qu'il choisisse, comme du temps de protectorat, son gouvernement.
C’était sans compter avec le Hezbollah qu'Emmanuel Macron a souhaité rencontrer pendant ces deux visites à Beyrouth non pas pour travailler avec, mais pour le désarmer, mais non pas à la manière Yankee, mais en douceur. Ce jeudi, Paris a appris à juger le Hezbollah à sa juste mesure: le Hezbollah ne se rend jamais.
Le Premier ministre désigné, connu pour ses tendances pro Paris, n’est pas parvenu à présenter les membres de son nouveau cabinet au président Aoun et ce, malgré l'ultimatum français.
Cet ultimatum, Paris vient juste de le retirer en une claire marche arrière qui n'est rien moins que l'aveu de la toute puissance d'une Résistance qui domine les cœurs et pas les portefeuilles.
Dans la soirée du mercredi 16 septembre, l'ambassadeur de France à Beyrouth, Bruno Fouché, a rencontré une délégation du Hezbollah. Pour quoi faire ? Officiellement pour discuter du processus de formation d'un nouveau cabinet dirigé par Mustapha Adib, officieusement pour déclarer forfait ! Signe que le coup bon et mauvais flic joué par le duo Paris-Washington a lamentablement échoué.
Le Trésor américain a laissé éclater sa colère en annonçant des sanctions contre 45 personnes et 4 sociétés supposément liées au Hezbollah. Mais ce faisant, c'est l'allié français qu'il a cuit...
Quant au Hezbollah, il ne se soucie guère des sanctions: leur contournement est désormais une spécialité de la Résistance.
17 septembre 2020
Pars Today
Cette tonitruante défaite, Israël l'a sentie au plus profond de son être illégitime quand le 21 juillet, son avalanche de missiles de croisière s'est heurtée de plein fouet à Khordad-3, cette batterie de missile iranienne qui barricade désormais la frontière syro-sud libanais.
Ce fut un choc et le prélude à ce qu'un analyste israélien Brick appelle la fin de la suprématie aérienne israélienne; une suprématie qui n'est plus depuis qu'Israël se voit dans l'obligation de lancer ses missiles depuis al-Tanf et non plus depuis le ciel libanais.
En faisant exploser Beyrouth, "on" cherchait à "dégager" le front Nord, à mettre au pas le Liban, à prendre en otage le Hezbollah et surtout son arsenal. Or ce plan a été et reste aussi celui d'une France dont le président, ami d'Israël, avait lancé un ultimatum jusqu'à ce jeudi au peuple libanais pour qu'il choisisse, comme du temps de protectorat, son gouvernement.
C’était sans compter avec le Hezbollah qu'Emmanuel Macron a souhaité rencontrer pendant ces deux visites à Beyrouth non pas pour travailler avec, mais pour le désarmer, mais non pas à la manière Yankee, mais en douceur. Ce jeudi, Paris a appris à juger le Hezbollah à sa juste mesure: le Hezbollah ne se rend jamais.
Le Premier ministre désigné, connu pour ses tendances pro Paris, n’est pas parvenu à présenter les membres de son nouveau cabinet au président Aoun et ce, malgré l'ultimatum français.
Cet ultimatum, Paris vient juste de le retirer en une claire marche arrière qui n'est rien moins que l'aveu de la toute puissance d'une Résistance qui domine les cœurs et pas les portefeuilles.
Dans la soirée du mercredi 16 septembre, l'ambassadeur de France à Beyrouth, Bruno Fouché, a rencontré une délégation du Hezbollah. Pour quoi faire ? Officiellement pour discuter du processus de formation d'un nouveau cabinet dirigé par Mustapha Adib, officieusement pour déclarer forfait ! Signe que le coup bon et mauvais flic joué par le duo Paris-Washington a lamentablement échoué.
Le Trésor américain a laissé éclater sa colère en annonçant des sanctions contre 45 personnes et 4 sociétés supposément liées au Hezbollah. Mais ce faisant, c'est l'allié français qu'il a cuit...
Quant au Hezbollah, il ne se soucie guère des sanctions: leur contournement est désormais une spécialité de la Résistance.
17 septembre 2020
Pars Today
Commentaire