Contrôle des importations : nouveau tour de vis en Algérie

[shadok]

L’Algérie donne un nouveau tour de vis aux transferts de devises dans le cadre des opérations d’importations des biens et services, qui doivent désormais être validées par le conseil du gouvernement.

Cette décision a été prise par le président Abdelmadjid Tebboune au cours de la réunion ordinaire du conseil des ministres, ce dimanche 20 septembre.

Selon le communiqué du conseil publié via l’agence officielle, le président a donné instruction que dorénavant « tout engagement financier d’importer et de négocier en devises » doit être « soumis à l’approbation préalable du Conseil de gouvernement afin de protéger le produit national, d’encourager sa consommation intérieure et de préserver les réserves de change » du pays.

Cette mesure intervient alors que les réserves de change de l’Algérie continue de fondre, en raison notamment de la baisse du prix du pétrole.

Le 18 août, devant les opérateurs économiques, les partenaires sociaux et les experts, réunis à la « Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle », le président Tebboune avait évoqué la situation financière de l’Algérie.

« Nos réserves de change tournent autour de 57 milliards de dollars on a encore les moyens pour assurer nos paiements extérieurs et nos investissements », avait-il dit.

Pour rassurer les opérateurs économiques, il a souligné que l’État pouvait mettre sur table d’importantes sommes d’argent pour relancer l’investissement. « Pour cette année, je l’ai dit et je le redis, en sus des 1900 milliards de dinars destinés au financement de l’investissement, il y a une possibilité de réserver 10 à 12 milliards de dollars (en plus) pour l’investissement, sans problème. Les prix du pétrole se maintiennent au-dessus de 40 dollars, on peut avoir 24 milliards de dollars de recettes qui s’ajouteront aux réserves de change », avait-il dit.

Depuis le début de l’année, le gouvernement a multiplié les mesures destinées à réduire les importations, comme le blocage des importations de véhicules et d’autres kits destinés au montage des téléphones mobiles, et interdit l’importation des produits fabriqués localement.

TSA
20 Sept. 2020

[shadok]

tout engagement financier d’importer et de négocier en devises doit être soumis à l’approbation préalable du Conseil de gouvernement

Une mesure qui risque de bloquer le fonctionnement de la machine économique !
C’est quoi cette mesure bureaucratique ? Tebboune n'a pas promis de lutter contre la bureaucratie ?

[molker]

Bureaucratie =corruption

[ELKSOURI]

C'est quoi ce conseil de gouvernement ?? Conseil des ministres , conseil de gouvernement...
On ne peut pas fonctionner comme tous les pays .

[Bachi]

L'Algérie n'a plus de sous.
Le gvt n'a pas d'autre choix que garder ses devises pour les projets structurant.

L'Algérie revient graduellement à l'ére Chadli, l'ère de toutes les pénuries.

[hbibnaali]

tebboune n'a t-il pas promis le retour des milliards de dollars volés par nos grands escrocs

[ice berg]

tu ouvres le vis c'est des voleurs de devises, tu serres le vis c'est des pénuries, alors que le sujets est limpide, ils disent que les matières disponibles en Algérie ne seront plus autorisées a l'importation.

arrêtez de critiquer uniquement pour critiquer.

[ice berg]

et pourtant c'est chadli qui a ouvert les vannes, pour mémoire, programme anti pénurie, jusqu'à l'endettement.

[elbieroi]

C’est quoi cette mesure bureaucratique ? Tebboune n'a pas promis de lutter contre la bureaucratie ?

Pas forcement, si c’est bien pense, si c’est informatisé et si c’est automatisé ça ne doit pas poser de problème bureaucratique ou de corruption. De toute façon ils n’ont pas tellement le choix. de 200 milliards de réserves on est passé à moins de 60 milliards, il y a eu trop de gaspillage, a un moment donné on avait plus de 3 milliards par an en importation de véhicule, autour de 13 milliards en dépense pour des services ; des importations de Goblet en carton et même en plastique de Turquie , des importations d’eau minérale, de limonade, de yoghourt et même de lait et de fruits … tu vends ton pétrole pour importer en échange du chocolat, des bonbons, du Kiwi, et du yoghourt, ce n’est pas raisonnable, même pour les services, il y eu eu beaucoup de trafique de grandes compagnies prenaient de gros projets et sous-traitaient une bonne partie de leurs études aux bureaux d’études algériens et facturaient les études en devise a l’état.

[nassim]

C’est quoi cette mesure bureaucratique ? Tebboune n'a pas promis de lutter contre la bureaucratie ?

Le mafieux Tebboune est obligé de limiter au maximum les importations puisque les réserves de change sont en baisse et les incertitudes économiques demeurent très fortes dans le court terme à cause de la pandémie Covid19 et du prix du pétrole qui demeure trop faible par rapport aux besoins financiers de l'Algérie.

Le mafieux Tebboune et ses acolytes du cartel ANP/FLN ont toujours navigué à vue et ont gouverné l'Algérie comme une mafia au jour le jour. Il n'y a jamais eu de visions stratégiques pour garantir la sécurité financière et économique de l'Algérie.

La Norvège par exemple, est aussi un pays pétrolier comme l'Algérie, mais le pays scandinave croule sous les pétroles avec le fond souverain le plus massif du monde: plus de 1000 milliards $. Pourquoi? Parceque les Norvégiens ne sont pas des mafieux corrompus et incompétents comme les mafieux du cartel ANP/FLN.

et pourtant c'est chadli qui a ouvert les vannes, pour mémoire, programme anti pénurie, jusqu'à l'endettement.

Le mafieux Tebboune lui-même emprunte comme un drogué accro à la cocaine. Pour son 1er budget en tant que président, le mafieux Tebboune a emprunté comme un drogué fou pour financer son déficit budgétaire de -20% en 2020 (le 2e déficit le plus élevé de la région MENA après celui de l'Irak).

Depuis plusieurs années, l'Algérie vit à crédit et au dessus de ses moyens avec des déficits élevés.

A cause de cette gestion mafieuse de l'Algérie par le mafieux Tebboune et ses acolytes du cartel ANP/FLN durant les années et décennies passées, le dinar algérien ne vaut presque rien et sa valeur s'est effondrée par rapport aux monnaies étrangères (euro et dollar).

[shadok]

Pas forcement, si c’est bien pense, si c’est informatisé et si c’est automatisé ça ne doit pas poser de problème bureaucratique ou de corruption.

Même avec un système informatique (qui est difficile à mettre en œuvre) pour soumettre les demandes d’importation, il faut une décision humaine finale pour approuver les demandes.

Des milliers d’opérations d’importations sont effectuées annuellement par les opérateurs publics et privés en Algérie. Une logistique importante sera nécessaire au niveau des services du gouvernement pour délivrer les autorisations au cas par cas.

Ces mesures, contre l’importation des produits finis non indispensables, risquent de toucher à l’importation de matières premières nécessaires au fonctionnement des usines de production.