Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La France remet au Maroc 25 000 objets archéologiques pillés il y a 15 ans ..

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La France remet au Maroc 25 000 objets archéologiques pillés il y a 15 ans ..

    La France a officiellement remis jeudi aux autorités marocaines près de 25 000 objets archéologiques, un ensemble exceptionnel qui avait été saisi en France lors de trois contrôles de la douane, illustrant le «fléau» du pillage de biens culturels.

    Selon l’Agence France-Presse, c’est lors d’une cérémonie solennelle à Marseille, au Musée des cultures de la Méditerranée (Mucem) que la remise a eu lieu. La même source précise toutefois que ces objets, qui pèsent au total près de trois tonnes, ne partiront qu’à la fin du mois vers le royaume.

    L’agence précise que les contrôlent remontent à 2005 et 2006 à Marseille et Perpignan (sud) lorsque ces objets ont été saisis auprès de conducteurs, tous de nationalité marocaine et «roulant au volant de voitures haut de gamme». Mais il a ainsi fallu quinze ans pour les rendre au Maroc, le temps de dérouler les différentes procédures, notamment judiciaires. L’AFP précise que les trafiquants ont écopé d’amendes pour un montant total de 120 000 euros.

    L’ensemble saisi était remarquable au niveau du volume, mais aussi de la typologie des objets, dont certains relevaient de la géologie ou d’autre témoignaient de «l’histoire des hommes qui ont précédé l’écriture», a exposé Xavier Delestre, conservateur régional de l’Archéologie à la Drac Paca.

    Parmi ces biens, un crâne de crocodile encore en partie dans sa gangue, des fossiles, des dents de poissons ou reptiles, ou des plaques gravées dont certaines datées du néolithique.

    «C’est un moment historique parce qu’on peut rapatrier ce patrimoine pour retrouver sa terre natale», a salué Youssef Khiara, directeur national du patrimoine au ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports. «L’événement de 2005 a enclenché un processus au Maroc», a-t-il ajouté, affirmant que les autorités marocaines ont notamment formé la douane, les magistrats, afin d’avoir des «ressources humaines qualifiées pour faire face» au pillage des objets archéologiques.



    ya,,,,,bil

  • #2
    Il faut savoir également que tous les objets pillés dans les pays voisins ( Mauritanie,Algérie etc) se retrouvent au Maroc ou des réseaux bien organises les revendent a des acheteurs étrangers. Il est donc impossible de connaître la vraie origine de ces objets, dont une partie ne vient pas du Maroc.
    "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

    Commentaire


    • #3
      Je pense pas que la France ferait l'erreur de rendre un truc algérien ou mauritanien au Maroc, elle qui était présente dans ces trois pays des décennies durant.

      Commentaire


      • #4
        Il faut savoir également que tous les objets pillés dans les pays voisins ( Mauritanie,Algérie etc) se retrouvent au Maroc
        Ce n'est pas grave. Chez nous ou chez vous, c'est pareil. Nous sommes frères. oeilfermé

        Commentaire


        • #5
          Des objets archéologiques, pillés et saisis à Marseille et Perpignan, restitués au Maroc

          Ces milliers de pièces archéologiques avaient été saisies par les douanes en 2005-2006 dans des voitures arrivant du Maroc. Elles ont été restituées après des années de procédures

          La France a officiellement remis jeudi 15 octobre aux autorités marocaines près de 25 000 objets archéologiques, un ensemble exceptionnel qui avait été saisi en France lors de trois contrôles de la douane et qui témoigne du "fléau" des pillages de biens culturels.

          C'est lors d'une cérémonie solennelle à Marseille au Mucem (Musée des cultures de la Méditerranée), que la remise a eu lieu. Mais concrètement, les objets, qui pèsent au total près de 3 tonnes, ne partiront qu'à la fin du mois vers le Maroc.

          Les saisies remontent à 2005 et 2006 à Marseille et Perpignan. Les conducteurs, tous de nationalité marocaine, roulaient au volant de voiture haut de gamme. "Des gens bien sous tout rapport", "des connaisseurs" car les objets étaient "traités, lavés", a raconté jeudi en marge de la cérémonie Guy Jean-Baptiste, directeur régional des douanes de Marseille.

          Quinze ans de procédures

          Il a fallu 15 ans pour les rendre au Maroc, le temps de dérouler les différentes procédures, judiciaires notamment. Des trafiquants ont d'ailleurs écopé d'amendes pour un montant total de 120 000 euros.

          L'ensemble saisi était remarquable au niveau du volume, mais aussi de la typologie des objets, dont certains relevaient de la géologie ou d'autre témoignaient de "l'histoire des hommes qui ont précédé l'écriture", a exposé Xavier Delestre, conservateur régional de l'Archéologie à la Drac Paca. Parmi ces biens, un crâne de crocodile encore en partie dans sa gangue, des fossiles, des dents de poissons ou de reptiles ou des plaques gravées dont certaines datées du néolithique. "C'est comme si on avait arraché des morceaux de grottes ornées en France", a comparé Xavier Delestre.

          "C'est un moment historique parce qu'on peut rapatrier ce patrimoine pour qu'il retrouve sa terre natale", a salué Youssef Khiara, directeur national du patrimoine marocain. "L'événement de 2005 a enclenché un processus au Maroc", a-t-il ajouté. Depuis, les autorités marocaines ont notamment formé la douane, les magistrats afin d'avoir des "ressources humaines qualifiées pour faire face à ce fléau". Elles souhaiteraient à ce sujet nouer une convention avec la France et Youssef Khiara n'exclut pas "qu'une partie de ce patrimoine revienne au Mucem".

          Les conflits autour de la Méditerranée favorisent le pillage

          La question du pillage archéologique est un phénomène mondial "qui prend de l'ampleur ces dernières années à cause des conflits qu'on a connus autour de la Méditerranée. On a une recrudescence de ventes illégales qui sont favorisées aussi par les réseaux sociaux, les sites de vente en ligne", a expliqué Xavier Deslestre.
          Et ce trafic peut aussi être "potentiellement une source de financement du terrorisme", a poursuivi Guy Jean-Baptiste.

          Tous ont souligné l'importance de sensibiliser le public à la conservation in situ de ces objets : sortis de leur contexte, ils deviennent des "cailloux sans valeur", inutilisables d'un point de vue scientifique.

          france-info-le 16/10/2020 | 12:10
          dz(0000/1111)dz

          Commentaire

          Chargement...
          X