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Tlemcen: L'APW au cœur d'une polémique
lequotidien-oran
Samedi 19 septembre 2020
par Khaled Boumediene
Un véritable tollé ! La multiplication de réunions de responsables de mouhafadha du Front de libération nationale (FLN) et de certaines associations de la wilaya, ces derniers jours, au siège de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW), a suscité l'ire de certains partis politiques de Tlemcen. Et pas uniquement des associations activant sur le terrain au sein de la société civile et du mouvement associatif. Au front du changement, Mouvement national d'espérance, Front el moustaqbal, Rassemblement patriotique républicain, Front national algérien, Mouvement pour la réforme nationale, Tadjamou amel al djazaïr, Jil jadid et au Front pour la justice et le développement, des voix se font entendre pour regretter cette démarche de l'implication d'une institution relevant de l'Etat. « Nous sommes écœurés de voir certains élus du parti FLN inviter au siège de l'APW des responsables de mouhafadha et de kasmas ainsi que des responsables d'associations de différentes communes de la wilaya, pour tenir des réunions avec eux en présence d'un député de ce même parti. C'est très grave ! De telles activités partisanes ne doivent pas se dérouler dans une institution élue de l'Etat. Ces pratiques jettent le doute sur les vraies intentions de certains élus qui veulent profiter de la situation et de leurs responsabilités au niveau de l'APW pour inciter des jeunes à se rallier à leur parti en contrepartie de leur candidature sur les listes électorales lors des prochaines élections et aussi pour préparer la rencontre qui se tient aujourd'hui au niveau du parc national de Lalla Setti avec des responsables de mouhafadha et kasmas et un responsable du bureau politique de ce parti », ont déclaré à notre journal des responsables et militants de partis politiques. Et d'ajouter : « Un député de ce parti passe tout son temps à l'APW pour appeler les jeunes et pour les inciter à adhérer au FLN avec à la clé des promesses d'un règlement avec les responsables de tous leurs problèmes socioprofessionnels. Au lieu de se consacrer à ses tâches parlementaires et à ses vraies missions de représenter le peuple à l'APN, il fait de la politique sur le dos de pauvres citoyens qui viennent exposer leurs problèmes à l'APW. Est-ce avec de tels comportements qu'on va bâtir une Algérie nouvelle comme souhaité par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui déploie de grands efforts pour moraliser la vie politique à travers le rétablissement de l'autorité de l'Etat et le recouvrement de la confiance des citoyens ». Certains présidents d'associations de Tlemcen, Maghnia et Hennaya ont fait part de leur profond regret : « C'est regrettable que certains élus persistent dans leurs réflexes et leurs agissements qui nuisent grandement à l'image des institutions de l'Etat et qui attisent la colère des citoyens. Aujourd'hui, nous sommes à la veille d'un grand rendez-vous politique, à savoir le référendum sur la révision de la Constitution pour jeter les bases d'un Etat moderne au service du citoyen et rétablir la confiance entre le peuple et ses institutions. Nous regrettons que certains présidents d'APC fassent croire à la population que c'est grâce à eux que des projets sont concrétisés dans les zones d'ombre de leurs localités alors que c'est tout un programme qui a été initié par le président de la République Abdelmadjid Tebboune qui a, dès son investiture, mis l'accent sur la nécessité de trouver une solution aux zones d'ombre enclavées pour leur assurer les services nécessaires en termes d'assainissement, d'eau, d'électricité et de voiries. L'Algérie nouvelle, telle que prônée par le président de la République, n'a pas besoin de ces comportements inacceptables et regrettables où les actes et les paroles ne se correspondent pas et où le responsable court beaucoup plus derrière son intérêt personnel que celui de l'intérêt collectif ».
lequotidien-oran
Samedi 19 septembre 2020
par Khaled Boumediene
Un véritable tollé ! La multiplication de réunions de responsables de mouhafadha du Front de libération nationale (FLN) et de certaines associations de la wilaya, ces derniers jours, au siège de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW), a suscité l'ire de certains partis politiques de Tlemcen. Et pas uniquement des associations activant sur le terrain au sein de la société civile et du mouvement associatif. Au front du changement, Mouvement national d'espérance, Front el moustaqbal, Rassemblement patriotique républicain, Front national algérien, Mouvement pour la réforme nationale, Tadjamou amel al djazaïr, Jil jadid et au Front pour la justice et le développement, des voix se font entendre pour regretter cette démarche de l'implication d'une institution relevant de l'Etat. « Nous sommes écœurés de voir certains élus du parti FLN inviter au siège de l'APW des responsables de mouhafadha et de kasmas ainsi que des responsables d'associations de différentes communes de la wilaya, pour tenir des réunions avec eux en présence d'un député de ce même parti. C'est très grave ! De telles activités partisanes ne doivent pas se dérouler dans une institution élue de l'Etat. Ces pratiques jettent le doute sur les vraies intentions de certains élus qui veulent profiter de la situation et de leurs responsabilités au niveau de l'APW pour inciter des jeunes à se rallier à leur parti en contrepartie de leur candidature sur les listes électorales lors des prochaines élections et aussi pour préparer la rencontre qui se tient aujourd'hui au niveau du parc national de Lalla Setti avec des responsables de mouhafadha et kasmas et un responsable du bureau politique de ce parti », ont déclaré à notre journal des responsables et militants de partis politiques. Et d'ajouter : « Un député de ce parti passe tout son temps à l'APW pour appeler les jeunes et pour les inciter à adhérer au FLN avec à la clé des promesses d'un règlement avec les responsables de tous leurs problèmes socioprofessionnels. Au lieu de se consacrer à ses tâches parlementaires et à ses vraies missions de représenter le peuple à l'APN, il fait de la politique sur le dos de pauvres citoyens qui viennent exposer leurs problèmes à l'APW. Est-ce avec de tels comportements qu'on va bâtir une Algérie nouvelle comme souhaité par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui déploie de grands efforts pour moraliser la vie politique à travers le rétablissement de l'autorité de l'Etat et le recouvrement de la confiance des citoyens ». Certains présidents d'associations de Tlemcen, Maghnia et Hennaya ont fait part de leur profond regret : « C'est regrettable que certains élus persistent dans leurs réflexes et leurs agissements qui nuisent grandement à l'image des institutions de l'Etat et qui attisent la colère des citoyens. Aujourd'hui, nous sommes à la veille d'un grand rendez-vous politique, à savoir le référendum sur la révision de la Constitution pour jeter les bases d'un Etat moderne au service du citoyen et rétablir la confiance entre le peuple et ses institutions. Nous regrettons que certains présidents d'APC fassent croire à la population que c'est grâce à eux que des projets sont concrétisés dans les zones d'ombre de leurs localités alors que c'est tout un programme qui a été initié par le président de la République Abdelmadjid Tebboune qui a, dès son investiture, mis l'accent sur la nécessité de trouver une solution aux zones d'ombre enclavées pour leur assurer les services nécessaires en termes d'assainissement, d'eau, d'électricité et de voiries. L'Algérie nouvelle, telle que prônée par le président de la République, n'a pas besoin de ces comportements inacceptables et regrettables où les actes et les paroles ne se correspondent pas et où le responsable court beaucoup plus derrière son intérêt personnel que celui de l'intérêt collectif ».
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