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Díaz-Canel souligne l'héritage du Che 53 ans après sa disparition physique

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  • Díaz-Canel souligne l'héritage du Che 53 ans après sa disparition physique

    9 Octobre 2020

    La Havane, 8 oct. (RHC).- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a évoqué ce jeudi l'héritage du Commandant Ernesto Che Guevara (1928-1967) à l'occasion du 53ème anniversaire de son assassinat, à La Higuera, en Bolivie (9 octobre).

    Sur Twitter, Miguel Díaz-Canel a écrit :

    «Le Che présent à chaque œuvre, à chaque idée, à toute juste cause, dans la résolution d’être meilleurs révolutionnaires et dans le rêve de bâtir un monde meilleur #HastaLaVictoriaSiempre (Jusqu’à la victoire toujours) #CheVive (Che vit) #SomosContinuidad (Nous sommes la continuité) » et il ajoute un renvoi au site de Granma.

    Dans un autre tweet, le chef de l'État a de nouveau fait référence à l'organe officiel du Parti communiste cubain, cette fois pour se faire écho de l'hommage que Santa Clara, une ville du centre de notre pays, rend ce 8 octobre à la Guérilla héroïque, représentant l'ensemble du peuple cubain.

    Dans cette ville, située à 268 kilomètres à l'est de La Havane, les restes du bien-aimé révolutionnaire argentin-cubain reposent depuis le 17 octobre 1997 dans le mausolée qui porte son nom.

    Édité par Francisco Rodríguez Aranega

    source : radiohc cuba

    Analyse communiste internationale

  • #2
    Hommage à la mémoire de Che.
    Les héros ne meurent jamais.

    53 années après sa mort, il est toujours présent.

    Commentaire


    • #3
      Ernesto "Che" Guevara, tué il y a 40 ans en Bolivie, était "un personnage d'une cruauté insensée" et aurait dû être jugé pour ses crimes, accuse un auteur cubain exilé en France, Jacobo Machover, qui taille en pièces l'image du révolutionnaire romantique et altruiste.

      "Che Guevara est un personnage d'une cruauté insensée", affirme M. Machover, auteur de "La Face cachée du Che", publié à l'occasion de cet anniversaire. "C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à mettre la main à l'ouvrage en exécutant lui-même ceux qu'il considérait comme des traîtres ou des mouchards", souligne-t-il dans un entretien à l'AFP-vidéo.
      Le célèbre guérillero, relève Jacobo Machover, "a écrit dans la Sierra Maestra (en pleine révolution cubaine) qu'il était +Vivant et assoiffé de sang+", explique l'auteur.
      C'est aussi, selon cet exilé, quelqu'un qui a présidé en 1959 "les tribunaux révolutionnaires dans la forteresse de La Cabana, la principal prison de La Havane et qui n'a pas hésité, à aucun instant, à condamner des dizaines de personnes à mort ou à les envoyer en prison pour 20 ou 30 ans".
      "Lui-même assistait aux exécutions, lui-même se chargeait de pratiquer des simulacres d'exécution", souligne ce Cubain arrivé, enfant avec ses parents, en France en 1963, quatre ans après la victoire des révolutionnaires à Cuba.
      M. Machover s'en prend aussi à la légende du Che qui, selon lui, "n'est pas un personnage très intéressant, en ce sens qu'il a été à la fois instrument et victime de Fidel Castro, qui l'a envoyé d'abord mourir au Congo, où il a pu sauver sa vie, puis en Bolivie, où il l'a perdue".
      Pour l'auteur, qui enseigne à l'université d'Avignon (sud), il s'agit d'"un mythe préfabriqué, depuis Cuba, après la mort du Che".
      "Fabriquée par Fidel Castro et relayée par beaucoup d'intellectuels dans le monde", cette légende "donnait l'image d'une éternelle jeunesse à une révolution en train de dégénérer, de vieillir et qui a aujourd'hui quelque 50 ans d'âge", dit-il. M. Machover souligne le "contraste très fort entre le vieux dictateur et le jeune, présenté comme un rebelle".
      La légende fait du "Che", issu de la bourgeoisie argentine, un homme désintéressé, menant la révolution dans d'autres pays que le sien, médecin soignant les prisonniers blessés au combat.
      "C'est une dévotion imposée, obligatoire". "Les enfants dans les écoles cubaines doivent crier tous les matins en saluant le drapeau: +Pioneros por el comunismo, seremos como el Che+ (Pionniers du communisme, nous serons à l'image du Che)", dénonce M. Machover.
      Dans ce tableau très noir, M. Machover reconnaît au Che une "seule circonstance atténuante": "il était capable de se sacrifier lui-même", comme le prouve sa fin en Bolivie. "C'est un personnage qui, à aucun moment, n'a abandonné cette volonté de sacrifier les autres et de se sacrifier soi-même".
      L'auteur cubain ajoute immédiatement qu'Ernesto Guevara, "en raison des crimes qu'il a lui-même commis et ordonné, méritait d'être jugé".
      au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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