Depuis 9h, heure de Paris, décalage horaire oblige, les bureaux de vote sont fermés en Nouvelle-Calédonie, les jeux sont faits. Plus de 180.000 électeurs de cet archipel français, colonisé en 1853, étaient appelés à voté ce dimanche pour ou contre l'indépendance. Deux ans après le référendum de 2018, la participation à ce scrutin était forte, presque 50% à la mi journée et les files d'attente s'allongeaient devant les bureaux de vote.
Ce référendum, comme le premier, s'inscrit dans un processus de décolonisation entamé en 1988 par les accords de Matignon. 10 ans plus tard l'accord de Nouméa, a institué un rééquilibrage économique et géographique en faveur des Kanaks, population autochtone du territoire, et un partage du pouvoir politique, même si les inégalités sociales restent importantes.
Dans l'archipel à 18 000 km de Paris, une victoire du "oui" parait peu probable, mais les partisans de l'indépendance espèrent qu'un nouveau vote d'ici 2022 sera organisé.
Par Laurence Alexandrowicz
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