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Environ 150 milliards d'euros d'actifs devraient être relocalisés en France

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  • Environ 150 milliards d'euros d'actifs devraient être relocalisés en France

    Environ 150 milliards d'euros d'actifs devraient être relocalisés en France d'ici fin 2020, selon Villeroy de Galhau, président de la Banque de France.

    Capital Publié le 08/10/2020 à 9h25 Mis à jour le 08/10/2020 à 13h20

    Un montant colossal d'actifs devrait être relocalisé en France d'ici fin 2020, sur fond de Brexit, annonce la Banque de France. Son gouverneur François Villeroy de Galhau évoque une somme de 150 milliards d'euros d'actifs. Ce montant comprend le rapatriement "d'actifs de groupes français en provenance de leurs succursales au Royaume-Uni" et ceux de 43 entités autorisées "à assurer la continuité de leurs activités en France", a détaillé la Banque de France en clôture du forum de Paris Europlace, organisme de représentation de la place financière française.

    "En outre, 31 entités, principalement des sociétés d'investissement, ont fait une demande d'agrément en France et leurs projets sont actuellement examinés par l'ACPR", l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, qui régule les banques et assurances, a-t-il ajouté. Mais une "poignée de petites entreprises" particulièrement dans les paiements, la monnaie électronique et l'investissement "doivent immédiatement accélérer le processus au risque de se retrouver prises au dépourvu en janvier" lors de la sortie effective du Royaume-Uni de l'Union européenne (Brexit), a-t-il prévenu.

    >> A lire aussi - Le Brexit fera du Royaume-Uni un “joueur de seconde zone”, selon l’Union européenne

    Le banquier central français est également revenu sur le risque systémique posé par les chambres de compensation londoniennes, assurant la sécurité d'une majeure partie des transactions entre acheteurs et vendeurs en Europe. Pour éviter toute déstabilisation financière, la Commission européenne a permis aux marchés financiers européens de continuer à utiliser temporairement les chambres de compensation londoniennes au-delà de la période de transition post-Brexit jusqu'au 30 juin 2022.

    "Compte tenu de la taille et de la concentration de certains de ces services de compensation, miser sur un statu quo ne serait pas un pari gagnant", a développé M. Villeroy de Galhau, pour qui "une relocalisation rapide est dans l'intérêt de tous les participants". "Il est primordial de remédier aux risques pour la stabilité financière d’une trop grande dépendance vis-à-vis des chambres de compensation du Royaume-Uni", a-t-il estimé. La réimplantation de cette activité sur le continent dépendra aussi de "l'attractivité de l'offre de compensation" proposés par les acteurs de l'UE "afin de favoriser l’émergence d’un nouveau +pool+ de liquidité", d'après le banquier central.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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