Grièvement blessé dans l’assaut de l’Airbus A300, à Marignane le 26 décembre 1994, l'adjudant-chef Thierry Prungnaud avait tué trois des quatre preneurs d’otages avant de tomber à son tour. C’est toujours, 25 ans plus tard, l’opération de référence du GIGN.
Les médecins le garderont trois mois à l’hôpital – il subira 19 anesthésies générales – pour le remettre sur pied. Et sauveront son bras, particulièrement atteint.
Retiré dans la Vienne, Thierry Prungnaud a tourné la page. Il s’est ainsi investi dans la gestion d’une salle de sport. Mais les années passant, l’ancien gendarme souffre de plus en plus de ses anciennes blessures.
Résultat: il y a six ans, il demandait une révision de sa pension.
Mais le ministère de la Défense rejette en 2016 sa demande. Pour les autorités, l’aggravation de l’état de santé du gendarme n’est pas suffisante pour faire droit à sa demande. Thierry Prungnaud saisit alors le tribunal des pensions, une juridiction depuis supprimée. Le contentieux a été transféré depuis vers les tribunaux administratifs.
“Il déplore une aggravation d’un certain nombre d’infirmités pour lesquels il est pensionné”, précise son avocate, Me Aïda Moumni. Une demande pour l’instant toujours pas entendue. Pour les autorités, l’aggravation de l’état de santé du gendarme n’est pas suffisante pour faire droit à sa demande.
Source : L'Essor
Les médecins le garderont trois mois à l’hôpital – il subira 19 anesthésies générales – pour le remettre sur pied. Et sauveront son bras, particulièrement atteint.
Retiré dans la Vienne, Thierry Prungnaud a tourné la page. Il s’est ainsi investi dans la gestion d’une salle de sport. Mais les années passant, l’ancien gendarme souffre de plus en plus de ses anciennes blessures.
Résultat: il y a six ans, il demandait une révision de sa pension.
Mais le ministère de la Défense rejette en 2016 sa demande. Pour les autorités, l’aggravation de l’état de santé du gendarme n’est pas suffisante pour faire droit à sa demande. Thierry Prungnaud saisit alors le tribunal des pensions, une juridiction depuis supprimée. Le contentieux a été transféré depuis vers les tribunaux administratifs.
“Il déplore une aggravation d’un certain nombre d’infirmités pour lesquels il est pensionné”, précise son avocate, Me Aïda Moumni. Une demande pour l’instant toujours pas entendue. Pour les autorités, l’aggravation de l’état de santé du gendarme n’est pas suffisante pour faire droit à sa demande.
Source : L'Essor
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