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L'activiste Messaoud Leftissi doit être indemnisé selon l'ONU
Le Groupe de travail sur la détention arbitraire, créé par la Commission des droits de l’Homme de l’ONU, a demandé au gouvernement algérien d’indemniser Messaoud Leftissi, un activiste arrêté le 21 juin 2019 et emprisonné pour le port du drapeau amazigh, et de veiller à ce qu’une enquête approfondie et indépendante soit menée sur les circonstances de la privation arbitraire de liberté de M. Leftissi, et de prendre les mesures qui s’imposent contre les responsables de la violation de ses droits.
Dans un avis adopté à sa quatre-vingt-huitième session (24-28 août 2020), ce Groupe de travail a d’abord conclu au fait que la privation de liberté de Messaoud Leftissi est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et relève des catégories I, II et V.
Cette instance de l’ONU a rappelé que “la possession et l’exhibition d’un drapeau amazigh, ainsi que la participation à des manifestations pour les droits des peuples autochtones en Afrique du Nord font partie des droits humains édictés par le pacte susmentionné (droit à la liberté d’opinion et d’expression, le droit de réunion pacifique, le droit à la liberté d’association etc.)”.
Et de considérer que “M. Leftissi a effectivement été privé de liberté en raison d’une discrimination fondée sur son appartenance ethnique et son opinion politique, qu’il a exprimées en participant à des manifestations promouvant les droits du peuple amazigh et en arborant un drapeau amazigh”.
L’instance onusienne demande au gouvernement algérien de prendre les mesures qui s’imposent pour remédier sans tarder à la situation de M. Leftissi, et la mesure appropriée consisterait à accorder à M. Leftissi “le droit d’obtenir réparation, notamment sous la forme d’une indemnisation, conformément au droit international”.
Liberté
17-10-2020
Dans un avis adopté à sa quatre-vingt-huitième session (24-28 août 2020), ce Groupe de travail a d’abord conclu au fait que la privation de liberté de Messaoud Leftissi est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et relève des catégories I, II et V.
Cette instance de l’ONU a rappelé que “la possession et l’exhibition d’un drapeau amazigh, ainsi que la participation à des manifestations pour les droits des peuples autochtones en Afrique du Nord font partie des droits humains édictés par le pacte susmentionné (droit à la liberté d’opinion et d’expression, le droit de réunion pacifique, le droit à la liberté d’association etc.)”.
Et de considérer que “M. Leftissi a effectivement été privé de liberté en raison d’une discrimination fondée sur son appartenance ethnique et son opinion politique, qu’il a exprimées en participant à des manifestations promouvant les droits du peuple amazigh et en arborant un drapeau amazigh”.
L’instance onusienne demande au gouvernement algérien de prendre les mesures qui s’imposent pour remédier sans tarder à la situation de M. Leftissi, et la mesure appropriée consisterait à accorder à M. Leftissi “le droit d’obtenir réparation, notamment sous la forme d’une indemnisation, conformément au droit international”.
Liberté
17-10-2020