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Un institut américain : Ould Abdel Aziz est avide de pouvoir et d’argent

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  • Un institut américain : Ould Abdel Aziz est avide de pouvoir et d’argent

    Dans une étude publiée en anglais, consacrée à la situation politique en Mauritanie, le centre américain des études, Carnegie, écrit que l’enquête dont fait l’objet l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz à propos de la corruption, est la conséquence d’efforts communs à une large échelle pour décourager la velléité de l’homme de revenir au pouvoir.

    Selon le rapport Ould Abdel Aziz n’a aucune popularité, au sein de l’armée ni au niveau de la classe politique ni parmi les mauritaniens plus généralement, ce qui a fait cette entente de l’élite mauritanienne et son soutien à l’actuelle campagne judiciaire contre lui qui tend à l’incriminer et à le conduire en prison.

    Selon le rapport, Ould Abdel Aziz, arrivé au pouvoir en 2009 après un coup d’état contre un président élu, mené en 2008, est avide de pouvoir et d’argent, cupide et décidé à s’enrichir à tout prix et à une grande échelle.

    Les dix années qu’il est resté au pouvoir, ajoute le rapport, il s’est protégé contre toute accusation, malgré les multiples appels de l’opposition à mener des enquêtes dans des affaires de corruption.

    Ould Abdel Aziz, ajoute le rapport, avait soutenu Ould Ghazouani pour lui succéder, dans l’espoir de faire de lui une marionnette, mais celui-ci a consacré la rupture avec son prédécesseur dès son installation au pouvoir en août 2019.

    Le rapport de Carnegie évoque, parmi les marchés qui ont profité à Ould Abdel Aziz et son entourage, la vente controversée des parts de la mine de F’derick, une mine qui dispose de 30 millions de tonnes du brut de fer.

    Le gendre de l’ancien président, ajoute le rapport est impliqué directement dans l’opération de vente, conclue apparemment, sans l’accord du conseil d’administration de la société nationale industrielle et minière.

    Cette transaction révèle le désir d’Ould Abdel Aziz de profiter des ressources naturelles du pays à des fins personnelles.

    Selon le rapport, le gouvernement de l’ancien président a réservé 3,5 millions de mètres carrés à 18 sociétés fictives, violant ainsi les lois organisant les marchés publics relativement à certains projets d’infrastructures.

    Ont été également violés, de manière flagrante, les textes relatifs à la gestion des projets par l’octroi de contrats pour la réalisation d’infrastructures à des sociétés publiques, dont l’appartenance sera par la suite transférée à la famille de l’ancien président et à ses alliés politiques.

    Le rapport ajoute que des défis importants se dressent devant l’actuel président, notamment les tentatives de l’ancien président de revenir au pouvoir, en recourant à l’utilisation des anciens réseaux, les milices et autres groupes au sein de l’armée ou ailleurs.

    Source : site des voix maghrébines citant l’institut CARNEGIE
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