New York (Nations unies), 24 sept 2020 (SPS) Le Front Polisario a dénoncé jeudi l'intégration de la ville sahraouie occupée, Laayoune, au réseau mondial UNESCO des villes apprenantes (GNLC), appelant l'organisation onusienne à respecter la légalité internationale.
Dans un communiqué, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, Sidi Omar a dénoncé "une démarche provocatrice", en demandant à l'UNESCO, responsable directe du réseau GNLC, d'assumer ses responsabilités et de prendre "les mesures nécessaires" pour corriger cette erreur injustifiée" afin de maintenir sa crédibilité et sa partialité.
"L'intégration de Laayoune à ce réseau, à la " demande de l'occupant marocain est nul et non avenue, et n'a aucun effet juridique d'autant que le Maroc n'exerce aucune souveraineté sur la partie occupée de la République sahraouie", a affirmé le représentant sahraoui, exhortant l'UNESCO à "respecter strictement la position et les résolutions de l'ONU et ses dispositifs en relation avec la question du Sahara Occidental".
Le Front Polisario a demandé également à l'ONU "d'assumer sa totale responsabilité vis-à-vis du territoire du Sahara Occidental, et à préserver son intégrité territoriale", comme l'un des 17 territoires non autonomes en attente de décolonisation, " inscrits à l'ordre du jour des travaux de l'assemblée générale de l'ONU".
La "démarche vise à manipuler et impliquer l'UNESCO dans une nouvelle farce qui vient s'ajouter aux autres farces de l'occupant marocain", s'est indigné le diplomate sahraoui rappelant, à ce titre, " l'ouverture illégale de +consulats+ et l'organisation de festivals et de manifestations sportives dans cette partie occupée des territoires occupés de la République sahraouie".
"Après son échec à légiférer et à imposer l'occupation militaire illégale d'une partie de nos territoires, l'occupant marocain a recouru discrètement à ces actes de banditisme qui seront voués inéluctablement à l'échec", a-t- il fustigé.
Rappelant que cette démarche intervenait à "un moment où le monde entier orientait ses efforts vers la lutte contre les défis induits par la propagation de la pandémie de Covid-19", le diplomate sahraoui a soutenu que cela constituait " une tentative d'offrir à l'opinion publique interne l'illusion" de victoires diplomatiques et de "contourner les regards de la crise structurelle profonde que vit le régime monarchique marocain".
Le représentant du Front Polisario - seul représentant légitime - du peuple sahraoui, a affirmé que "quel que soit les manouvres de l'occupant marocain, le peuple sahraoui est déterminé à poursuivre son parcours de libération en toute résilience pour défendre, par tous les moyens légitimes, ses droits jusqu'à l'indépendance et le recouvrement de sa souveraineté à part entière sur le territoire de la RASD".
L'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) a annoncé mercredi que 55 villes représentant plus de 20 Etats, dont Laayoune occupée, ont été admis au sein du réseau mondial des villes apprenantes.
Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc.
Dans un communiqué, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, Sidi Omar a dénoncé "une démarche provocatrice", en demandant à l'UNESCO, responsable directe du réseau GNLC, d'assumer ses responsabilités et de prendre "les mesures nécessaires" pour corriger cette erreur injustifiée" afin de maintenir sa crédibilité et sa partialité.
"L'intégration de Laayoune à ce réseau, à la " demande de l'occupant marocain est nul et non avenue, et n'a aucun effet juridique d'autant que le Maroc n'exerce aucune souveraineté sur la partie occupée de la République sahraouie", a affirmé le représentant sahraoui, exhortant l'UNESCO à "respecter strictement la position et les résolutions de l'ONU et ses dispositifs en relation avec la question du Sahara Occidental".
Le Front Polisario a demandé également à l'ONU "d'assumer sa totale responsabilité vis-à-vis du territoire du Sahara Occidental, et à préserver son intégrité territoriale", comme l'un des 17 territoires non autonomes en attente de décolonisation, " inscrits à l'ordre du jour des travaux de l'assemblée générale de l'ONU".
La "démarche vise à manipuler et impliquer l'UNESCO dans une nouvelle farce qui vient s'ajouter aux autres farces de l'occupant marocain", s'est indigné le diplomate sahraoui rappelant, à ce titre, " l'ouverture illégale de +consulats+ et l'organisation de festivals et de manifestations sportives dans cette partie occupée des territoires occupés de la République sahraouie".
"Après son échec à légiférer et à imposer l'occupation militaire illégale d'une partie de nos territoires, l'occupant marocain a recouru discrètement à ces actes de banditisme qui seront voués inéluctablement à l'échec", a-t- il fustigé.
Rappelant que cette démarche intervenait à "un moment où le monde entier orientait ses efforts vers la lutte contre les défis induits par la propagation de la pandémie de Covid-19", le diplomate sahraoui a soutenu que cela constituait " une tentative d'offrir à l'opinion publique interne l'illusion" de victoires diplomatiques et de "contourner les regards de la crise structurelle profonde que vit le régime monarchique marocain".
Le représentant du Front Polisario - seul représentant légitime - du peuple sahraoui, a affirmé que "quel que soit les manouvres de l'occupant marocain, le peuple sahraoui est déterminé à poursuivre son parcours de libération en toute résilience pour défendre, par tous les moyens légitimes, ses droits jusqu'à l'indépendance et le recouvrement de sa souveraineté à part entière sur le territoire de la RASD".
L'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) a annoncé mercredi que 55 villes représentant plus de 20 Etats, dont Laayoune occupée, ont été admis au sein du réseau mondial des villes apprenantes.
Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc.
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