- Eric Zemmour: les journalistes de CNews condamnent ses propos sur les mineurs isolés
MÉDIAS - Prendre une fois de plus ses distances. Alors qu’une enquête a été ouverte ce jeudi 1er octobre par le parquet de Paris après une sortie d’Éric Zemmour sur le plateau de Cnews, les journalistes de la chaîne ont dénoncé ses propos dans un communiqué.
“Nous, journalistes de Cnews, ne sommes pas Éric Zemmour. Nous sommes une rédaction”, commence le communiqué diffusé notamment sur Twitter. ”À ce titre, par l’intermédiaire de la société des rédacteurs, nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par Éric Zemmour sur notre antenne”. Ce dernier officie du lundi au jeudi dans l’émission “Face à l’info”, présentée par Christine Kelly.
Évoquant le travail des journalistes pour “livrer la meilleure information possible”, les auteurs du texte semblent redouter un éventuel appel au boycott. Ils demandent ainsi à ne “pas payer pour les propos” du polémiste. “Boycotter notre chaîne, c’est boycotter le travail d’une rédaction qui ne se résume pas à la pensée d’un seul homme”, expliquent-ils.
Les journalistes de Cnews ne sont pas les seuls à se désolidariser du polémiste. Ceux du Figaro, avec qui Eric Zemmour collabore également, ont également diffusé un communiqué. “Ces propos entachent déjà la réputation du Figaro (...) Nous les condamnons”, peut-on lire avant un rappel à la Charte d’indépendance et de déontologie du média. Les auteurs appellent ainsi leur direction à appliquer ces mêmes règles de déontologie au chroniqueur.
Dans un débat animé par la journaliste Christine Kelly et dédié à la question des mineurs isolés après l’attentat devant les ex-locaux de Charlie Hebdo, Éric Zemmour a déclaré mercredi soir: “Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent”.
Des propos qui interviennent moins d’une semaine après qu’il a écopé de 10.000 euros d’amende pour “injure et provocation à la haine”, conséquence de sa diatribe lors du rassemblement d’extrême-droite de septembre 2019 baptisé “Convention de la droite”.
Pour ces derniers propos, le parquet de Paris a ouvert ce jeudi une enquête pour “provocation à la haine raciale” et “injures publiques à caractère raciste” et une plainte a été déposée par SOS Racisme.
Yahoo.fr
MÉDIAS - Prendre une fois de plus ses distances. Alors qu’une enquête a été ouverte ce jeudi 1er octobre par le parquet de Paris après une sortie d’Éric Zemmour sur le plateau de Cnews, les journalistes de la chaîne ont dénoncé ses propos dans un communiqué.
“Nous, journalistes de Cnews, ne sommes pas Éric Zemmour. Nous sommes une rédaction”, commence le communiqué diffusé notamment sur Twitter. ”À ce titre, par l’intermédiaire de la société des rédacteurs, nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par Éric Zemmour sur notre antenne”. Ce dernier officie du lundi au jeudi dans l’émission “Face à l’info”, présentée par Christine Kelly.
Évoquant le travail des journalistes pour “livrer la meilleure information possible”, les auteurs du texte semblent redouter un éventuel appel au boycott. Ils demandent ainsi à ne “pas payer pour les propos” du polémiste. “Boycotter notre chaîne, c’est boycotter le travail d’une rédaction qui ne se résume pas à la pensée d’un seul homme”, expliquent-ils.
Les journalistes de Cnews ne sont pas les seuls à se désolidariser du polémiste. Ceux du Figaro, avec qui Eric Zemmour collabore également, ont également diffusé un communiqué. “Ces propos entachent déjà la réputation du Figaro (...) Nous les condamnons”, peut-on lire avant un rappel à la Charte d’indépendance et de déontologie du média. Les auteurs appellent ainsi leur direction à appliquer ces mêmes règles de déontologie au chroniqueur.
Dans un débat animé par la journaliste Christine Kelly et dédié à la question des mineurs isolés après l’attentat devant les ex-locaux de Charlie Hebdo, Éric Zemmour a déclaré mercredi soir: “Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent”.
Des propos qui interviennent moins d’une semaine après qu’il a écopé de 10.000 euros d’amende pour “injure et provocation à la haine”, conséquence de sa diatribe lors du rassemblement d’extrême-droite de septembre 2019 baptisé “Convention de la droite”.
Pour ces derniers propos, le parquet de Paris a ouvert ce jeudi une enquête pour “provocation à la haine raciale” et “injures publiques à caractère raciste” et une plainte a été déposée par SOS Racisme.
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