Par Feriel Nourine -7 octobre 2020
reporters.dz
La réalisation du port Centre d’El Hamdania, à Cherchell, coûtera entre 5 et 6 milliards de dollars, selon l’étude préliminaire, a fait savoir le ministre des Transports, Hani Lazhar. Ce dernier a rappelé que la méga infrastructure portuaire sera raccordée à une ligne ferroviaire qui s’étendra jusqu’aux capitales des pays africains situés aux frontières Sud du pays.
Cette structure stratégique se chargera du traitement de 6,5 millions de conteneurs et 25,7 millions tonnes de marchandises/an et sera destinée au commerce maritime national, tout en étant un axe d’échanges au niveau régional, a-t-il poursuivi.
Depuis le mois de juin dernier, le projet du port d’El Hamdania fait reparler de lui, cinq années après son lancement marqué par des dysfonctionnements et des polémiques autour de ce chantier dont les travaux sont au point de départ. Fin septembre dernier, le président de la République est revenu à la charge pour instruire sur la nécessité d’intensifier les contacts avec le bureau d’étude chinois chargé de cette réalisation. Mais ce n’est qu’au mois de juin dernier que le dossier de ce mégaprojet a été rouvert, lorsque l’ex-ministre des Travaux publics et des Transports, Farouk Chiali, avait annoncé qu’il allait être réexaminé.
Une opération qui ne devait pas se limiter au seul lieu d’implantation du port et ses dépendances, avait-il indiqué lors d’une sortie sur la wilaya de Tipasa, précisant que cette option concerne «tous ses aspects socio-économique et stratégique, jusqu’à son impact au volet agricole». En ce sens, M. Chiali avait évoqué «les besoins en infrastructures requis par ce mégaprojet, dont une ligne ferroviaire et une autoroute».
S’agissant du projet de contournement de la ville de Cherchell, une voie express de plus de 18 km, avec sept ouvrages d’art, le retard de réalisation a encore été abordé, alors que les engagements des entreprises en charge ont été fixés». En juin dernier, le taux d’avancement des travaux de contournement était estimé à 98%, et le retard constaté concernait alors un tronçon de 1 300 m, englobant un viaduc permettant de contourner la ville de Sidi Ghilès, est-il signalé.
Pour rappel, le projet du port Centre d’El-Hamdania avait provoqué des vagues de suspicions dès son lancement pour de nombreux motifs. En plus des soupçons qui pesaient sur les bureaux d’études qui se sont relayés depuis pour sa concrétisation, le projet compte pour principaux initiateurs Ali Haddad et les frères Kouninef, qui se trouvent actuellement en prison dans une série d’affaires ayant participé à mettre à genoux le pays sur le plan économique. Par ailleurs, ce projet a été constamment remis en cause pour l’atteinte qu’il porte à l’environnement, notamment à la biodiversité marine d’El Hamdania.
Lors du bref passage de Abdelamdjid Tebboune à la tête du Gouvernement, en 2017, Ali Haddad avait été mis en demeure par le ministère des Travaux publics et menacé d’être écarté de ce projet. Mais l’actuel Président de la République n’avait pas alors tardé à être écarté de son poste, faisant les frais des attaques des hommes d’affaires appartenant au clan des Bouteflika.
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La réalisation du port Centre d’El Hamdania, à Cherchell, coûtera entre 5 et 6 milliards de dollars, selon l’étude préliminaire, a fait savoir le ministre des Transports, Hani Lazhar. Ce dernier a rappelé que la méga infrastructure portuaire sera raccordée à une ligne ferroviaire qui s’étendra jusqu’aux capitales des pays africains situés aux frontières Sud du pays.
Cette structure stratégique se chargera du traitement de 6,5 millions de conteneurs et 25,7 millions tonnes de marchandises/an et sera destinée au commerce maritime national, tout en étant un axe d’échanges au niveau régional, a-t-il poursuivi.
Depuis le mois de juin dernier, le projet du port d’El Hamdania fait reparler de lui, cinq années après son lancement marqué par des dysfonctionnements et des polémiques autour de ce chantier dont les travaux sont au point de départ. Fin septembre dernier, le président de la République est revenu à la charge pour instruire sur la nécessité d’intensifier les contacts avec le bureau d’étude chinois chargé de cette réalisation. Mais ce n’est qu’au mois de juin dernier que le dossier de ce mégaprojet a été rouvert, lorsque l’ex-ministre des Travaux publics et des Transports, Farouk Chiali, avait annoncé qu’il allait être réexaminé.
Une opération qui ne devait pas se limiter au seul lieu d’implantation du port et ses dépendances, avait-il indiqué lors d’une sortie sur la wilaya de Tipasa, précisant que cette option concerne «tous ses aspects socio-économique et stratégique, jusqu’à son impact au volet agricole». En ce sens, M. Chiali avait évoqué «les besoins en infrastructures requis par ce mégaprojet, dont une ligne ferroviaire et une autoroute».
S’agissant du projet de contournement de la ville de Cherchell, une voie express de plus de 18 km, avec sept ouvrages d’art, le retard de réalisation a encore été abordé, alors que les engagements des entreprises en charge ont été fixés». En juin dernier, le taux d’avancement des travaux de contournement était estimé à 98%, et le retard constaté concernait alors un tronçon de 1 300 m, englobant un viaduc permettant de contourner la ville de Sidi Ghilès, est-il signalé.
Pour rappel, le projet du port Centre d’El-Hamdania avait provoqué des vagues de suspicions dès son lancement pour de nombreux motifs. En plus des soupçons qui pesaient sur les bureaux d’études qui se sont relayés depuis pour sa concrétisation, le projet compte pour principaux initiateurs Ali Haddad et les frères Kouninef, qui se trouvent actuellement en prison dans une série d’affaires ayant participé à mettre à genoux le pays sur le plan économique. Par ailleurs, ce projet a été constamment remis en cause pour l’atteinte qu’il porte à l’environnement, notamment à la biodiversité marine d’El Hamdania.
Lors du bref passage de Abdelamdjid Tebboune à la tête du Gouvernement, en 2017, Ali Haddad avait été mis en demeure par le ministère des Travaux publics et menacé d’être écarté de ce projet. Mais l’actuel Président de la République n’avait pas alors tardé à être écarté de son poste, faisant les frais des attaques des hommes d’affaires appartenant au clan des Bouteflika.
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