Remède à tous les maux, dit-on
Baume à toutes les blessures, pense-on
Rien de plus faux, pourtant
Le Temps est fourbe, un traître gangnant
Il piège nos rêves dans son nid de serpents
Pour s'en nourrir, sans modération
Pesant calvaire à chaque respiration
On aspire sans cesse et bien souvent
A oublier tout au prochain tournant
Vaine esperance, faite d'illusions
On compte les jours et tous les instants
On attend l'aube les années passant
On goûte chaque soir aux mêmes tourments
Et deux vies entières après ce moment
On le revit encore sans récréation
Comme si la veille, ou deux jours avant
Sourde colère, emplie de jurons
Muette misère, pendue à un hameçon
Mordue jadis, en allant de l'avant
Qu'on regrette depuis, la gorge tout en sang
Temps maudit, qui dévore ses enfants
Temps pourri, qui emplit l'horizon
Aucun répit, pas un seul instant
Ni dans l'oubli, ni dans le pardon
Baume à toutes les blessures, pense-on
Rien de plus faux, pourtant
Le Temps est fourbe, un traître gangnant
Il piège nos rêves dans son nid de serpents
Pour s'en nourrir, sans modération
Pesant calvaire à chaque respiration
On aspire sans cesse et bien souvent
A oublier tout au prochain tournant
Vaine esperance, faite d'illusions
On compte les jours et tous les instants
On attend l'aube les années passant
On goûte chaque soir aux mêmes tourments
Et deux vies entières après ce moment
On le revit encore sans récréation
Comme si la veille, ou deux jours avant
Sourde colère, emplie de jurons
Muette misère, pendue à un hameçon
Mordue jadis, en allant de l'avant
Qu'on regrette depuis, la gorge tout en sang
Temps maudit, qui dévore ses enfants
Temps pourri, qui emplit l'horizon
Aucun répit, pas un seul instant
Ni dans l'oubli, ni dans le pardon
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