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(Agence Ecofin) - Pour faire face à la montée des attentats terroristes en Afrique, l’ONU va implanter au Maroc un centre de lutte contre le terrorisme. Premier du genre sur le continent, il sera chargé d’élaborer des formations relatives à la paix et la sécurité et adaptées aux besoins des Etats.
L’Organisation des Nations unies (ONU) a signé le 6 octobre, un accord de siège avec le Maroc pour implanter un bureau programme pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique.
L’accord consenti pour le compte du Bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT, United nations Office of Counter-Terrorism) a été signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita (photo), et le secrétaire général adjoint de l'ONU à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov.
Premier du genre en Afrique, le centre va renforcer la capacité des Etats africains à lutter contre le terrorisme à travers la formation. Il proposera des programmes de formation sur la lutte antiterroriste, le maintien de l’ordre, la gestion de la sécurité aux frontières, la prévention de la présence de radicaux, et les droits de l’Homme dans la lutte contre le terrorisme.
Les formations seront adaptées aux besoins des Etats africains, complémentaires aux différentes initiatives lancées par eux. Il s’agit avant tout de coordonner les actions de riposte pour les rendre plus efficaces.
Cet accord intervient dans un contexte de résurgence de plus en plus inquiétante des actions terroristes en Afrique, plus précisément au Sahel et en Afrique de l’Est, et plus récemment en Afrique australe.
Au 30 juin 2020, plus de 4100 attentats terroristes ont été enregistrés pour près de 12 507 morts. Le nombre d’attentats est en hausse de 31% par rapport à 2019, et le nombre de décès a augmenté de 26%.
Face à cette montée du terrorisme en Afrique, la demande de formation spécialisée dans le domaine s’est multipliée alors que l’offre reste insuffisante. Généralement, la lutte antiterroriste est enseignée comme un module dans les écoles de guerre et les centres de formation au maintien de la paix.
Il existe cependant des initiatives de formation à l’instar du Programme de bourses égyptien à l’intention des pays du Sahel ou encore les formations courtes du Centre international de maintien de la paix Kofi Annan. De plus, un projet entre la France et la Côte d’Ivoire devrait aboutir cette année à l’ouverture d’une académie internationale de lutte contre le terrorisme.
Vanessa Ngono Atangana
L’Organisation des Nations unies (ONU) a signé le 6 octobre, un accord de siège avec le Maroc pour implanter un bureau programme pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique.
L’accord consenti pour le compte du Bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT, United nations Office of Counter-Terrorism) a été signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita (photo), et le secrétaire général adjoint de l'ONU à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov.
Premier du genre en Afrique, le centre va renforcer la capacité des Etats africains à lutter contre le terrorisme à travers la formation. Il proposera des programmes de formation sur la lutte antiterroriste, le maintien de l’ordre, la gestion de la sécurité aux frontières, la prévention de la présence de radicaux, et les droits de l’Homme dans la lutte contre le terrorisme.
Les formations seront adaptées aux besoins des Etats africains, complémentaires aux différentes initiatives lancées par eux. Il s’agit avant tout de coordonner les actions de riposte pour les rendre plus efficaces.
Cet accord intervient dans un contexte de résurgence de plus en plus inquiétante des actions terroristes en Afrique, plus précisément au Sahel et en Afrique de l’Est, et plus récemment en Afrique australe.
Au 30 juin 2020, plus de 4100 attentats terroristes ont été enregistrés pour près de 12 507 morts. Le nombre d’attentats est en hausse de 31% par rapport à 2019, et le nombre de décès a augmenté de 26%.
Face à cette montée du terrorisme en Afrique, la demande de formation spécialisée dans le domaine s’est multipliée alors que l’offre reste insuffisante. Généralement, la lutte antiterroriste est enseignée comme un module dans les écoles de guerre et les centres de formation au maintien de la paix.
Il existe cependant des initiatives de formation à l’instar du Programme de bourses égyptien à l’intention des pays du Sahel ou encore les formations courtes du Centre international de maintien de la paix Kofi Annan. De plus, un projet entre la France et la Côte d’Ivoire devrait aboutir cette année à l’ouverture d’une académie internationale de lutte contre le terrorisme.
Vanessa Ngono Atangana
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