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Concours aux postes de chefferie de service hospitalo-universitaire : Les médecins crient au scandale

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    Concours aux postes de chefferie de service hospitalo-universitaire : Les médecins crient au scandale


    elwatan.com
    DJAMILA KOURTA 12 OCTOBRE 2020 À 11 H 05 MIN 1621






    D’énormes irrégularités ont été signalées au dernier concours aux postes de chefferie de service hospitalo-universitaire. Le président de la République interpellé.

    Le dernier concours aux postes de chefferie de service hospitalo-universitaire 2020 continue de susciter le courroux au sein de la corporation médicale.

    Un examen et des résultats contestés en raison du nombre important d’anomalies et de dysfonctionnements relevés dans l’organisation et l’évaluation des postulants.

    Outre les questions liées directement à «l’iniquité» de la grille d’évaluation avec «validation de faux documents autorisant des candidats à passer le concours», «le favoritisme au profit des tricheurs», les candidats ne s’expliquent pas la fermeture des postes ouverts par le premier arrêté interministériel publié le 1er juin par un second arrêté publié le 3 août coïncidant avec la date finale du dépôt des dossiers.

    Ainsi, sur 455 postes ouverts répartis par spécialité et structures hospitalo-universitaires dans le premier arrêté, 19 postes de chefferie de service, toutes spécialités confondues, ont donc été fermés sans aucune explication et non par faute de candidats.

    Des correspondances ont été adressées aux deux ministères, à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, ainsi qu’au président de la République pour les informer de cet état de fait.

    «La fermeture de ces postes de chefferie répond bien sûr à des règlements de comptes et à des calculs dont l’objectif est de les réserver à des amis(es) et des personnes proches pour la prochaine session. Lesquels n’ont pas eu la possibilité de postuler cette année.

    Une pratique connue depuis des années», relève un professeur agrégé ayant postulé pour un poste ouvert puis fermé par la suite dont la spécialité constitue l’une des plus demandées. Ainsi, Blida et Tizi Ouzou ont été largement sanctionnées avec le plus grand nombre de postes fermés.


    Neuf postes de chefferie dont 6 au CAC et 2 au CHU, en l’occurrence l’anesthésie-réanimation, chirurgie thoracique, chirurgie vasculaire, chirurgie-urologie, hépato-gastro-entérologie, imagerie médicale, réanimation médicale ont été concernés par la fermeture.

    Il en est de même pour Tizi Ouzou qui reste avec six postes vacants au CAC Draâ Benkhedda et deux au CHU, notamment l’oncologie pédiatrique, l’oncologie médicale, anatomie pathologie, radiothérapie, hématologie, chirurgie générale, anesthésie-réanimation.

    «Malgré tous nos appels et nos écrits, nous n’avons reçu aucune réponse à ce jour. Nous attendons une réaction des responsables pour mettre fin à tous ces dépassements», souligne notre interlocuteur.

    Rappelons que le président de la République a été saisi la semaine dernière à propos de ce dernier concours dans une lettre signée par un collectif de professeurs en médecine.

    Ils exhortent le chef de l’Etat à intervenir pour mettre fin à toutes ces pratiques qui peuvent mettre en péril l’université algérienne et la santé des Algériens.

    «Un grave problème qui ronge l’université algérienne et nos vies professionnelles depuis vingt ans au moins», avait signalé le collectif et de dénoncer que «personne ne l’ignore, nos concours sont devenus une Bourse où les relations personnelles et les rapports de force priment sur la science.


    Le mauvais classement de nos facultés de médecine est le résultat de cette malfaisance.» Le concours au poste de chefferie de service a, de tout temps, été convoité pour de multiples raisons.

    L’accès à ce poste de responsabilité nécessitant des connaissances approfondies et une expérience en la matière est, en fait, une promotion méritée pour un long parcours marqué d’excellence remarquable.

  • #2
    une véritable mafia ,le milieu hospitalier est tout autant pourri que le reste des institutions algériennes ,détournements, piston, gaspillage, népotisme, sabotage de carriéres, zaimisme..tous les maux de la société et de l'administration y sont présents .
    quand à la chefferie de service, que dire, à quelques exceptions prés, l'incompétence se conjugue avec la tyrannie ...peu d'entre eux méritent leurs place ou sont à la hauteur de la fonction..
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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