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Equilibre budgétaire de l'Algérie et petits prix pétroliers : L’insoluble équation

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  • Equilibre budgétaire de l'Algérie et petits prix pétroliers : L’insoluble équation

    Les cours du brut devraient rester cette année à leurs niveaux actuels, sauf aggravation de la situation sanitaire à travers le monde qui compliquerait la relance de l’économie mondiale, dont les prix en sont en partie dépendants. D’après une enquête de Reuters menée auprès d’une quarantaine d’analystes et experts, les cours du brut devraient évoluer cette année autour d’une moyenne de 42,48 dollars le baril, soit en baisse par rapport aux prévisions du mois derniers qui tablaient sur une moyenne de 42,75 dollars le baril de Brent.

    Reuters indique que les experts et les spécialistes ayant contribué à son enquête s’attendent, en revanche, à ce que les prix du pétrole grimpent l’année prochaine pour évoluer autour d’une moyenne de 50,41 dollars le baril de Brent. Pour ce qui est de la référence américaine, le WTI a évolué autour de 38,70 dollars en moyenne cette année, contre une moyenne de 38,82 prévue en août. Les prévisions pour l’an prochain s’établissent à 38,20 dollars le baril, très insuffisant pour un rebond du schiste américain, lequel dépend d’une bonne rentabilité du baril. A 50,41 dollars le baril du Brent, l’équilibre budgétaire de bien de pays exportateurs de pétrole est remis en cause, nécessitant un prix supérieur à 70 dollars le baril pour de nombreux pays membres de l’Opep. Les mesures de limitation de la production prises par l’Opep+ ont, certes, aidé à éviter une chute drastique des cours, mais peinent jusqu’ici à faire remonter les prix au-delà de 50 dollars le baril. Côté demande, l’enquête de Reuters table sur une baisse de 8 à 9,8 millions de barils cette année. La détérioration de la consommation mondiale de pétrole sous l’effet de la reprise du Covid-19 en Europe inquiète les investisseurs, alors que l’offre est amenée à croître dans les mois à venir avec le retour sur le marché de la Libye, ce qui fait surgir les mauvais souvenirs du mois d’avril lorsque les niveaux de stockage d’or noir avaient flirté avec leurs limites, entraînant une chute des cours. Les barils de Brent et de WTI dévissaient car la tendance générale à la baisse provoquée par la crise sanitaire décourage les espoirs de reprise de la demande.

    Il n’y a pas qu’en Europe et en Chine que la demande pétrolière est en baisse. En août, les importations de pétrole au Japon ont plongé de 26%, ce qui illustre l’impact de la pandémie, alors qu’aux Etats-Unis un risque imminent de licenciements massifs dans le secteur aérien se fait sentir, signe d’une demande qui mettrait du temps pour pouvoir rebondir. Ces prévisions pour le moins sombres et inquiétantes font trembler les plus solides parmi les membres de l’Opep, dont l’Arabie saoudite qui voit son déficit budgétaire atteindre des niveaux inégalés cette année. Selon les projections du Fonds monétaire international, l’équilibre budgétaire de l’Algérie tient à un prix du pétrole au-dessus de 157,2 dollars, alors que les comptes extérieurs ne peuvent s’équilibrer qu’avec un prix du Brent au-dessus de 112,2 dollars le baril. L’équilibre budgétaire devient ainsi une équation insoluble avec les niveaux actuels de prix. Cette faiblesse des cours du brut devrait entrainer une forte hausse des déficits budgétaire et courant, alors que les besoins de financement évoluent crescendo en ces temps de croissance négative et des risques de faillites et de destructions d’emplois en cascade. La loi de finances complémentaire 2020 tablait sur un déficit budgétaire de 1.976,9 milliards de dinars, soit -10,4% du Produit intérieur brut, et un solde négatif de -18,8 milliards de dollars de la balance des paiements en 2020.

    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L'Algérie aurait pu commencer à modernier l'Etat algérien, à développer son économie et à réduire fortement sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures dès le début des années 2000. En 2020 et face à la pandémie Covid19 et ses conséquences (chute du prix du pétrole, récession liée au confinement...etc), l'Algérie se serait alors retrouvée dans une situation financière solide qui lui permetterait de faire face à la pandémie sur de bonnes bases économiques et financières.

    Mais au lieu de faire tout cela, les mafieux du cartel ANP/FLN ont saboté l'Algérie avec une gestion mafieuse de l'Etat algérien, une dilapidation massive de l'argent public et un verrouillage politique total de l'Algérie sur fond de culte de la personnalité du mafieux Bouteflika.

    Au début 2019, les mafieux du cartel ANP/FLN se préparaient littéralement à offrir un 5e mandat à un zombie qui a été absent de la scène politique depuis 2013. L'Algérie avait ainsi atteint les abysses de la décadence politique et morale à cause du cartel mafieux ANP/FLN. Résultat: l'Algérie se retrouve en 2020 avec l'un des pires déficits budgétaires du monde (-20%).

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