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Procès Mme Maya

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    Le procès de Mme Maya s’est tenu hier au tribunal de Chéraga : Une dizaine de hauts responsables attendus à la barre



    Salima Tlemcani
    08 octobre 2020 à 11 h 04 min
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    Le procès de Mme Maya s’est ouvert hier au tribunal de Chéraga. D’emblée cette femme, présentée comme la fille cachée du Président déchu, nie tous les faits qui lui sont reprochés. Elle reconnaît avoir été aidée par le Président déchu, qui a instruit Mohamed Rougab, son secrétaire particulier de régler son problème. Elle reconnaît aussi avoir bénéficié d’une protection policière personnelle et devant sa villa à Moretti, mais aussi les services de la police pour dresser ses deux chiens… ainsi que deux femmes de ménage et deux chauffeurs, payés par le ministère du Travail…
    Après trois renvois le procès de la mystérieuse «Mme Maya», de son vrai nom Zoulikha Nechnach, s’est ouvert hier au tribunal de Chéraga, où les journalistes ont été privés de leurs micros et de leurs téléphones portables.
    Des mesures inexpliquées qui ont suscité la colère des confrères sans pour autant faire reculer les nombreux policiers qui ont investi les lieux, très tôt dans la matinée, pour réduire au maximum les conditions de travail des professionnels des médias.
    En tout, une dizaine de prévenus, dont l’ex-patron de la police, Abdelghani Hamel, l’ex-ministre du Travail et ancien wali de Chlef et de Annaba, Mohamed Ghazi, et son fils Chafiâ, son ancien chef du protocole, Mustapha Boutaleb, Miloud Benaiche, l’ex-ministre des Transports et ancien wali d’Oran, Abdelghani Zaalane, Belkacem Bensmina, Karim Goujil et Mohamed Cherif, dit Siousiou, en situation de fuite ainsi que les deux filles Mme Maya, Imène et Farah, sont concernés par cette affaire.




    Tous doivent répondre de plusieurs chefs d’inculpation dont «trafic d’influence», «abus de fonction», «blanchiment d’argent», «incitation d’agents publics pour l’obtention d’indus avantages», «corruption», «octroi d’indus avantages» et «violation de la réglementation des changes».
    Dès l’ouverture de l’audience, le magistrat décide de faire la jonction des deux dossiers, l’un instruit par le tribunal de Chéraga et l’autre par la Cour suprême.
    Puis c’est au tour de la défense de s’engager dans une bataille judiciaire liée principalement à l’état de santé de Mohamed Ghazi. Les avocats de ce dernier réclament la troisième expertise réalisée à la demande du magistrat conseiller de la Cour suprême lors de l’instruction. «Pourquoi n’avons-nous pas reçu le rapport de cette expertise ? Nous ne voulons pas de renvoi de l’affaire.
    Notre souci est de respecter l’article 1 du code de procédure pénale qui garantie un procès équitable pour le prévenu. Si les médecins disent qu’il est apte à être jugé, le procès se poursuit. Mais s’il dit le contraire, Ghazi ne peut être jugé. C’est un problème de conscience. Le tribunal peut désigner un expert immédiatement pour constater l’état de santé du prévenu et décider sur place.»


    D’autres avocats abondent dans le même sens, avant que le bâtonnier de Blida n’appuie la demande de la défense de Ghazi. Le magistrat suspend l’audience pour délibérer puis revient après plus de deux heures, pour poursuivre l’audience, prétextant le fait que l’expertise du Dr Ali Bacha, neurologue, ne fait pas mention de maladies mentale (Parkinson).
    La défense conteste et continue à réclamer le rapport d’expertise du psychiatre. «Le rapport est mentionné mais n’a pas été remis. Nous voulons le lire et nous en avons le droit. Convoquez ce psychiatre pour qu’il nous dise où se trouve son rapport et qu’il nous étatablisse l’état du prévenu. Durant toute son incarcération, il était à l’infirmerie. S’il n’était pas malade, il ne serait pas transféré», déclare l’avocat de Mohamed Ghazi.
    L’affaire mise sous le coude durant 26 mois
    Le juge se retire une seconde fois et après une demi-heure, il décide de poursuivre l’affaire en acceptant la convocation séance tenante d’une psychiatre. Il fait l’appel des prévenus et d’une dizaine de témoins, dont Mohamed Rougab, l’ancien secrétaire particulier du Président déchu, et des officiers de police. Les avocats de Ghazi reviennent à la charge. .....
    « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.
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