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Ya Biladi. Maroc 28/09/2020
Le Maroc n'est pas seul à tenter une médiation entre les frères ennemis libyens. A quelques heures du lancement du 2e round du dialogue interlibyen à Bouznika, la crise est examinée également au pays d’Abdelfattah Al Sissi.
La station balnéaire d’Al Ghardaka accueille, à partir de ce lundi 28 septembre, une réunion entre les militaires de l’Ouest et de l’Est. Elle s’inscrit dans le cadre de la commission «5+5», mise en place après la conférence de Berlin du 19 janvier. Les Nations unies et la France se félicitent, d'ailleurs, de sa tenue.
Le rôle de l’Egypte dans la solution de la crise ne se limite pas au volet sécuritaire. Le Caire devrait abriter, vers la mi-octobre, un «congrès de réconciliation libyenne» avec la participation de chioukhs de tribus et de représentants de la société civile.
En cas de conclusion d’un accord à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’Etat et du Parlement de Tobrouk sur le partage des postes de souveraineté, la cérémonie de signature pourrait avoir lieu à Genève. La ville suisse a déjà accueillie, début septembre, une rencontre entre des représentants de partis politiques et d’acteurs associatifs libyens.
Parallèlement à ces initiatives de médiations qui fleurissent au Maroc, en Egypte et en Europe, l’Algérie ne perd pas espoir en une relance de sa «solution des pays voisins» de la crise libyenne. Son ministre des Affaires étrangères s’est rendu, ce lundi 28 septembre, à Tunis dans le cadre d’une «visite de travail» de vingt quatre heures.
A l’issue de ses entretiens avec le président tunisien, Kaïs Saïed et le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, Sabri Boukadoum a indiqué que les deux pays ont décidé de poursuivre leurs efforts «en vue d'une solution politique, loin des ingérences étrangères, à travers un dialogue global et constructif entre les Libyens eux-mêmes».
Quant au 2e round de Bouznika, il semble qu’il s’annonce sous de bons auspices. C’est du moins ce que laissent transparaitre les déclarations d’Issam Al Jahhani à la presse. Ce membre du Haut Conseil d’Etat a affirmé qu’il ne reste que quelques détails à régler.
Le Maroc n'est pas seul à tenter une médiation entre les frères ennemis libyens. A quelques heures du lancement du 2e round du dialogue interlibyen à Bouznika, la crise est examinée également au pays d’Abdelfattah Al Sissi.
La station balnéaire d’Al Ghardaka accueille, à partir de ce lundi 28 septembre, une réunion entre les militaires de l’Ouest et de l’Est. Elle s’inscrit dans le cadre de la commission «5+5», mise en place après la conférence de Berlin du 19 janvier. Les Nations unies et la France se félicitent, d'ailleurs, de sa tenue.
Le rôle de l’Egypte dans la solution de la crise ne se limite pas au volet sécuritaire. Le Caire devrait abriter, vers la mi-octobre, un «congrès de réconciliation libyenne» avec la participation de chioukhs de tribus et de représentants de la société civile.
En cas de conclusion d’un accord à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’Etat et du Parlement de Tobrouk sur le partage des postes de souveraineté, la cérémonie de signature pourrait avoir lieu à Genève. La ville suisse a déjà accueillie, début septembre, une rencontre entre des représentants de partis politiques et d’acteurs associatifs libyens.
Parallèlement à ces initiatives de médiations qui fleurissent au Maroc, en Egypte et en Europe, l’Algérie ne perd pas espoir en une relance de sa «solution des pays voisins» de la crise libyenne. Son ministre des Affaires étrangères s’est rendu, ce lundi 28 septembre, à Tunis dans le cadre d’une «visite de travail» de vingt quatre heures.
A l’issue de ses entretiens avec le président tunisien, Kaïs Saïed et le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, Sabri Boukadoum a indiqué que les deux pays ont décidé de poursuivre leurs efforts «en vue d'une solution politique, loin des ingérences étrangères, à travers un dialogue global et constructif entre les Libyens eux-mêmes».
Quant au 2e round de Bouznika, il semble qu’il s’annonce sous de bons auspices. C’est du moins ce que laissent transparaitre les déclarations d’Issam Al Jahhani à la presse. Ce membre du Haut Conseil d’Etat a affirmé qu’il ne reste que quelques détails à régler.