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L'État sioniste face à une crise économique sans précédent

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  • L'État sioniste face à une crise économique sans précédent

    Israël ne parvient plus à maîtriser l'épidémie de coronavirus et enregistre désormais le 3ème taux de mortalité par habitant au monde. Le gouvernement a décrété un confinement au moins jusqu’au 14 octobre, un risque pour une économie déjà mal en point

    Chaque samedi soir, devant la résidence du Premier ministre à Jérusalem, des milliers de personnes viennent manifester et exiger la démission de Benyamin Netanyahou. Ces opposants au Premier ministre israélien sont mobilisés depuis des mois. Mais la crise économique liée au coronavirus leur a donné un nouvel élan. Des citoyens frappés de plein fouet par le chômage et la précarité viennent les rejoindre.

    " Je viens d'un kibboutz de Beer Sheva dans le sud du pays. Tous les samedis soir je viens manifester ici avec mon mari. Au-delà des problèmes de société, il y a maintenant des problèmes de santé à cause du corona qui cause de graves difficultés financières " .

    Cette manifestante rajoute : "On a l'impression que le gouvernement se préoccupe de ses intérêts et ne s'occupe pas des citoyens."

    Le tourisme au point mort

    Le coronavirus touche durement Israël. Modèle lors de la première vague, le pays compte aujourd'hui un nombre record de personnes contaminées, notamment parmi les Juifs orthodoxes et les citoyens arabes. Un nouveau confinement à été imposé. Le pays reste fermé à la plupart des autres pays du monde. L'activité touristique est au point mort. Autrefois bondées, les ruelles de la vieille ville de Jérusalem n'ont jamais été aussi vides.

    " Il n'y a personne à cause du Corona. Il n'y a pas de touriste ni de gens d'ici. Ils ont fermé le mur des lamentations, ils ont fermé le Saint-Sépulcre
    un commerçant".

    Le secteur du tourisme fait vivre des milliers de personnes en Israël. Dans le souk de Jérusalem, les boutiques restées ouvertes attendent désespérément les clients. " La mosquée al-Aksa, des fois elle est ouverte, des fois elle est fermée. Même pendant l'Intifada on n'est pas tombé aussi bas. Au moins l'économie fonctionnait, pas comme maintenant."

    Les Israéliens sont plus inquiets que jamais

    Le mur des lamentations a été divisé en plusieurs espaces abritant une vingtaine de personnes seulement. Les strictes mesures de confinement imposées par le gouvernement ont entraîné une précarité inédite en Israël.
    Certaines organisations de bienfaisance qui distribuent de la nourriture aux nécessiteux, enregistrent une explosion de la demande.

    " Beaucoup de personnes ont été mises en chômage partiel et beaucoup d'établissements scolaires ont fermé. Et de très nombreux enfants se retrouvent dans des foyers dans lesquels l'argent ne rentre plus. Employée d’une organisation de bienfaisance ".

    "C'est cela notre priorité, donner à manger aux enfants que leur famille ne peut pas nourrir. C'est incroyable le nombre de cas difficiles que nous voyons. Surtout des enfants et des personnes âgées.

    Israël est le pays de l'OCDE qui compte le plus de travailleurs indépendants. Cette crise est venue souligner les carences de l'Etat-providence israélien.

    Alors que le gouvernement vient de décider un reconfinement, les Israéliens sont plus inquiets que jamais pour leur avenir. Malgré son histoire mouvementée, le pays n'avait jamais connu une telle crise.

    France3

  • #2
    C'est une excellente nouvelle, et on s’espère qu'il s'effondrera complètement

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