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Flash back : l'avenir des 2 principaux inculpés de l'affaire Khalifa

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  • Flash back : l'avenir des 2 principaux inculpés de l'affaire Khalifa

    Affaire Khalifa : deux ex-ministres devant la chambre d’accusation le 25 juillet prochain

    El Watan, 28 juin 2012

    L’instruction relative à l’implication présumée de deux anciens ministres, Abdelmadjid Tebboune et Abdeslam Bouchouareb, dans le scandale Khalifa vient de prendre fin.

    Le conseiller de la Cour suprême en charge de ce dossier a renvoyé celui-ci devant la chambre d’accusation près de cette haute juridiction. Il sera examiné le 25 juillet prochain.
    Finalement, sur une longue liste de personnalités et ministres auditionnés par un conseiller près la Cour suprême, dans le cadre de l’instruction relative à l’affaire Khalifa, seuls deux anciens ministres, de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, et de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, ont été inculpés pour leur supposée implication dans le scandale et placés en liberté en attendant la fin de cette instruction qui, faut-il le préciser, obéit à la procédure de privilège de juridiction, dont bénéficient les deux anciens responsables, conformément à l’article 574 à 577 du code de procédure pénale. Selon des sources judiciaires, l’affaire vient d’être renvoyée devant la chambre d’accusation de cette haute juridiction et devra être examinée le 25 juillet prochain.

    Les deux anciens responsables sont poursuivis pour plusieurs délits, dont «complicité dans dilapidation de deniers publics», «détournement de deniers publics» et «délit d’initié». Le magistrat instructeur reproche à Abdelmadjid Tebboune d’avoir, alors qu’il était ministre de l’Habitat, bénéficié d’une MasterCard, alors qu’il n’avait même pas de compte à El Khalifa Bank, mais également d’avoir probablement servi d’intermédiaire pour le dépôt des fonds des OPGI en contrepartie d’un pourcentage. S’agissant de Abdeslam Bouchouareb, ancien ministre également (depuis peu député du RND), son inculpation est liée à un crédit de 12 millions de dinars, obtenu auprès d’El Khalifa Bank et qu’il n’a jamais remboursé. Le crédit a été accordé avec comme garantie l’hypothèque sur un terrain situé à El Achour, dont la main levée a été signée par Abdelmoumen Khalifa à la veille de l’éclatement du scandale sans qu’il y ait remboursement, puisque, selon le liquidateur d’El Khalifa Bank, aucune trace de cette opération n’a été trouvée.

    N’ayant pas pu récupérer le montant emprunté, le liquidateur a déposé plainte contre l’ex-ministre. L’instruction durera près de quatre années, durant lesquelles au moins une vingtaine de ministres et de hauts cadres de l’Etat ont été entendus en tant que témoins dans le cadre de ce dossier, qui a vu sa première partie jugée en janvier 2007, par le tribunal criminel de Blida, dont la décision, des peines allant de 20 ans de réclusion criminelle à 18 mois avec sursis, a été cassée au mois de mars dernier par la Cour suprême.
    Le procès devra être programmé avant la fin de l’année. L’on se rappelle qu’en tant que représentant de la partie civile, le liquidateur M. Badsi a stratifié les niveaux de responsabilité entre les auteurs et les ordonnateurs des retraits de la caisse principale, à savoir les dirigeants du groupe, puis en seconde position, les destinataires de l’argent détourné (100 milliards de dinars) «majoritairement invisibles».

    Pour M. Badsi, les accusés ayant été déférés au tribunal criminel de Blida «viennent en troisième position, du fait qu’ils ont exécuté les ordres de leur patron. Les deux anciens ministres, inculpés par la Cour suprême, se situeraient donc parmi les «invisibles» qui ont bénéficié des largesses de Abdelmoumen. Il reste néanmoins une question à élucider. Celle liée au statut de Abdeslam Bouchouareb. En effet, élu lors des dernières législatives, député RND pour Alger, l’ancien ministre ne peut bénéficier de l’immunité parlementaire dans la mesure où les faits qui lui sont reprochés ont eu lieu en dehors de son mandat de député. Affaire à suivre.

    Salima Tlemçani
    La justice...

    Pour ceux qui croient que Tebboune va récupérer l'argent volé, ils peuvent se raser les moustaches
    Dernière modification par citoyen, 23 septembre 2020, 21h01.

  • #2
    Sauvé in extremis par Bouteflika, donc ne comptez pas sur ce dernier pour être inquiété par la justice;

    Ministre de l'Habitat sous l'ère de l'ex-Premier ministre, Ali Benflis, Abdelmadjid Tebboune endossant de nouveau son ancienne fonction au sein du nouveau gouvernement conduit par Abdelmalek Sellal, est, ne faut-il pas oublier, toujours accusé dans l'affaire Khalifa.
    Abdelmadjid Tebboune s'est présenté, devant la chambre d'accusation le 25 juillet dernier, dans le cadre du scandale Khalifa, sur une longue liste de personnalités et ministres auditionnés par un conseiller près la Cour suprême. Le nouveau ministre de l'Habitat avait été convoqué, dans le cadre de l'instruction relative à l'affaire Khalifa, conformément à l'article 574 à 577 du code de procédure pénale. Abdelmadjid Tebboune, est soupçonné d'avoir bénéficié d'avantages offerts par l'ex-golden boy, Abdelmoumène Khalifa, cela durant les années 1999-2004, alors qu'il était ministre de l'Habitat. L'intéressé avait bénéficié d'une MasterCard, à l'aide de laquelle il a accompli, durant son mandat ministériel, plusieurs voyages à l'étranger, notamment aux Etats-Unis pour des soins et en France pour voyage touristique. Rafik Khalifa, actuellement détenu à Londres, avait octroyé la Master Card à Tebboune, alors que ce dernier n'était pas possesseur d'un compte bancaire en devises. Toutefois, l'ex-patron de la banque éponyme lui avait ouvert un compte en devises tout en alimentant ce compte actif avec une somme en devises. En contrepartie de ce « cadeau », Abdelmadjid Tebboune avait instruit, les responsables des OPGI de déposer de grosses sommes d'argent dans les agences de la Banque Khalifa. Tout comme Abdelmadjid Tebboune, d'autres ex-ministres avaient été accusés dans le plus grand scandale financier du pays. Au moins une vingtaine de ministres et de hauts cadres de l'Etat avaient été inculpés par la Cour suprême, faut-il le rappeler. Il s'agit des ex-ministres du gouvernement Benflis éclaboussés par l'affaire Khalifa. L'ex-ministre des Finances, Mohamed Terbèche, avait été entendu, le 25 juillet passé, par le juge d'instruction près le tribunal de Chéraga dans le cadre de cette affaire.
    Abdelmadjid Tebboune et Abdelmadjid Attar, respectivement ex-ministres de l'Habitat et des Ressources en eau, ainsi que le gouverneur de la Banque d'Algérie avaient été convoqués par le même magistrat. Après l'inculpation de l'ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, Abdelwahab Keramane, le doyen des juges près le tribunal de Chéraga, dépendant de la cour de Blida, avait entendu, il y'a près de huit ans, l'ancien ministre des Finances, Mohamed Terbèche. Huit ans après le scandale, Abdelmadjid Tebboune se retrouve, donc, à son ancien poste de ministre de l'Habitat.
    Un poste qu'il avait quitté suite à son inculpation dans le scandale Khalifa, mais un poste qui lui revient après ces années. La question reste posée.
    Ministre de l'Habitat sous l'ère de l'ex-Premier ministre, Ali Benflis, Abdelmadjid Tebboune endossant de nouveau son ancienne fonction au sein du nouveau gouvernement conduit par Abdelmalek Sellal, est, ne faut-il pas oublier, toujours accusé dans l'affaire Khalifa.

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    • #3
      Une excellente dame et une grande journaliste Salima Tlemçani a trouvait le nid des serpents. Mais lah ghaleb l'injustice nous donnera raison.
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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