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Des Françaises d’Algérie dans la guerre de libération d’Andrée Dore-Audibert
Un devoir de mémoire.
Invitée de l’association Femmes en communication, Andrée Dore-Audibert a présenté, mercredi dernier à la Bibliothèque nationale, son livre Des Françaises d’Algérie dans la guerre de libération, paru aux éditions Karthala en 2003.
Docteur en sciences sociales en Afrique noire, l’ancienne assistante sociale de la France d’outremer 1949-1960 est venue apporter les témoignages des Françaises qui ont choisi de mener un combat contre le colonialisme.
“J’ai essayé de comprendre les raisons de la guerre fratricide qui a eu lieu de 1954 à 1962 dans ce pays, en interviewant les Françaises qui, se sentant profondément algériennes, voulaient demeurer dans une Algérie indépendante de la France”, précise l’auteur qui s’interroge dans son livre sur le rôle des femmes dans la guerre d’indépendance. C’est autour de la question de l’appartenance et de l’identité de ces femmes françaises nées en Algérie, issues de familles venues de France ou d’ailleurs, et des Juives issues de familles résidant en Algérie depuis des siècles que Andrée Dore-Audibert situe son livre réalisé sur la base de témoignages et de récits des femmes elles-mêmes.
“Ayant vécu en Algérie de 1988 à 1992, j’ai reçu pendant mon séjour des témoignages de ces Françaises qui se sont engagées dans le combat pour leur pays, leur terre, sorte de vassalité coloniale”. Enseignantes, infirmières, assistantes sociales, militantes du Parti communiste… nombre de Françaises venues de la métropole pour exercer leurs métiers en Algérie ont pris part de diverses manières au combat de libération nationale. “Ces femmes ont traversé les mêmes épreuves que les Algériennes : arrestation, garde à vue, emprisonnement, torture, condamnation, expulsion…”, poursuit l’auteur. Pour sa part, Louisette Ighilalhriz apportera son témoignage quant à l’apport de ces Françaises durant la guerre de Libération.
Gaby Giminèz, Joséphine Carmona, Jacqueline Gueroudj, Danielle Minne, Juliette Garcia Falcon, Hélène Yveton… une longue liste d’anonymes qui ont contribué chacune à sa manière au combat de l’Algérie algérienne. La présidente de Femmes en communication, Mme Nafissa Lahrache, soulignera l’importance de ce genre de témoignages dans l’écriture de l’histoire. Elle rappellera qu’à ce titre, un colloque sera organisé au mois de novembre prochain autour de la question de la mémoire. L’association lance, avec la collaboration du Forum Femmes en Méditerranée de Marseille, un concours de nouvelles sur le thème : le masque.
W. L. (Liberté)
Invitée de l’association Femmes en communication, Andrée Dore-Audibert a présenté, mercredi dernier à la Bibliothèque nationale, son livre Des Françaises d’Algérie dans la guerre de libération, paru aux éditions Karthala en 2003.
Docteur en sciences sociales en Afrique noire, l’ancienne assistante sociale de la France d’outremer 1949-1960 est venue apporter les témoignages des Françaises qui ont choisi de mener un combat contre le colonialisme.
“J’ai essayé de comprendre les raisons de la guerre fratricide qui a eu lieu de 1954 à 1962 dans ce pays, en interviewant les Françaises qui, se sentant profondément algériennes, voulaient demeurer dans une Algérie indépendante de la France”, précise l’auteur qui s’interroge dans son livre sur le rôle des femmes dans la guerre d’indépendance. C’est autour de la question de l’appartenance et de l’identité de ces femmes françaises nées en Algérie, issues de familles venues de France ou d’ailleurs, et des Juives issues de familles résidant en Algérie depuis des siècles que Andrée Dore-Audibert situe son livre réalisé sur la base de témoignages et de récits des femmes elles-mêmes.
“Ayant vécu en Algérie de 1988 à 1992, j’ai reçu pendant mon séjour des témoignages de ces Françaises qui se sont engagées dans le combat pour leur pays, leur terre, sorte de vassalité coloniale”. Enseignantes, infirmières, assistantes sociales, militantes du Parti communiste… nombre de Françaises venues de la métropole pour exercer leurs métiers en Algérie ont pris part de diverses manières au combat de libération nationale. “Ces femmes ont traversé les mêmes épreuves que les Algériennes : arrestation, garde à vue, emprisonnement, torture, condamnation, expulsion…”, poursuit l’auteur. Pour sa part, Louisette Ighilalhriz apportera son témoignage quant à l’apport de ces Françaises durant la guerre de Libération.
Gaby Giminèz, Joséphine Carmona, Jacqueline Gueroudj, Danielle Minne, Juliette Garcia Falcon, Hélène Yveton… une longue liste d’anonymes qui ont contribué chacune à sa manière au combat de l’Algérie algérienne. La présidente de Femmes en communication, Mme Nafissa Lahrache, soulignera l’importance de ce genre de témoignages dans l’écriture de l’histoire. Elle rappellera qu’à ce titre, un colloque sera organisé au mois de novembre prochain autour de la question de la mémoire. L’association lance, avec la collaboration du Forum Femmes en Méditerranée de Marseille, un concours de nouvelles sur le thème : le masque.
W. L. (Liberté)
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