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ELLE VOLE AU SECOURS DE L’OCCUPATION MAROCAINE AU SAHARA OCCIDENTAL : La SG de l’Unesco, Audrey Azoulay, viole la charte

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  • ELLE VOLE AU SECOURS DE L’OCCUPATION MAROCAINE AU SAHARA OCCIDENTAL : La SG de l’Unesco, Audrey Azoulay, viole la charte

    L’intégration de Lâayoune, ville du Sahara occidental sous occupation marocaine, au réseau mondial UNESCO des villes apprenantes (GNLC), est une «violation ouverte des statuts des Nations unies», a dénoncé l’Association chilienne d’amitié avec la RASD, jeudi, exigeant à l’organisation onusienne de rectifier cette inscription.
    Expliquant dans sa note que l’inscription de la ville sahraouie, Lâayoune, illégalement occupée par le Maroc, en tant que ville marocaine, membre du Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO (GNLC), dans son édition 2020, « constitue une violation » du Droit international et aussi « une violation ouverte des statuts de l’UNESCO elle-même », a réagi vivement l’association chilienne sur sa page Facebook.
    Si l’organe onusien l’Unesco a procédé à inclure, dans son édition 2020, la ville du Sahara occidental, en question en tant que ville marocaine, cela n’est pas sans s’inscrire dans le sillage des manœuvres de l’occupant marocain, à faire perdurer sa colonisation des territoires sahraouis. Un pas jugé par l’association chilienne et d’autres associations à travers le monde, « une violation » des textes, des principes de la charte des Nations unies et des résolutions, sur le Sahara occidental, question de décolonisation inscrite sur l’agenda onusien et de l’Union africaine.
    La patronne de l’Unesco, depuis le 15 novembre 2017, Audrey Azoulay, ne pouvant ignorer, ni la Charte de l’ONU voire non plus les résolutions du Conseil de sécurité, réaffirrmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, vient d’afficher sa posture en faveur de l’occupation marocaine du Sahara occidental, tentant ainsi d’impliquer un organisme onusien, sur la voie des violations des propres textes de l’ONU.
    C’est sans surprise qu’ Audrey Azouley, cette ex- fonctionnaire et femme politique française, nommée, depuis novembre 2017, à la tête de l’Unesco, vient de plonger l’Unesco dans une dérive.
    Étant la fille d’Andrey Azoulay, l’éternel conseiller du Palais royal marocain, du temps du défunt roi Hassan II, lequel a lancé son armée, pour coloniser en 1975, le Sahara occidental, puis celui de son fils, Mohamed V, son père n’étant pas loin des rapprochements existant, depuis longtemps entre Israël et le Makhzen, il a également le titre de président du Centre Shimon Perez pour la Paix et ses réseaux sionistes en France comme aux États Unis sont mis au profit de la politique coloniale du Maroc.
    Notant que de nombreux écrits et contributions, dans notre région et dans le monde, ont révélé, ces dernières années, comment André Azoulay collaborait avec les réseaux du Mossad « pour noyauter tout le Maghreb ».
    L’association chilienne a dans sa note à l’adresse de l’ONU et l’UNESCO exigé que « l’UNESCO rectifie dans l’immédiat cette inscription, qui constitue » souligne l’Ong chilienne, non seulement « une agression contre le peuple sahraoui, mais aussi contre tous les peuples du monde qui luttent pour la défense et la promotion de nos identités et cultures originelles et du droit à l’autodétermination des peuples ».
    L’association chilienne avertit contre les tentatives visant à avancer des récits falsifiés sur l’histoire, indiquant qu’ « Alors qu’il n’est pas à rappeler à l’Unesco que la ville sahraouie Laayoune est une ville sous occupation coloniale marocaine (…) imposée par la force et la répression », sa démarche en question vise « l’aliénation de l’identité des Sahraouis » à travers notamment « l’imposition d’un nouveau récit historique en faveur de l’occupant marocain ». Ne perdant pas de vue les similitudes entre la colonisation israélienne en Palestine et l’occupation marocaine au Sahara occidental, l’association chilienne affirme que «la monarchie marocaine, avec la complicité ouverte d’ex- pays européens colonisateurs comme la France, font pression » pour l’obtention, poursuit l’association chilienne « des mesures visant la reconnaissance de facto d’une fausse souveraineté sur les villes sahraouies occupées » du Sahara occidental, territoire soumis à processus de décolonisation, à travers l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
    Rappelant également la déclaration de Pékin, l’association d’amitié avec la République arabe sahraouie a précisé que « seules les villes situées dans un État membre de l’UNESCO peuvent adhérer au réseau GNLC ».


    Karima Bennour
    dz(0000/1111)dz
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