Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le procès de «Mme Maya» s’est ouvert hier «Hamel m’envoyait un policier pour dresser mon chien»

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le procès de «Mme Maya» s’est ouvert hier «Hamel m’envoyait un policier pour dresser mon chien»

    On la surnommait la «princesse de Moretti» ou la fille cachée de Abdelaziz Bouteflika. Elle avait surpris par son ascension sociale fulgurante, sa capacité à quitter en un rien de temps son univers de simple couturière de quartier, pour se projeter dans la cour des grands, avant d’être arrêtée et incarcérée pour obtention d’indus privilèges et transfert illégal de devises. Mme Maya a comparu hier au tribunal de Chéraga…
    Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Le procès débute en milieu de matinée, avec les traditionnelles interventions des membres de la défense qui soulèvent un très gros problème : Mohamed Ghazi, ex-ministre du Travail, inculpé et incarcéré, «n’est plus en possession de ses facultés pour répondre aux questions qui lui sont posées et donc se défendre», affirment ses avocats. Ils font savoir qu’il souffre de la «maladie de Parkinson, de troubles de l’équilibre, de sérieux troubles de la mémoire» et exigent une expertise urgente de son état de santé physique et mental. «Trois expertises en la matière avaient été effectuées, déclarent encore ces derniers, mais elles n’ont pas été versées au dossier».
    Le président de la cour écoute les doléances des avocats, puis se tourne vers le prévenu et lui pose la question de savoir s’il désirait être jugé. L’ancien ministre du Travail est au box des accusés, très amaigri, fatigué. Il répond «oui», mais ses avocats insistent sur le fait que celui-ci ne sait pas ce qu’il dit. Le magistrat décide de lever la séance pour trancher cette affaire. Une heure plus tard, il annonce sa décision d’accéder à la demande de la défense et de faire amener un médecin qui se chargera de l’expertise physique et mentale du prévenu. Pas question, pour autant, de renvoyer une nouvelle fois le jugement, le procès s’ouvre.

    Des montants astronomiques dévoilés
    Nechnach Zoulikha Chafika, surnommée Mme Maya, est appelée à la barre. La «blonde de Moretti», a la chevelure dissimulée sous un foulard blanc et le corps enfoui dans une longue djellaba. Après la lecture des charges retenues à son encontre, elle nie tous les faits qui lui sont reprochés, et tout lien particulier avec Mohamed Ghazi. «J’ai été dirigée vers Ghazi par l’ex-conseiller de la présidence de la République afin qu’il m’aide à acquérir un terrain à Chlef pour l’édification d’un parc d’attractions», dit-elle. Avant d’ajouter que Abdelaziz Bouteflika l’avait orientée vers Mohamed Rougab une seule fois. Le juge entame une série de questions. La première a trait au «trésor» trouvé à son domicile lors d’une perquisition effectuée par les services de sécurité. La prévenue garde le silence, le juge énumère : «Ils ont trouvé 9,5 milliards de centimes, 270 000 euros, 30 000 dollars et une quantité d’or.»
    Selon les éléments contenus dans l’enquête, il est noté que la perquisition avait permis de mettre la main sur vingt kilos d'or, évalués à vingt milliards de centimes. Nechnach Zoulikha Chafika hésite également dans ses réponses, lorsque le magistrat lui demande de s’exprimer au sujet de la garde rapprochée, mise à sa disposition par Abdelghani Hamel, ainsi que la multitude de caméras de surveillance placées dans sa maison.
    Mme Maya nie avoir fait l’objet de traitement particulier de la part de l’ancien responsable de la DGSN, et soutient que les caméras avaient été placées car sa maison avait déjà été cambriolée auparavant. «Hamel m’envoyait un policier pour dresser mon chien», ajoute la mise en cause. Nouvelle question du juge : «Vous êtes-vous présentée aux cadres du gouvernement comme étant la fille de Abdelaziz Bouteflika» ? La prévenue nie. Le magistrat relance : «Quelle était donc votre qualité pour entretenir des relations qui ont autant duré avec les cadres du gouvernement et de la présidence de la République ? Réponse de Mme Maya : «Je n’avais rien à voir avec le monde de la politique, ce qui me liait à eux, c’étaient les affaires.»

    Les filles de Mme Maya au juge : «ma mère souffre de troubles de mémoire»
    Les filles de la principale prévenue sont à leur tour appelées à la barre. L’une comme l’autre offrent l’image de jeunes femmes très éprouvées et craignant surtout pour la santé de leur mère. «Elle est épuisée nerveusement et souffre de troubles de mémoire. Elle oublie énormément, il y a risque qu’elle fasse des déclarations compromettantes sans savoir ce qu’elle dit», soutiennent-elles.
    Imène est interrogée au sujet du terrain inscrit en son nom à Chlef et sur lequel a été construit le fameux parc d’attractions. La prévenue affirme ne pas être en possession de tous les détails qui ont permis l’acquisition de cette parcelle de terre, mais indique au juge qu’elle avait «un associé qui s’est, par la suite, retiré, mais que Ghazi s’est chargé de lui trouver un autre associé. Il travaille dans les travaux publics». Imène est poursuivie pour blanchiment d’argent, transfert illégal de devises, infraction au change et obtention d’indus avantages. Lorsque le juge lui demande de s’exprimer au sujet des sommes d’argent trouvées dans leur domicile, elle reprend, à peu de termes près, la version livrée durant l’enquête. Sa mère avait, dit-elle, été sollicitée par une connaissance pour des projets d'ouverture de supérettes à Oran, et elle fait donc encore appel à Mohamed Ghazi qui affirmait considérer Abdelghani Zaâlane comme un frère. Ce dernier ne refuse pas de recevoir les personnes recommandées, au moment où il occupe la fonction de wali de Chlef. Quelques jours plus tard, Mme Maya reçoit la visite d'un voisin, Yahiaoui Mohamed, actuellement en fuite. Sa fille Imène l'accueille, il lui demande de prendre un carton contenant des marchandises. Le carton contient en réalité dix milliards de centimes, une offrande des entrepreneurs d’Oran, lui fait savoir, ensuite, Yahiaoui. Il quitte le domicile mais revient en début de soirée, fouille dans le carton et emmène avec lui une grosse somme d'argent. Il prétend qu'il s'agit là d'un emprunt et promet de revenir. «Il a ramené de l’argent mais ma mère l’a appelé pour lui demander de le reprendre. Yahiaoui a dit qu’il allait revenir le lendemain matin, mais le soir, ce sont les services de sécurité qui sont venus.» Les faits en question se sont déroulés en 2017. À cette époque, la mère et ses deux filles ont été interpellées et laissées en garde à vue durant neuf jours avant d’être relâchées. Le dossier a été rouvert en été 2019. Farah, la seconde fille de Mme Maya, est auditionnée à son tour. Elle nie tous les faits qui lui sont reprochés. Il est bientôt 18 heures.
    Le médecin assermenté auprès du tribunal de Chéraga a achevé la visite médicale du prévenu. Il fait savoir à la cour que l’état de santé de l’ex-ministre du Travail s’est détérioré depuis sa dernière visite. Le président du tribunal lève la séance, et des informations contradictoires circulent au sujet de la décision que pourrait prendre la cour au sujet de Ghazi.
    Des auditions importantes sont prévues durant la soirée. D’anciens ministres attendent leur tour : Abdelghani Zaâlane, ancien ministre des Travaux publics, Abdelghani Hamel, Mohamed Ghazi et son fils Chafik… L’affaire Mme Maya a valu de grosses pertes au Trésor public : 1 234 663 449 DA. Les indus avantages accordés aux prévenus par les anciens responsables cités sont évalués à 700 000 000 DA.
    Les pertes liées à l’infraction au change et transfert illégal de devises s’élèvent, quant à elles, à 1 234 663 449 08 DA.
    A. C.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Hamel hseb la police melk yemah
    Un gars comme ça a failli être candidat à la présidentielle

    Commentaire


    • #3
      il doit payer autant que ouyahia et sellal sinon plus
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

      Commentaire


      • #4
        Voici l'article de elwatan.com que j'ajoute à la suite du post 1 de ACAPULCO :

        Le procès de Mme Maya s’est tenu hier au tribunal de Chéraga : Une dizaine de hauts responsables attendus à la barre






        elwatan.com
        SALIMA TLEMCANI 08 OCTOBRE 2020 À 11 H 04 MIN

        Le procès de Mme Maya s’est ouvert hier au tribunal de Chéraga. D’emblée cette femme, présentée comme la fille cachée du Président déchu, nie tous les faits qui lui sont reprochés. Elle reconnaît avoir été aidée par le Président déchu, qui a instruit Mohamed Rougab, son secrétaire particulier de régler son problème. Elle reconnaît aussi avoir bénéficié d’une protection policière personnelle et devant sa villa à Moretti, mais aussi les services de la police pour dresser ses deux chiens… ainsi que deux femmes de ménage et deux chauffeurs, payés par le ministère du Travail…

        Après trois renvois le procès de la mystérieuse «Mme Maya», de son vrai nom Zoulikha Nechnach, s’est ouvert hier au tribunal de Chéraga, où les journalistes ont été privés de leurs micros et de leurs téléphones portables.

        Des mesures inexpliquées qui ont suscité la colère des confrères sans pour autant faire reculer les nombreux policiers qui ont investi les lieux, très tôt dans la matinée, pour réduire au maximum les conditions de travail des professionnels des médias.

        En tout, une dizaine de prévenus, dont l’ex-patron de la police, Abdelghani Hamel, l’ex-ministre du Travail et ancien wali de Chlef et de Annaba, Mohamed Ghazi, et son fils Chafiâ, son ancien chef du protocole, Mustapha Boutaleb, Miloud Benaiche, l’ex-ministre des Transports et ancien wali d’Oran, Abdelghani Zaalane, Belkacem Bensmina, Karim Goujil et Mohamed Cherif, dit Siousiou, en situation de fuite ainsi que les deux filles Mme Maya, Imène et Farah, sont concernés par cette affaire.

        Tous doivent répondre de plusieurs chefs d’inculpation dont «trafic d’influence», «abus de fonction», «blanchiment d’argent», «incitation d’agents publics pour l’obtention d’indus avantages», «corruption», «octroi d’indus avantages» et «violation de la réglementation des changes».

        Dès l’ouverture de l’audience, le magistrat décide de faire la jonction des deux dossiers, l’un instruit par le tribunal de Chéraga et l’autre par la Cour suprême.

        Puis c’est au tour de la défense de s’engager dans une bataille judiciaire liée principalement à l’état de santé de Mohamed Ghazi. Les avocats de ce dernier réclament la troisième expertise réalisée à la demande du magistrat conseiller de la Cour suprême lors de l’instruction. «Pourquoi n’avons-nous pas reçu le rapport de cette expertise ? Nous ne voulons pas de renvoi de l’affaire.

        Notre souci est de respecter l’article 1 du code de procédure pénale qui garantie un procès équitable pour le prévenu. Si les médecins disent qu’il est apte à être jugé, le procès se poursuit. Mais s’il dit le contraire, Ghazi ne peut être jugé. C’est un problème de conscience. Le tribunal peut désigner un expert immédiatement pour constater l’état de santé du prévenu et décider sur place.»

        D’autres avocats abondent dans le même sens, avant que le bâtonnier de Blida n’appuie la demande de la défense de Ghazi. Le magistrat suspend l’audience pour délibérer puis revient après plus de deux heures, pour poursuivre l’audience, prétextant le fait que l’expertise du Dr Ali Bacha, neurologue, ne fait pas mention de maladies mentale (Parkinson).

        La défense conteste et continue à réclamer le rapport d’expertise du psychiatre. «Le rapport est mentionné mais n’a pas été remis. Nous voulons le lire et nous en avons le droit. Convoquez ce psychiatre pour qu’il nous dise où se trouve son rapport et qu’il nous étatablisse l’état du prévenu. Durant toute son incarcération, il était à l’infirmerie. S’il n’était pas malade, il ne serait pas transféré», déclare l’avocat de Mohamed Ghazi.

        L’affaire mise sous le coude durant 26 mois

        Le juge se retire une seconde fois et après une demi-heure, il décide de poursuivre l’affaire en acceptant la convocation séance tenante d’une psychiatre. Il fait l’appel des prévenus et d’une dizaine de témoins, dont Mohamed Rougab, l’ancien secrétaire particulier du Président déchu, et des officiers de police. Les avocats de Ghazi reviennent à la charge.

        Ils soulèvent de nombreuses interrogations sur la mise sous le coude de l’affaire durant 26 mois, depuis la perquisition par les éléments de la sécurité intérieure, «qui n’avaient même pas la qualité de la police judiciaire pour intervenir, au mois de février 2017, jusqu’au mois d’avril 2019, où les gendarmes n’ont fait que copier les procès-verbaux d’audition, (de février 2017 à avril 2019), depuis la perquisition Pourquoi une attente aussi longue, alors qu’il n’y a aucune justification dans le dossier. Donnez-nous une seule raison. Tous les procès-verbaux sont nuls».

        Le président décide de joindre la demande de la défense à l’examen du fond du dossier et appelle Mme Maya à la barre. Habillée d’une djellaba noire, la tête recouverte d’une écharpe en dentelle blanche, elle rejette tous les faits qui lui sont reprochés. «J’ai travaillé toute ma vie pour gagner de l’argent. Est-ce que c’est interdit de s’enrichir ?» dit-elle en pleurs au juge, qui l’interroge sur sa relation avec Mohamed Ghazi.

        Elle perd la voix et le magistrat insiste : «Comment l’avez-vous connu ?» La prévenue semble perdue et le président lui rafraichît la mémoire. «Vous connaissiez le Président…», lance-t-il. Elle répond : «J’ai été le voir pour m’aider à régler le problème d’un projet que j’avais entamé à Chlef. Il était l’ami de mon père.»

        Le président l’interroge sur sa relation avec Mohamed Rougab, et après une longue hésitation, elle déclare l’avoir «rencontré une ou deux fois. La première fois, c’était sur instruction du Président». Mme Maya explique que ce projet de parc d’attraction avait été engagé en 2004, lorsque Mohamed Ghazi était wali de Chlef. Elle lui a affecté l’assiette et commencé les travaux. Depuis, dit-elle, une relation amicale a été nouée entre les deux.

        Advertisements

        Le magistrat : «A chaque fois, vous faites appel à lui pour avoir des terrains. Comment avez-vous eu tous ces biens ?» Mme Maya : «Je suis Algérienne. J’ai le droit d’avoir des biens. Je ne comprends pas cet acharnement…» Elle éclate en sanglots et sa fille tente de la calmer, mais en vain. Le juge l’interroge sur ses associés et la prévenue perd la voix. «Vous aviez des associés sur papier et d’autres formellement.» Elle nie.

        Il la relance : «Vous vous présentiez comme la fille du Président….» Mme Maya : «Ce n’est pas vrai !» Elle nie avoir intervenu pour un quelconque service, mais reconnaît que lors de la perquisition, les services de sécurité lui ont confisqué la somme de 95 millions de dinars sans pour autant être capable de donner les montants en devise ( 30 000 dollars et 70 000 euros), ni la quantité des bijoux (17 kg).

        L’interrogatoire est très superficiel. Le juge ne semble pas maîtriser le dossier et se limite à lire le contenu des procès-verbaux d’audition. «Qu’avez-vous à dire à propos des deux femmes de ménage et des deux chauffeurs mis à votre disposition et payés par le ministère du Travail ?»

        Elle confirme, en précisant qu’elle donnait un salaire de 30 000 DA aux femmes de ménage. Sur sa relation avec Abdelghani Hamel, elle explique qu’elle date du vol de sa villa à Moretti. Il lui a été présenté par Mohamed Ghazi.

        Le magistrat : «Il a mis à votre disposition une protection personnelle et devant la maison ?» Mme Maya : «Non, ils étaient en service dehors. Ils ne m’accompagnaient pas.» Le juge : «C’est également lui qui vous a placé les caméras de surveillance ?» Mme Maya : «J ai fait appel à quelqu’un que j’ai payé, mais je ne me rappelle pas son nom ni le montant.» Le magistrat : «Il a également mis à votre disposition un officier de la brigade canine pour dresser vos deux chiens, dont un caniche ?» La prévenue reste sans voix.

        Sur les transferts d’importantes sommes en devise vers l’étranger pour acheter des biens, elle nie avoir été aidée par un policier à l’aéroport d’Alger, qui lui permettait de passer par le salon d’honneur sans fouille. «J’ai vendu des biens pour acheter ces maisons. Je suis malade. Je ne peux pas tenir debout.

        Il m’aidait juste pour m’éviter l’attente», dit-elle. Le président lui fait savoir que ses déclarations au niveau de l’enquête préliminaire et celles de ses deux filles se rejoignent, mais elle persiste et déclare avoir signé sous la pression les procès-verbaux sans lire les contenus.

        A 19 ans, Imène avait sa propre affaire et deux appartements…

        Durant tout l’interrogatoire, elle fait mine de ne pas comprendre l’arabe, et ses avocats interviennent à chaque fois pour traduire les questions. Elle continue à nier et à se présenter en victime, avant de rejoindre le box et céder sa place à sa fille Farah, qui d’emblée rejette toutes les inculpations.

        Elle dénonce les circonstances de son arrestation en 2017 et déclare qu’elle avait été menacée de ne pas voir sa mère si elle ne signait pas les procès-verbaux. «Je les ai signés sans lire leur contenu…», disait-elle sans cesse lorsque le magistrat la confronte à ses aveux.

        Elle affirme connaître Hamel et Ghazi, qui sont venus, selon elle «deux ou trois fois à la maison». Elle nie tous les autres faits avant que le juge n’appelle sa sœur Imène, qui avait obtenu un terrain pour réaliser un projet mort-né.

        Le juge l’interroge sur le parc d’attractions de Chlef, qui était à son nom avant qu’un associé n’entre dans le capital, puis prenne le tout à la fin. Elle avait à peine 19 ans lorsque ce terrain de 5000 m2, relevant du domaine forestier, lui a été octroyé vers la fin de 2004 par le wali de Chlef, alors Mohamed Ghazi, sur recommandation de Mohamed Rougab, lui-même instruit par le président déchu. «J’étais gérante au début.

        Cela demandait beaucoup d’argent. Il y a eu un associé, puis j e me suis retirée. Pour le deuxième projet, j’ai pu avoir un terrain, mais il n’a pas été réalisé…», déclare-t-elle en reconnaissant avoir bénéficié de deux logements.

        La psychiatre arrive au tribunal et le juge lui demande de constater l’état de santé de Mohamed Ghazi. L’audience est encore une fois suspendue. A la reprise, la psychiatre affirme qu’elle n’a pas pu ausculter le prévenu, parce qu’on lui a dit de ne pas le faire.

        La défense demande à prendre acte de ces déclarations qu’elle juge très graves et demande à la psychiatre à quelle autorité elle l’a remis. La psychiatre affirme avoir transmis le document au magistrat conseiller de la Cour suprême, et évoque la maladie chronique assez grave de l’ex-ministre, qui s’est détériorée selon elle.

        Les avocats tiennent à ce que Mohamed Ghazi soit examiné, mais le magistrat refuse. Il lève encore l’audience durant plus d’une heure et revient pour déclarer que le procès se poursuit. L’audience se poursuivait tard dans la soirée et reprendra aujourd’hui avec les autres prévenus…

        Commentaire


        • #5
          un policier pour dresser mon chien
          ...

          Commentaire


          • #6
            Elle reconnaît aussi avoir bénéficié d’une protection policière personnelle et devant sa villa à Moretti, mais aussi les services de la police pour dresser ses deux chiens… ainsi que deux femmes de ménage et deux chauffeurs, payés par le ministère du Travail…
            Arfa3 rassek ya bbah !!

            Commentaire

            Chargement...
            X