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Stephen Hawking le célèbre et brillant astrophysicien anglais a effectué, hier, plusieurs vols paraboliques et a ainsi pus découvrir le bonheur de l'apesanteur et ça c'est génial.
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Paralysé depuis plus de quarante ans par une terrible maladie dégénérative, le cosmologiste anglais, Stephen Hawking, a goûté hier pendant quatre minutes aux joies de l'apesanteur à bord d'un Boeing 727-200, spécialement aménagé, qui a décollé du Centre spatial Kennedy de la Nasa (Floride).
« C'était génial, j'aurais pu continuer encore et encore ! » s'est exclamé ce savant hors norme, de 65 ans, que sa tétraplégie empêche de communiquer autrement que par l'intermédiaire d'un ordinateur et d'un synthétiseur vocal. À peine revenu sur le plancher des vaches, l'auteur du best-seller Une brève histoire du temps, qui a voué une grande partie de ses travaux à l'étude des trous noirs dans l'Univers, a aussitôt évoqué l'étape suivante : un voyage en bonne et due forme d'ici deux ans à bord du futur avion suborbital de Virgin Galactic, la compagnie de tourisme spatial de Richard Branson.
À l'automne dernier, le richissime homme d'affaires britannique avait annoncé que le vol inaugural de son petit vaisseau, capable de transporter six passagers à 120 km d'altitude pour leur faire vivre un quart d'heure d'apesanteur tout en contemplant la Terre à travers de larges hublots, aurait lieu début 2009.
« Il a touché le paradis »
Hier Stephen Hawking s'est contenté de huit séquences d'apesanteur de 30 secondes chacune, soit un total de 4 minutes. Piloté par un équipage spécialement formé, le Boeing de la société américaine Zero Gravity, recrée les conditions de la microgravité en effectuant des vols paraboliques : l'avion monte jusqu'à 10 000 mètres d'altitude en suivant un angle de 45° avant de redescendre à 2 500 m selon la même inclinaison. Entre les deux phases, les passagers flottent pendant une trentaine de secondes dégagés des contraintes de l'apesanteur.
Vêtu d'une combinaison de vol bleu nuit, Stephen Hawking était assisté de quatre médecins et de deux infirmiers qui s'étaient entraînés la veille avec un adolescent de 14 ans.
Pendant ces précieuses secondes « où il a atteint le ciel et touché le paradis », selon la formule de Peter Diamandis, directeur de Zero Gravity qui lui a offert le billet (prix 3 500 dollars), l'astrophysicien, qui arborait un large sourire, a pu se soulever de son fauteuil et se mouvoir en toute liberté, brisant, l'espace de quelques instants, les chaînes de son handicap.
Persuadé que les avancées technologiques permettront d'accroître considérablement la vitesse des vols spatiaux, Stephen Hawking considère que « l'humanité n'a pas d'avenir si elle n'est pas capable d'aller dans l'espace » et d'y établir des colonies. « La vie sur Terre est de plus en plus menacée de destruction par des désastres comme le réchauffement climatique, une guerre nucléaire, un nouveau virus génétiquement créé par des humains et d'autres dangers », a déclaré le savant, qui espère qu'une autre forme de vie intelligente existe dans l'Univers. Hawking n'exclut pas non plus que les lois qui gouvernent l'Univers « aient pu être décrétées par Dieu, mais Dieu n'intervient pas pour les enfreindre ».
Par Le figaro
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Paralysé depuis plus de quarante ans par une terrible maladie dégénérative, le cosmologiste anglais, Stephen Hawking, a goûté hier pendant quatre minutes aux joies de l'apesanteur à bord d'un Boeing 727-200, spécialement aménagé, qui a décollé du Centre spatial Kennedy de la Nasa (Floride).
« C'était génial, j'aurais pu continuer encore et encore ! » s'est exclamé ce savant hors norme, de 65 ans, que sa tétraplégie empêche de communiquer autrement que par l'intermédiaire d'un ordinateur et d'un synthétiseur vocal. À peine revenu sur le plancher des vaches, l'auteur du best-seller Une brève histoire du temps, qui a voué une grande partie de ses travaux à l'étude des trous noirs dans l'Univers, a aussitôt évoqué l'étape suivante : un voyage en bonne et due forme d'ici deux ans à bord du futur avion suborbital de Virgin Galactic, la compagnie de tourisme spatial de Richard Branson.
À l'automne dernier, le richissime homme d'affaires britannique avait annoncé que le vol inaugural de son petit vaisseau, capable de transporter six passagers à 120 km d'altitude pour leur faire vivre un quart d'heure d'apesanteur tout en contemplant la Terre à travers de larges hublots, aurait lieu début 2009.
« Il a touché le paradis »
Hier Stephen Hawking s'est contenté de huit séquences d'apesanteur de 30 secondes chacune, soit un total de 4 minutes. Piloté par un équipage spécialement formé, le Boeing de la société américaine Zero Gravity, recrée les conditions de la microgravité en effectuant des vols paraboliques : l'avion monte jusqu'à 10 000 mètres d'altitude en suivant un angle de 45° avant de redescendre à 2 500 m selon la même inclinaison. Entre les deux phases, les passagers flottent pendant une trentaine de secondes dégagés des contraintes de l'apesanteur.
Vêtu d'une combinaison de vol bleu nuit, Stephen Hawking était assisté de quatre médecins et de deux infirmiers qui s'étaient entraînés la veille avec un adolescent de 14 ans.
Pendant ces précieuses secondes « où il a atteint le ciel et touché le paradis », selon la formule de Peter Diamandis, directeur de Zero Gravity qui lui a offert le billet (prix 3 500 dollars), l'astrophysicien, qui arborait un large sourire, a pu se soulever de son fauteuil et se mouvoir en toute liberté, brisant, l'espace de quelques instants, les chaînes de son handicap.
Persuadé que les avancées technologiques permettront d'accroître considérablement la vitesse des vols spatiaux, Stephen Hawking considère que « l'humanité n'a pas d'avenir si elle n'est pas capable d'aller dans l'espace » et d'y établir des colonies. « La vie sur Terre est de plus en plus menacée de destruction par des désastres comme le réchauffement climatique, une guerre nucléaire, un nouveau virus génétiquement créé par des humains et d'autres dangers », a déclaré le savant, qui espère qu'une autre forme de vie intelligente existe dans l'Univers. Hawking n'exclut pas non plus que les lois qui gouvernent l'Univers « aient pu être décrétées par Dieu, mais Dieu n'intervient pas pour les enfreindre ».
Par Le figaro
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