Vers un ÉTAT VOYOU:
Empêchés de défendre des HIRAKISTES à TIZI OUZOU, 2 AVOCATS Kader Houali et Sofiane Dekkal dénoncent des MENACES et un harcèlement POLICIERs CONTRE EUX
Dans un communiqué publié sur leurs pages Facebook, les avocats et défenseurs des droits humains, Kader Houali et Sofiane Dekkal, ont dénoncé «un harcèlement policier» dont ils ont victimes dans l’exercice de leur fonction, «digne des pratiques de la Gestapo, que rien ne justifie, si ce n’est l’excès de zèle des exécutants des ordres des promoteurs de ‘’la nouvelle Algérie’’».
Ils affirment également avoir été «empêchés de défendre leur client, à savoir Lounes Hamzi placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Sidi M’hamed».
«Après le mandat d’arrêt émis contre le militant Lounes Hamzi et son placement en garde à vue dans les locaux de la brigade de la gendarmerie de la ville de Tizi Ouzou, nous nous sommes présentés, ce matin, au niveau du tribunal de la même ville pour en savoir plus sur les chefs d’inculpation retenus contre notre client et assurer sa défense par conséquent, car il devait être présenté devant le procureur», relatent-ils.
Selon eux «un dispositif sécuritaire impressionnant a été placé aux alentours du tribunal de Tizi Ouzou. Après une longue attente, le procureur nous a informé que notre client est transféré au tribunal de Sidi M’hamed, tribunal qui a émis le mandat d’arrêt. À l’extérieur du tribunal, les membres de sa famille et ses quelques amis venus le soutenir, étaient embarqués par des policiers vers le commissariat. Ils seront relâchés l’après-midi».
Les avocats poursuivent : «nous, qui devons défendre notre client, avons décidé de prendre la route d’Alger en direction du tribunal de Sidi M’hamed. À la sortie de la ville, nous nous sommes rendus compte que nous étions pris en filature par une voiture banalisée, une Polo blanche.
À la sortie de la ville de DBK à quelques encablures du barrage fixe de Tadmait, le chauffeur du véhicule qui nous filait, nous faisait des appels de phares nous demandant de stationner avec insistance.
Nous obtempérons sans broncher, ayant pris connaissance que c’était des policiers en civil. Deux personnes descendent du véhicule et nous demandent sèchement de rebrousser chemin sans nous décliner les raisons de cette outrageante directive, malgré notre insistance. ‘’Vous n’allez pas rentrer à Alger, et si vous vous entêtez, vous assumez vos responsabilités’’ nous a lâché l’un d’eux».
Pour Me Kader Houali et Me Sofiane Dekkal, il s’agissait d’une «une mise en garde aux allures d’une menace sérieuse».
s’interrogent-ils,
avant de décider de ne prendre aucun risque tout en faisant appel à un confrère qui assurera la défense de leur client, Me Abdelmoumen Chadi en l’occurrence.
«Ce dernier nous informe plus tard que le chef d’inculpation retenu contre Lounes Hamzi est l’atteinte à l’unité nationale, après un mandat d’arrêt ‘’international’’», qui selon les avocats est une «aberration judiciaire puisque notre client est résident en Algérie et n’a jamais quitté le pays».
Si les avocats ont fini par assurer une défense à leur client, leur mésaventures ne s’arrêtent pas pour autant.
«À notre retour à la ville de Tizi Ouzou, le harcèlement n’en finit pas. D’autres flics en civil nous ont suivis sans nous lâcher des yeux», rapportent-ils encore, ajoutant que ces «intimidations gravissimes nous renseignent sur la volonté des nouveaux maîtres de céans de museler les avocats après avoir envoyé derrière les barreaux des journalistes et des militants politiques qui avaient exprimé des opinions divergentes».
«Des pratiques honteuses d’une époque révolue, que les gardiens du temple veulent revisiter pour asseoir leur hégémonie et légaliser le viol de la souveraineté populaire du 12 décembre 2019, et instaurer un climat de terreur en vue de faire passer le référendum du 1er novembre pour la révision constitutionnelle», estiment- ils. Et de préciser qu’ils ont informé le bâtonnier de Tizi Ouzou sur ces pratiques.
Source : L'Avant Garde Algerie
Empêchés de défendre des HIRAKISTES à TIZI OUZOU, 2 AVOCATS Kader Houali et Sofiane Dekkal dénoncent des MENACES et un harcèlement POLICIERs CONTRE EUX
Dans un communiqué publié sur leurs pages Facebook, les avocats et défenseurs des droits humains, Kader Houali et Sofiane Dekkal, ont dénoncé «un harcèlement policier» dont ils ont victimes dans l’exercice de leur fonction, «digne des pratiques de la Gestapo, que rien ne justifie, si ce n’est l’excès de zèle des exécutants des ordres des promoteurs de ‘’la nouvelle Algérie’’».
Ils affirment également avoir été «empêchés de défendre leur client, à savoir Lounes Hamzi placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Sidi M’hamed».
«Après le mandat d’arrêt émis contre le militant Lounes Hamzi et son placement en garde à vue dans les locaux de la brigade de la gendarmerie de la ville de Tizi Ouzou, nous nous sommes présentés, ce matin, au niveau du tribunal de la même ville pour en savoir plus sur les chefs d’inculpation retenus contre notre client et assurer sa défense par conséquent, car il devait être présenté devant le procureur», relatent-ils.
Selon eux «un dispositif sécuritaire impressionnant a été placé aux alentours du tribunal de Tizi Ouzou. Après une longue attente, le procureur nous a informé que notre client est transféré au tribunal de Sidi M’hamed, tribunal qui a émis le mandat d’arrêt. À l’extérieur du tribunal, les membres de sa famille et ses quelques amis venus le soutenir, étaient embarqués par des policiers vers le commissariat. Ils seront relâchés l’après-midi».
Les avocats poursuivent : «nous, qui devons défendre notre client, avons décidé de prendre la route d’Alger en direction du tribunal de Sidi M’hamed. À la sortie de la ville, nous nous sommes rendus compte que nous étions pris en filature par une voiture banalisée, une Polo blanche.
À la sortie de la ville de DBK à quelques encablures du barrage fixe de Tadmait, le chauffeur du véhicule qui nous filait, nous faisait des appels de phares nous demandant de stationner avec insistance.
Nous obtempérons sans broncher, ayant pris connaissance que c’était des policiers en civil. Deux personnes descendent du véhicule et nous demandent sèchement de rebrousser chemin sans nous décliner les raisons de cette outrageante directive, malgré notre insistance. ‘’Vous n’allez pas rentrer à Alger, et si vous vous entêtez, vous assumez vos responsabilités’’ nous a lâché l’un d’eux».
Pour Me Kader Houali et Me Sofiane Dekkal, il s’agissait d’une «une mise en garde aux allures d’une menace sérieuse».
- Pourquoi ne veulent-ils pas que nous suivions notre client jusqu’à Sidi M’hamed ?
- Pourquoi nous entraver dans l’exercice de notre fonction avec de tels procédés ?
- Que nous aurait-il nous arriver sur la route d'Alger si nous avions décidé de nous présenter au tribunal de Sidi M’hamed? »,
s’interrogent-ils,
avant de décider de ne prendre aucun risque tout en faisant appel à un confrère qui assurera la défense de leur client, Me Abdelmoumen Chadi en l’occurrence.
«Ce dernier nous informe plus tard que le chef d’inculpation retenu contre Lounes Hamzi est l’atteinte à l’unité nationale, après un mandat d’arrêt ‘’international’’», qui selon les avocats est une «aberration judiciaire puisque notre client est résident en Algérie et n’a jamais quitté le pays».
Si les avocats ont fini par assurer une défense à leur client, leur mésaventures ne s’arrêtent pas pour autant.
«À notre retour à la ville de Tizi Ouzou, le harcèlement n’en finit pas. D’autres flics en civil nous ont suivis sans nous lâcher des yeux», rapportent-ils encore, ajoutant que ces «intimidations gravissimes nous renseignent sur la volonté des nouveaux maîtres de céans de museler les avocats après avoir envoyé derrière les barreaux des journalistes et des militants politiques qui avaient exprimé des opinions divergentes».
«Des pratiques honteuses d’une époque révolue, que les gardiens du temple veulent revisiter pour asseoir leur hégémonie et légaliser le viol de la souveraineté populaire du 12 décembre 2019, et instaurer un climat de terreur en vue de faire passer le référendum du 1er novembre pour la révision constitutionnelle», estiment- ils. Et de préciser qu’ils ont informé le bâtonnier de Tizi Ouzou sur ces pratiques.
Pour conclure, Me Kader Houali et Me Sofiane Dekkal tiennent pour «responsable», le pouvoir «quant à tout malheur qui puisse nous arriver», prenant «l’opinion public pour témoin».
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