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Poutine critique l'ingérence occidentale et menace de geler un traité sur les armes

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  • Poutine critique l'ingérence occidentale et menace de geler un traité sur les armes

    M. Poutine critique l'ingérence occidentale et menace de geler un traité sur les armes


    A l'occasion de son dernier discours annuel à la nation, jeudi 26 avril, le président russe, Vladimir Poutine, a critiqué l'attitude des pays occidentaux, accusés d'"ingérence interne" dans les affaires russes, et a menacé de retirer son pays du traité sur les forces conventionnelles en Europe (CFE), qui limite le déploiement d'armes.


    Abordant tout d'abord la situation interne de la Russie, M. Poutine a vivement dénoncé l'augmentation du "flux d'argent venant de l'étranger" qui viserait à financer des partis de l'opposition et des organisations des droits humains. "A l'époque du colonialisme, on parlait du rôle civilisateur des Etats colonisateurs", a-t-il dit, en référence aux pays qu'il accuse, stigmatisant "ceux qui, en utilisant habilement une phraséologie pseudo-démocratique, aimeraient revenir à un passé proche : les uns pour piller comme avant, sans être châtiés, les richesses du pays, voler les gens et l'Etat, les autres pour priver notre pays de son autonomie économique et politique".

    Devant les deux chambres du Parlement, réunies pour l'écouter, M. Poutine est arrivé à la conclusion que tout le monde ne semble pas apprécier l'économie russe. Les Occidentaux"utilisent des slogans sur la démocratisation, mais le but est le même : l'acquisition de manière unilatérale d'avantages destinés à assurer leurs intérêts propres", a-t-il estimé.

    Par ailleurs, afin de lutter contre les personnes qui "n'hésitent pas à recourir aux méthodes les plus viles (...) à fomenter la haine interethnique", le président russe a annoncé l'adoption prochaine de lois plus strictes.


    UN MORATOIRE EN RÉPONSE AU PROJET ANTIMISSILE AMÉRICAIN
    Dans ce qui apparaît clairement comme une réponse au projet de bouclier antimissile américain en Europe de l'Est, Vladimir Poutine a également déclaré un moratoire sur la participation de la Russie au traité sur les forces conventionnelles en Europe (CFE). Celui-ci, signé en 1990, puis adapté en 1999, limite le déploiement d'armes conventionnelles de l'OTAN et des signataires du pacte de Varsovie.

    "[Les pays de l'OTAN] construisent des bases militaires à nos frontières et, en outre, prévoient aussi de baser des éléments de systèmes de défense antimissile en Pologne et en République tchèque", a dit M. Poutine pour justifier sa décision. "Dans ce contexte, j'estime opportun de décréter un moratoire sur l'application du traité, en tout cas jusqu'à ce que tous les pays l'aient ratifié et commencé à l'appliquer de façon stricte." Par le passé, la Russie a déjà, à plusieurs reprises, menacé de se retirer de ce traité, mais n'avait jamais franchi le pas du moratoire.


    "TROP TÔT POUR FAIRE MON TESTAMENT POLITIQUE"
    Avant de commencer son discours, M. Poutine a demandé une minute de silence en hommage à Boris Eltsine, l'homme qui l'a amené au pouvoir. Il a qualifié la Constitution adoptée en 1993 sous la houlette de M. Eltsine d'"instrument significatif pour unifier la société russe". Quant à son propre bilan, le président russe a estimé qu'il était "inopportun" de l'établir tout de suite. "Il est trop tôt pour faire mon testament politique", a-t-il déclaré, précisant qu'il s'agissait bien là de son dernier discours à la nation, le prochain "sera fait par un nouveau président". Une façon de dire "qu'il ne jugeait pas sa mission terminée", selon Vladimir Jirinovski, vice-président de la Douma.

    (Le monde)

  • #2
    Vraiment la grande Russie reste le principal sinon le seul rempart à l'hégémonie et le reigne sans partage des anciennes puissances coloniales sur le monde.

    God save Russia !

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