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L’Algérie enregistre une récession «jamais atteinte dans l’histoire du pays»

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  • L’Algérie enregistre une récession «jamais atteinte dans l’histoire du pays»

    L’Algérie enregistre une récession «jamais atteinte dans l’histoire du pays»

    Sputnik . Kamal Louadj
    15.10.2020)


    Combinée à la chute du prix du pétrole, la crise du Covid-19 a mis l’économie algérienne dans un état de récession d’une ampleur historique «jamais atteinte», a déploré un expert dans une déclaration à El Watan. Il a appelé à des réformes structurelles urgentes, tirant la sonnette d’alarme quant à la situation du pays à l’horizon fin 2023.

    La semaine dernière, lors du dernier Conseil des ministres consacré à l’examen de l’avant-projet de loi de finances pour l’année 2021, le gouvernement algérien a annoncé un déficit de la balance des paiements de près de 21,7 milliards de dollars, a rapporté le quotidien francophone El Watan qui estime que ceci renseignait sur le spectre d’une «quasi-faillite budgétaire du pays».

    Ainsi, dans une déclaration au journal, Abdelarhmi Bessaha, expert international spécialiste en macroéconomie et conseiller de plusieurs gouvernements dans le monde, a estimé que cette situation dévoilait un niveau de récession jamais atteint en Algérie depuis son indépendance en 1962.

    «Le pays est en récession durant ce deuxième trimestre avec un niveau de -7%, le premier étant de -4%. Jamais dans l’histoire du pays il n’a été enregistré une récession d’une telle ampleur», a-t-il affirmé, mettant en garde les autorités qu’il «y avait vraiment urgence à mettre en place des mécanismes sérieux de règlement de la crise».

    Depuis la chute du prix du pétrole en 2014, les réserves de change du pays sont passées de près de 180 milliards de dollars fin 2014, à 63,8 milliards en décembre 2019, d’après les notes de conjoncture de la Banque d’Algérie correspondant aux mêmes périodes. Les volumes d’exportation des hydrocarbures, seule source de devises du pays, présentent un recul inquiétant. À 40 dollars le baril de pétrole actuellement, les réserves de change ont encore fondu à environ 53,5 milliards de dollars à fin juin 2020.
    S’appuyant sur des estimations pour 2020 et 2021 en tablant sur des importations annuelles de 32 milliards de dollars et des recettes d’exportation d’hydrocarbures de 16 milliards, «le solde global de la balance des paiements fera apparaître un déficit d’environ 20 milliards de dollars annuellement», a expliqué l’expert.

    Dans ce contexte, Abdelarhmi Bessaha a averti que le financement des déficits de la balance des paiements projetés pour 2020 et 2021 allait conduire à une baisse continue des réserves de change. Elles «passeraient ainsi de 63,8 milliards de dollars à fin 2019 à 43,8 milliards à fin 2020 et 23,8 milliards en 2021», a-t-il affirmé, soulignant que «ces ordres de grandeur suggèrent un niveau de réserves inadéquat pour 2022, dont les besoins seront en moyenne de 35 milliards de dollars».

    L’urgence d’une réforme structurelle

    L’Algérie augmentera de 150% ses exportations hors hydrocarbures d'ici fin 2021, affirme le Président Tebboune
    Sans réforme structurelle de l’économie algérienne à laquelle ne cessent d’appeler la majorité des experts, le déficit budgétaire global se situerait en moyenne à 15,1% du PIB au cours de la période 2020-2023. En parallèle, le déficit de la balance des paiements extérieurs atteindrait une moyenne de 16,3% du PIB au cours de la même période.
    «En conséquence, les besoins de financement prévisionnels de ces déficits pour 2021-2023 seront pour le budget d’environ 50 milliards de dollars et de 60 milliards pour la balance des paiements, soit un total de 110 milliards de dollars», a mis en garde M.Bessaha.

    Alors que les réserves de change s’établiront à près de 24 milliards de dollars à fin 2021, ceci signifie que l’Algérie sera dans une situation budgétaire extrêmement difficile.

    «Autant commencer un processus de réformes dès maintenant, qui nous permettra de contrôler notre destinée et d’étaler le processus de changement sur une plus longue période», a suggéré Abdelarhmi Bessaha.


    ....

  • #2
    La demande mondiale est en baisse sur l'ensemble des produits qu'ils soient issus de l'extraction, de l'agriculture ou de l'industrie. Seuls quelques pays avec des économies résiliente et peu dépendante de l'extérieur pourront s'en sortir sans trop de casse, mais il est vrai cette période est propice à faire passer des réformes puisque le mal est déjà là ça ne pourrait pas être pire. L'Algérie dispose encore d'un matelas en devise encore confortable elle devrait en profiter pour lancer de vraies réformes.

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    • #3
      L'Algérie dispose encore d'un matelas en devise encore confortable elle devrait en profiter pour lancer de vraies réformes.
      Je ne pense pas que le régime algérien puisse lancer de vraies réformes.

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      • #4
        @promotion tapis rouge : vous avez complètement pressé le citron...
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          Ce n est que le début de la débâcle, des pays vont émerger et d autres vont sombrer .

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          • #6
            Le niveau de la récession de l'Algérie n'est pas vraiment surprenant puisque c'est une tendance mondiale liée à la pandémie Covid19. Très peu de pays ont pu limiter les dégâts économiques liés à la pandémie Covid19.

            Ce qui est grave et scandaleux dans le cas de l'Algérie c'est notamment le niveau astronomique du déficit budgétaire en 2020. D'après les estimations du FMI, il atteindra 20% en 2020, soit le 2e pire déficit budgétaire de la région MENA, juste derrière l'Irak. L'Algérie n'est même pas en guerre mais son déficit est proche de celui d'un pays ravagé par des dizaines d'années de guerre, y compris une terrible invasion désastatrice américaine et des années d'un terrorisme djihadiste brutal d'AlQaida et de Daech (Irak).

            Derrière ces chiffres économiques et financiers désastreux, il y a des millions d'Algériens qui vivent dans la pauvreté au quotidien et qui sont si désespérés par la situation de l'Algérie qu'ils sont prêts à quitter l'Algérie à tout prix y compris clandestinement au risque de mourir noyés dans la mer ou détenus et humiliés dans les centres de détention en Europe.

            Cette terrible situation de l'Algérie est la conséquence de la gestion désastreuse du pays par le mafieux Tebboune et ses acolytes du clan Bouteflika et du cartel ANP/FLN durant les années et décennies passées. Une gestion désastreuse et mafieuse de l'Algérie qui est malheureusement soutenu par des millions de nos compatriotes khobzistes qui ont été manipulés et corrompus par le régime mafieux.

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            • #7
              Je ne pense pas que le régime algérien puisse lancer de vraies réformes.
              Je ne sais pas, je me dis que là ils n'ont pas le choix de toute manière ça ne pourra pas être pire puisque l'économie mondiale est déjà décimée donc vaut mieux le faire maintenant c'est aussi valable pour les deux voisins.

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              • #8
                tebboune doit demander les 18 milliards qu haddad a vole

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                • #9
                  Envoyé par voldemor
                  tebboune doit demander les 18 milliards qu haddad a vole
                  Les voleurs où les complices des voleurs ne se volent pas entre eux et ne demandent pas de comptes.
                  Dernière modification par zek, 18 octobre 2020, 19h02.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    Vrai ou faux ce qui est fait, est fait, mais quoi qu'il en soit c'est le moment pour faire passer un maximum de réforme nous sommes tous au creux "ou presque" de cette vague. C'est le moment idéal pour lancer des réformes d'avenir.

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                    • #11
                      Soixante années d'erreurs ne se rattrapent pas en deux ans, le mal est fait!
                      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                      • #12
                        Oui c'est certain mais il n'est jamais trop tard pour bien faire si la volonté politique est là l'Algérie comme ses voisins peuvent entreprendre des réformes salvatrices qui donneront des résultats sur le long terme.

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