CAPITAINE ABOUD,
Je vous savais en mission commandée et attendait votre sortie. Je l’avais même annoncée sur le plateau de berbère télévision. Vous êtes chargé de maintenir le débat dans les caniveaux et de répandre la calomnie en instillant l’idée qu’il n’y a en Algérie aucun militant politique de conviction. Vieille tactique des polices politiques qui suggère que le changement est inutile dès lors que tous les acteurs politiques se valent.
Vous ne m’intéressez ni en tant qu’individu ni en tant que policier ; mais vous allez permettre au peuple algérien d’avoir enfin le procès entre un fils de la Soummam et un reliquat du malheur algérien : la sécurité militaire. Nous allons solder les comptes en suspens depuis 1957. Pour une fois, vous serez, à votre corps défendant, utile à la démocratie. Nous allons parler des biens de chacun. En tant qu’homme public, j’ai toujours été favorable à ce que les avoirs de chacun de nous soient portés à la connaissance de nos concitoyens. Mais nous allons aussi et surtout parler de votre carrière, de l’affaire Abou Nidal, des tortures d’octobre 88, des abus et crimes commis dans le silence et l’impunité, de vos accointances avec l’islamisme…C’est un beau et grand procès que vous offrez à notre peuple. Nécessaire, utile et attendu depuis toujours.
Capitaine Aboud,
Vous êtes un mauvais enquêteur et un homme habité par la pire des haines : celle qui croit pouvoir se nourrir de l’impunité. Vous en avez déjà trop dit. Préparez votre défense. Ma famille a dû, pour diverses raisons, dont celle d’échapper aux zombies de votre service n’est pas des moindres, changer plusieurs fois de résidence. A chaque déplacement, les miens vendaient l’appartement qu’ils occupaient pour pouvoir se loger à nouveau. C’est donc le même capital qui tourne depuis la première acquisition à ce jour.
Vous avez déjà produit un faux document accusant mon père d’être harki. Vous avez été condamné pour diffamation et à l’inverse de vos complices d’Echourouk vous n’avez même pas eu la dignité de payer votre amende. Les documents que vous pouvez présenter sont des actes datés sur des années différentes. Vous êtes capable de changer les dates et les noms des lieux. Prenez garde, vous n’aurez pas une justice que vos parrains pourront entraver pendant trois ans comme ce fut le cas à Alger.
Vos fiches vous permettent de vérifier que mes enfants vivant en France sont pour l’un, âgé de 42 ans, diplômé d’une grande école de commerce. La seconde, âgée de 39 ans est architecte et la dernière, âgée de 35 ans, est diplômée d’Euromed Marseille depuis plus de dix ans. Nous aurons l’occasion de découvrir les biens et les diplômes des vôtres.
Vous avez commis l’irréparable. L’auteur qui a prononcé les propos que vous avez lâché aujourd’hui « l’octroi de mon terrain d’Alger par Toufik et Bouteflika » à El Biar a été définitivement condamné pour diffamation à Paris pour ces mêmes élucubrations. Le policier que vous êtes aurait dû avoir la prudence de jeter un œil sur ma page facebook pour voir le jugement qui a sanctionné votre informateur. Pas de chance pour vous, l’acte d’achat jusqu’au dernier centimètre carré du terrain d’Alger est présent à la dix septième chambre, de même que celui du terrain vendu en Kabylie qui en recouvre le prix.
Quant à la maison d’Alger, construite à l’âge de soixante ans, je ne l’ai jamais complètement occupée et le prix de sa location me permet de rembourser mes dettes , de vivre sans demander la moindre assistance à qui que ce soit et de demeurer indépendant. Je l’ai construite avec mes économies, l’apport de mes enfants et les prêts bancaires dont vous auriez pu avoir les traces par l’intermédiaires de vos indicateurs.
Vous vous faites passer pour un démocrate après avoir sévi dans le cimetière algérien de la démocratie. Vous ne pouvez pas jouer, en plus, à monsieur propre. Votre tactique
est connue : salir pour pourrir le débat politique. La doctrine qu’emprunte votre boutique est tout aussi connue : mentez, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Vous êtes hors d’époque, de pays et d’approche.
Capitaine Aboud,
Au moment où vous pourchassiez les citoyens qui se battaient pour la démocratie dont vous usez et abusez aujourd’hui, votre service qui m’avait arbitrairement muté à Khenchela en 1981 m’avait accusé devant 400 praticiens de la wilaya de Tizi-Ouzou d’être un irréductible qui a refusé une villa et un cabinet médical à Alger. Je vous invite à lire ma réponse à cette indignité dans ma déclaration à la cour de sureté de l’Etat. M’ayant pisté pendant de longues années, vous savez bien que l’honneur et l’intégrité sont une vieille tradition chez nous.
Eradiquer la police politique, est l’ultime raison de mon combat. Vous m’en donnez l’occasion, c’est la première et la dernière fois que je vous remercierai.
Vous avez voulu être célèbre, vous le serez.
Said Sadi
Je vous savais en mission commandée et attendait votre sortie. Je l’avais même annoncée sur le plateau de berbère télévision. Vous êtes chargé de maintenir le débat dans les caniveaux et de répandre la calomnie en instillant l’idée qu’il n’y a en Algérie aucun militant politique de conviction. Vieille tactique des polices politiques qui suggère que le changement est inutile dès lors que tous les acteurs politiques se valent.
Vous ne m’intéressez ni en tant qu’individu ni en tant que policier ; mais vous allez permettre au peuple algérien d’avoir enfin le procès entre un fils de la Soummam et un reliquat du malheur algérien : la sécurité militaire. Nous allons solder les comptes en suspens depuis 1957. Pour une fois, vous serez, à votre corps défendant, utile à la démocratie. Nous allons parler des biens de chacun. En tant qu’homme public, j’ai toujours été favorable à ce que les avoirs de chacun de nous soient portés à la connaissance de nos concitoyens. Mais nous allons aussi et surtout parler de votre carrière, de l’affaire Abou Nidal, des tortures d’octobre 88, des abus et crimes commis dans le silence et l’impunité, de vos accointances avec l’islamisme…C’est un beau et grand procès que vous offrez à notre peuple. Nécessaire, utile et attendu depuis toujours.
Capitaine Aboud,
Vous êtes un mauvais enquêteur et un homme habité par la pire des haines : celle qui croit pouvoir se nourrir de l’impunité. Vous en avez déjà trop dit. Préparez votre défense. Ma famille a dû, pour diverses raisons, dont celle d’échapper aux zombies de votre service n’est pas des moindres, changer plusieurs fois de résidence. A chaque déplacement, les miens vendaient l’appartement qu’ils occupaient pour pouvoir se loger à nouveau. C’est donc le même capital qui tourne depuis la première acquisition à ce jour.
Vous avez déjà produit un faux document accusant mon père d’être harki. Vous avez été condamné pour diffamation et à l’inverse de vos complices d’Echourouk vous n’avez même pas eu la dignité de payer votre amende. Les documents que vous pouvez présenter sont des actes datés sur des années différentes. Vous êtes capable de changer les dates et les noms des lieux. Prenez garde, vous n’aurez pas une justice que vos parrains pourront entraver pendant trois ans comme ce fut le cas à Alger.
Vos fiches vous permettent de vérifier que mes enfants vivant en France sont pour l’un, âgé de 42 ans, diplômé d’une grande école de commerce. La seconde, âgée de 39 ans est architecte et la dernière, âgée de 35 ans, est diplômée d’Euromed Marseille depuis plus de dix ans. Nous aurons l’occasion de découvrir les biens et les diplômes des vôtres.
Vous avez commis l’irréparable. L’auteur qui a prononcé les propos que vous avez lâché aujourd’hui « l’octroi de mon terrain d’Alger par Toufik et Bouteflika » à El Biar a été définitivement condamné pour diffamation à Paris pour ces mêmes élucubrations. Le policier que vous êtes aurait dû avoir la prudence de jeter un œil sur ma page facebook pour voir le jugement qui a sanctionné votre informateur. Pas de chance pour vous, l’acte d’achat jusqu’au dernier centimètre carré du terrain d’Alger est présent à la dix septième chambre, de même que celui du terrain vendu en Kabylie qui en recouvre le prix.
Quant à la maison d’Alger, construite à l’âge de soixante ans, je ne l’ai jamais complètement occupée et le prix de sa location me permet de rembourser mes dettes , de vivre sans demander la moindre assistance à qui que ce soit et de demeurer indépendant. Je l’ai construite avec mes économies, l’apport de mes enfants et les prêts bancaires dont vous auriez pu avoir les traces par l’intermédiaires de vos indicateurs.
Vous vous faites passer pour un démocrate après avoir sévi dans le cimetière algérien de la démocratie. Vous ne pouvez pas jouer, en plus, à monsieur propre. Votre tactique
est connue : salir pour pourrir le débat politique. La doctrine qu’emprunte votre boutique est tout aussi connue : mentez, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Vous êtes hors d’époque, de pays et d’approche.
Capitaine Aboud,
Au moment où vous pourchassiez les citoyens qui se battaient pour la démocratie dont vous usez et abusez aujourd’hui, votre service qui m’avait arbitrairement muté à Khenchela en 1981 m’avait accusé devant 400 praticiens de la wilaya de Tizi-Ouzou d’être un irréductible qui a refusé une villa et un cabinet médical à Alger. Je vous invite à lire ma réponse à cette indignité dans ma déclaration à la cour de sureté de l’Etat. M’ayant pisté pendant de longues années, vous savez bien que l’honneur et l’intégrité sont une vieille tradition chez nous.
Eradiquer la police politique, est l’ultime raison de mon combat. Vous m’en donnez l’occasion, c’est la première et la dernière fois que je vous remercierai.
Vous avez voulu être célèbre, vous le serez.
Said Sadi
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