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Les perturbations au poste-frontière du Guergarat soulèvent les inquiétudes des mauritaniens

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  • Les perturbations au poste-frontière du Guergarat soulèvent les inquiétudes des mauritaniens

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    La perturbation de la traversée du Guergarat fait craindre les commerçants mauritaniens


    Les perturbations au poste-frontière du Guergarat entre la Mauritanie et le Maroc ont soulevé les inquiétudes des commerçants mauritaniens travaillant dans le domaine de l'importation de légumes et de matières agricoles marocaines, qui constituent plus de quatre-vingts pour cent de l'approvisionnement du marché mauritanien.

    La scène semble confuse dans le plus grand marché aux légumes de la capitale mauritanienne Nouakchott, que les mauritaniens appellent le marché «Marché du Maroc», en raison de sa proximité avec la mosquée Hassan II, et parce que la plupart des marchandises dans lesquelles les marchandises importées sont exposées quotidiennement sur des camions en provenance du Maroc.

    Debout au milieu du marché se tient un jeune commerçant mauritanien du nom d'Abdel Rahman Ould Ahmed Sid Ahmed, qui surveille pendant quelques minutes les camions marocains qui viennent d'arriver en train de décharger leur chargement de légumes, et le chargement de ces camions sera vendu à des marchands, et en quelques heures ils atteignent les cuisines de la capitale Nouakchott.




    << Abd al-Rahman >> suit quotidiennement le mouvement des camions marocains, car c'est sa seule source de revenus, avec de nombreux commerçants opérant sur l'un des marchés les plus actifs et les plus dynamiques de Mauritanie. Cependant, ces jours-ci, les conversations de ceux qui travaillent sur le marché sont dominées par les nouvelles sur les perturbations de la situation sécuritaire dans la << région du Guergarat », En raison d'un mouvement militaire du Front Polisario.

    Le jeune marchand "Abdel-Rahman" justifie son intérêt pour ce qui se passe aux frontières en affirmant que le marché maraîcher en Mauritanie dépend de l'agriculture marocaine à quatre-vingts pour cent, et donc toute perturbation affectera négativement le marché et son activité.

    Abd al-Rahman précise que la fermeture du point de passage du Guergarat, qui est le seul passage frontalier terrestre entre la Mauritanie et le Maroc, entraînerait une perturbation du marché des légumes, ce qui entraînerait une grande pénurie de marchandises, ce qui entraînerait inévitablement des prix plus élevés.




    Il ajoute que lorsque les procédures au passage à niveau sont compliquées, ou partiellement fermées en raison de certains mouvements, les camions tardent à arriver à l'heure, entraînant la détérioration d'une grande partie des marchandises, ce qui signifie de grandes pertes pour les commerçants.

    Il conclut en disant que "fermer complètement le passage" serait un désastre pour le marché.

    Diverses informations circulent sur le marché au sujet des mouvements qui se déroulent au point de passage du "Guergarat", compte tenu des inquiétudes des commerçants quant à la survenance du pire des cas. Le Front Polisario décide de fermer le passage, malgré la controverse sur la légalité de cette décision et son incohérence avec les résolutions de l'ONU à cet égard.




    Le Maroc avait précédemment alerté le Conseil de sécurité de l'ONU et les Nations Unies sur ce qu'il appelait «l'obstruction» du Front Polisario au trafic au poste-frontière de Guerguerat, au début de septembre dernier, et avait qualifié ce que le front faisait de «provocation dangereuse».




    اضطراب معبر «الكركارات» يثير مخاوف تجار موريتانيا

    أثارت الاضطرابات التي يشهدها معبر «الكركارات» الحدودي بين موريتانيا والمغرب، مخاوف التجار الموريتانيين العاملين في مجال استيراد الخضروات والمواد الفلاحية المغربية، والتي تشكل نسبة تزيد على ثمانين في المائة من إمداد السوق الموريتانية.

    يبدو المشهد مرتبكاً في أكبر سوق للخضروات في العاصمة الموريتانية نواكشوط، وهو السوق الذي أطلق عليه الموريتانيون اسم «سوق المغرب»، بسبب مجاورته لجامع الحسن الثاني، ولأن أغلب ما يعرض فيه البضاعة المستوردة يومياً على متن الشاحنات من المغرب.

    يقف وسط السوق تاجر موريتاني شاب يدعى عبد الرحمن ولد أحمد سيد أحمد، يراقب الشاحنات المغربية التي قدمت للتو وهي تفرغ حمولتها من الخضروات، دقائق معدودة وستباع حمولة هذه الشاحنات للتجار، لتصل في غضون ساعات إلى مطابخ العاصمة نواكشوط.




    يتابع «عبد الرحمن» حركة الشاحنات المغربية يومياً، فهي مصدر رزقه الوحيد، مع العديد من التجار المشتغلين في واحد من أكثر أسواق موريتانيا نشاطاً وحيوية، ولكن هذه الأيام تهيمن على أحاديث العاملين في السوق ما يرد من أخبار عن اضطراب الوضع الأمني في منطقة «الكركارات»، بسبب تحرك عسكري تقوم به جبهة البوليساريو.

    يبرر التاجر الشاب «عبد الرحمن» اهتمامه بما يجري على الحدود بالقول إن سوق الخضار في موريتانيا تعتمد على الفلاحة المغربية بنسبة ثمانين في المائة، وبالتالي فإن أي اضطراب سينعكس سلبا على السوق ونشاطه.

    ويوضح «عبد الرحمن» أن إغلاق معبر «الكركارات»، وهو المعبر الحدودي البري الوحيد بين موريتانيا والمغرب، من شأنه أن يؤدي إلى اضطراب سوق الخضار سينتج عنه نقص كبير في البضاعة، ما يعني بالضرور ارتفاع الأسعار.




    ويضيف قائلاً إنه حين تتعقد الإجراءات في المعبر، أو يغلق جزئياً بسبب بعض التحركات، تتأخر الشاحنات عن الوصول في الوقت المحدد، فتتلف نسبة كبيرة من البضائع ما يعني خسائر كبيرة للتجار.

    ويخلص إلى القول إن «إغلاق المعبر بصفة تامة» سيكون بمثابة الكارثة على السوق.

    تتنوع الأخبار المتداولة في السوق حول التحركات التي تجري في معبر «الكركارات»، في ظل مخاوف لدى التجار من أن يحدث السيناريو الأسوأ فتقرر جبهة البوليساريو إغلاق المعبر، رغم الجدل حول قانونية هذا القرار، وعدم توافقه مع قرارات الأمم المتحدة بهذا الخصوص.




    وسبق للمغرب أن نبه مجلس الأمن الدولي والأمم المتحدة إلى ما سماه «عرقلة» جبهة البوليساريو لحركة المرور بمعبر الكركرات الحدودي، في بداية سبتمبر الماضي، ووصف ما تقوم به الجبهة بأنه «استفزاز خطير».

  • #2
    Source : صحراء ميديا

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