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PSA Peugeot Citroën supprime 4 800 emplois

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  • PSA Peugeot Citroën supprime 4 800 emplois

    Il n'y aura pas de plan social chez PSA Peugeot Citroën. Le groupe, qui a annoncé hier la suppression de 4 800 emplois sur 122 000 cette année en France, aura recours aux départs volontaires et ne remplacera pas tous les salariés partant à la retraite.

    Ces 4 800 emplois viennent s'ajouter aux 10 000 suppressions de postes annoncées par Jean-Martin Folz, l'ancien président du groupe, en septembre dernier. Elles touchaient essentiellement les ouvriers de production intérimaires. Cette fois, cette catégorie n'est pas concernée. Christian Streiff, le nouveau patron du groupe, cherche à alléger les coûts fixes de l'entreprise. Il s'attaque donc aux « fonctions support ».

    Dans le détail, 1 800 postes d'ouvriers professionnels (maintenance, logistique...) seront supprimés, ainsi que 1 800 postes d'agents de maîtrise et 1 200 emplois de cadres et d'ingénieurs. Ce qui signifie que les sièges sociaux de PSA, Peugeot et Citroën sont notamment concernés, ainsi que les six centres de recherche et développement français.

    Le coût financier des suppressions d'emplois n'a pas encore été dévoilé. La direction doit définir précisément les modalités retenues avec ses partenaires sociaux, lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire, convoqué le 9 mai prochain. Néanmoins cette annonce était attendue, puisque direction et syndicats ont signé le 6 avril un plan de gestion de prévisionnel de l'emploi et des compétences (GPEC), permettant la mise en place de telles mesures.

    Redimensionner l'entreprise

    Elle s'inscrit en ligne directe avec les récentes déclarations de Christian Streiff qui soulignait les surcapacités de PSA, dimensionné pour produire 4 millions de véhicules par an et qui en vend effectivement 3,4 millions. Au-delà de ces chiffres, cela correspond aussi à la volonté du nouveau patron de réduire les coûts de production de l'entreprise. Or, dans la construction automobile, ce sont les coûts fixes qui pèsent le plus. En s'attaquant ainsi aux fonctions dites « non productives » de l'entreprise, il marque une première avancée en ce sens.

    Au-delà de cette initiative, Christian Streiff ne désespère pas d'accroître sensiblement les ventes du groupe. Il dévoilera en septembre prochain son plan stratégique pour l'entreprise. Il portera sur l'implantation du groupe dans de nouveaux marchés, comme l'Inde, l'annonce de nouveaux modèles ou encore d'autres coopérations industrielles. Entre-temps, aux alentours de l'assemblée générale du 23 mai, Christian Streiff devrait aussi avoir présenté les conclusions des dix équipes transverses mises en place dans le cadre du plan « Cap 2010 » et dont la mission est de « rendre l'entreprise plus dynamique ».

    Reste à voir comment cette nouvelle sera accueillie par les candidats. La grève de l'usine PSA d'Aulnay (93) avait fait parler d'elle lors du premier tour de la présidentielle. Pas moins de cinq candidats, dont Ségolène Royal, s'étaient rendus sur le site.

    Par Le figaro

  • #2
    C'est une très bonne chose, PSA croyait encore à une production majoritairement en France contrairement à renault qui a joué la bonne carte. Cette crise va enfin obliger PSA a se tourner vers les pays Low Cost de l'industrie automobile comme l'Europe de l'est, le Maroc, la Tunisie, ou encore l'Egypte.

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