Annonce

Réduire
Aucune annonce.

BENBOUZID À «LSA DIRECT» À PROPOS DES CAS DE PALUDISME : La situation est parfaitement maîtrisée»

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • BENBOUZID À «LSA DIRECT» À PROPOS DES CAS DE PALUDISME : La situation est parfaitement maîtrisée»

    Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a confirmé une nouvelle fois la tendance baissière, ou du moins « stable », de la pandémie de Covid-19, qui continue de suivre une courbe qui fléchit et qui augure une amélioration pour les prochains mois.
    Massiva Zehraoui- Alger (Le Soir) - Faisant le point sur les dernières évolutions inhérentes à la propagation du Covid-19 en Algérie, le professeur Abderrahmane Benbouzid s’est montré, hier dimanche, à l’occasion de son intervention dans l’émission hebdomadaire du Soir d’Algérie «LSA direct», un tantinet « optimiste », quant à une amélioration de la situation sanitaire dans les prochaines semaines. «J’ai espoir que la situation s’améliore davantage», a-t-il souligné, en affirmant que malgré l’effet yoyo qui la caractérise ces trois derniers jours, la courbe épidémique en Algérie s’est nettement « stabilisée » et ce, depuis un certain moment maintenant. « C’est une courbe en dents de scie, mais tous les indicateurs démontrent que la tendance est baissière et ça continue », précise-t-il. Abderrahmane Benbouzid rappellera d’ailleurs qu’en un laps de temps assez court, « le nombre de cas de Covid-19 a pu passer de la barre des 600 cas à 160 cas par jour ». Il ajoutera que ces données épidémiologiques mettent l’Algérie dans une position plutôt « enviable », en comparaison à d’autres pays limitrophes. L’invité de l’émission insiste toutefois sur le mot d’ordre « vigilance », qui doit être continuellement appliqué, peu importe l’évolution des choses. Il ne manquera pas, dans ce registre, d’attirer l’attention sur un certain « relâchement » de la part des citoyens, concernant l’application des mesures barrières.

    «La tendance baissière n’est pas liée au manque de tests»
    Répondant aux doutes qui semblent ronger une grande partie de l’opinion publique quant à la véracité des chiffres dévoilés quotidiennement par le ministère de la Santé, en rapport avec le virus, le professeur Benbouzid a certifié que « nous importons plus de tests de dépistage aujourd’hui ». Il a relevé dans ce sens que la « population oublie souvent que les résultats des tests prennent beaucoup de temps ». Il fera par ailleurs état de l’existence de « 35 sites de tests de dépistage du Covid-19 à l’échelle nationale ». Il a également annoncé que son département a signé une convention avec le ministère de l’Enseignement supérieur, qui lui permettra de « se doter de 24 nouveaux sites de tests ».
    Abderrahmane Benbouzid a , en revanche, expliqué qu’aucun pays ne teste suffisamment sa population. « Nulle part dans le monde on ne teste massivement », a-t-il insisté. Il se félicite tout de même du travail qui a été fourni dans ce sens par tous les acteurs concernés, estimant que « les efforts ont payé » et qu’on le constate de visu aujourd’hui.

    «La reprise de toute activité se fera progressivement»
    Interpellé sur les dates toujours indéterminées des rentrées scolaire et universitaires, au moment où une probable reprise des activités sportives a été annoncée, Abderrahmane Benbouzid souligne qu’en supposant que les compétitions reprennent, « il faut garder à l’esprit que le processus se fera très progressivement ». Cela vaut, poursuit-il, pour tous les secteurs d’activité, faisant comprendre que les mesures de restrictions qui prévalent en ce moment n’ont aucunement pour but « de punir le citoyen, mais de répondre à une situation d’urgence ».
    Dans le même registre, l’intervenant considère que la question de la rentrée scolaire et de la rentrée universitaire est un volet beaucoup plus délicat, tant il concerne des millions d’enfants et d’étudiants, mentionnant le fait que les établissements scolaires ainsi que les universités sont des espaces clos. Il tient, cela dit, à rassurer qu’un protocole sanitaire pointu et bien étudié accompagnera la reprise des cours. « On prévoit notamment l’application du système de la double vacation dans les établissements scolaires », précise-t-il, en faisant également part de la mise en place d’un schéma exceptionnel et non moins universel, en vue d’anticiper d’éventuels imprévus. « Nous tenons aussi compte de ce qui se fait dans d’autres pays et des conseils de l’Unesco », ajoutera-t-il.

    «L’Algérie est un pays indemne du paludisme»
    La récente apparition de près de 1 000 cas de paludisme dans cinq wilayas du sud de l’Algérie a également été au menu de l’interview. Si la situation peut a priori faire peur à plus d’un, notamment dans un contexte sanitaire toujours inquiétant, le professeur Benbouzid affirme, lui, que la situation est sous contrôle, et qu’il n’y a pas lieu de s’affoler. « La situation est tout à fait gérable », a-t-il indiqué. Apportant plus de précisions sur la situation, il a éclairé : « Nous avons là des cas importés aussi bien par des Africains qui sont entrés que des Algériens qui étaient en déplacement dans des pays à risques.»
    Abderrahmane Benbouzid fait savoir que l’Algérie a été classée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant un pays « indemne de paludisme ». Il rappelle que des aides ont été dernièrement acheminées par avion de l’Algérie vers le Niger suite aux intempéries qui ont touché le pays. Autre élément, le responsable du secteur de la santé évoque une période un peu propice à la propagation du paludisme, soit au mois de septembre, en sachant par ailleurs qu’il y a eu beaucoup de pluie. Il rassure que le moustique qui est le principal vecteur de transmission de cette infection ne survit pas au-dessous d’une température de 21°C. Abderrahmane Benbouzid a affirmé qu’en ce qui concerne la prise en charge des malades, « la situation est parfaitement maîtrisée », ajoutant que les équipes d’épidémiologistes et de médecins sont sur le terrain ». Il garantit également que les médicaments destinés au traitement du paludisme « ne manquent pas et n’ont jamais manqué ».
    M. Z.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
Chargement...
X