La fin de non recevoir catégorique d'Alger : ni la nouvelle guerre libyenne, ni le déploiement des bases de l'OTAN aux portes de l'Algérie, ni les manœuvres de déstabilisation sur les frontières n'ont rien fait, Alger reste droit dans ses bottes, pas de reconnaissance de l'entité sioniste. Il y a quelques heures juste avant que le président Tebboun balaie d'un revers de main les illusions des Etats-Unis de voir l'Algérie "normaliser" avec Israël et ce, dans le sillage des pays sans histoire que sont les mini États du golfe Persique, le Maroc et la marine américaine ont mené le 15 septembre un exercice naval conjoint pour, ont-ils dit, " améliorer l'interopérabilité entre les deux alliés". "L’exercice a consisté à renforcer les capacités des partenaires et à remettre à niveau des unités de la marine royale du Maroc afin de pouvoir intercepter des navires dans la zone d’exclusion économique (ZEE)." Mais en Algérie, personne n'a été dupe : les USA ont ainsi tenu à menacer l'Algérie.
En effet, l'exercice était également axé sur des scénarios d'homme à la mer simulés et des liens de communication entre les navires et un hélicoptère MH-60S, affecté à l'Escadron de combat d'hélicoptères de la mer (HSC) 28. Et les marins américains ont exécuté des opérations aériennes, fournissant des communications, des images visuelles et un soutien aux opérations de recherche et de sauvetage. Si on met ces agissements aux côtés des informations selon lesquelles les USA projettent d'occuper une base navale au Maroc, cela fait un paquet particulièrement "intéressant" visant à mettre sous pression l'Algérie. Mais c'est sans compter que l'Etat algérien avec une longue histoire de lutte pour la liberté et l'indépendance n'est pas du genre à se laisser intimider.
Le président algérien Abdelmajid Tebboune a, vivement, dénoncé l’accord de compromis signé par les Emirats arabes unis et Bahreïn avec Israël. « Nous constatons qu’il y a une sorte de ruée vers la normalisation. Nous n’y participerons pas et nous ne la cautionnons pas », a-t-il dit lors d’une rencontre avec des responsables des médias. Il a réaffirmé la position de l’Algérie envers la question palestinienne : « Pour nous et la nation algérienne, la cause palestinienne reste une cause sacrée. »
Réitérant le principe que la cause palestinienne est une cause sacrée, essentielle, « la mère de toutes les causes », le président algérien estime que cette cause « ne connaîtra de solution qu’avec un État palestinien dans les frontières de 1967 avec El Qods comme capitale ».
Il a indiqué que « si l’instauration de cet État est annoncée officiellement, la crise du Moyen-Orient connaîtra une solution. La clé du Moyen-Orient est la cause palestinienne ». Royal pied de nez à l'adresse de l'Amérique!
21 septembre 2020
SOURCE: FRENCH PRESS TV
En effet, l'exercice était également axé sur des scénarios d'homme à la mer simulés et des liens de communication entre les navires et un hélicoptère MH-60S, affecté à l'Escadron de combat d'hélicoptères de la mer (HSC) 28. Et les marins américains ont exécuté des opérations aériennes, fournissant des communications, des images visuelles et un soutien aux opérations de recherche et de sauvetage. Si on met ces agissements aux côtés des informations selon lesquelles les USA projettent d'occuper une base navale au Maroc, cela fait un paquet particulièrement "intéressant" visant à mettre sous pression l'Algérie. Mais c'est sans compter que l'Etat algérien avec une longue histoire de lutte pour la liberté et l'indépendance n'est pas du genre à se laisser intimider.
Le président algérien Abdelmajid Tebboune a, vivement, dénoncé l’accord de compromis signé par les Emirats arabes unis et Bahreïn avec Israël. « Nous constatons qu’il y a une sorte de ruée vers la normalisation. Nous n’y participerons pas et nous ne la cautionnons pas », a-t-il dit lors d’une rencontre avec des responsables des médias. Il a réaffirmé la position de l’Algérie envers la question palestinienne : « Pour nous et la nation algérienne, la cause palestinienne reste une cause sacrée. »
Réitérant le principe que la cause palestinienne est une cause sacrée, essentielle, « la mère de toutes les causes », le président algérien estime que cette cause « ne connaîtra de solution qu’avec un État palestinien dans les frontières de 1967 avec El Qods comme capitale ».
Il a indiqué que « si l’instauration de cet État est annoncée officiellement, la crise du Moyen-Orient connaîtra une solution. La clé du Moyen-Orient est la cause palestinienne ». Royal pied de nez à l'adresse de l'Amérique!
21 septembre 2020
SOURCE: FRENCH PRESS TV
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