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Incident de la Cour d’Alger : le bras de fer juges-avocats persiste

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  • Incident de la Cour d’Alger : le bras de fer juges-avocats persiste

    Après les précisions du président du Syndicat national des magistrats (SNM) Isaâd Mabrouk concernant l’incident survenus durant le procès de Mourad Oulmi, c’est autour de la section syndicale des magistrats de la cour d’Alger, de livrer sa version des faits.

    Dans un communiqué publié mardi dernier, la section a regretté les « incidents survenus le 24 septembre dernier lors du procès de certains prévenus impliqués dans des affaires de corruption ». Rappelons ici qu’il s’agit des altercations entre le bâtonnier d’Alger Abdelmadjid Sellini et le juge de l’audience du procès de Mourad Oulmi le jeudi 24 septembre dernier.

    La section syndicale des magistrats de la cour d’Alger a ajouté que « le bâtonnier d’Alger a demandé le report de l’audience, ce qui a été refusé, mais Me Sellini s’est livré à des comportements qui ont été notifiés par le greffier ».

    Suite à cela, il a été reproché à Me Sellini « d’avoir perturbé la séance, d’avoir tenu des propos inappropriés au président du tribunal, et d’avoir donné un coup de pied à la porte de la chambre d’audience », lit-on dans le communiqué.

    « Le syndicat proclame sa solidarité totale aux instances de la première chambre pénale, condamne les agissements qui ont engendré cette situation, appelle les autorités à protéger les magistrats durant l’exercice de leur fonction », ajoute encore la même source.

    La réponse n’a pas tardé à venir de l’Ordre des avocats d’Alger, qui a riposté dans un communiqué durant la même journée. « Les communiqués du Syndicat des magistrats et de sa section d’Alger comportent un grand nombre de contrevérités visant à présenter le collectif de défense comme défendant des intérêts catégoriels », lit-on dans le communiqué.

    L’Ordre des avocats d’Alger dénonce ajoute que « ce qui a été rapporté dans le communiqué de la section syndicale d’Alger, évoquant de supposés témoignages, comporte des menaces implicites de poursuites à l’encontre du représentant du collectif de défense ». « L’Ordre se réserve le droit de déposer plainte pour falsification de documents officiels en cas de témoignages consignés en dehors de l’audience et en l’absence de la défense », ajoute la même source.

    Rédaction d’Algerie-360
    JEUDI 1 OCTOBRE 2020 À 14:30
    dz(0000/1111)dz
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