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Le Guerguerat, la brèche illégale la plus fréquentée au monde qui peut mettre le feu au Sahara occidental.
Madrid, 16 octobre 2020. - (ECSAHARAUI)
Par Salem Mohamed / ECS
La question d'El Guerguerat éloigne de plus en plus les parties en conflit du processus politique visant à imposer un nouvel ordre sur le territoire. Le fossé illégal est devenu au fil des ans le poste frontalier illégal le plus achalandé au monde.
Il est bien connu de tous que le conflit au Sahara Occidental est au point mort, au point mort depuis qu'en 1991 un cessez-le-feu a été signé entre le Royaume du Maroc, la force d'invasion au Sahara Occidental, et le Front Polisario, seul représentant de la Peuple sahraoui. Depuis lors, l'ONU, qui a promis d'organiser un référendum d'autodétermination, n'a pas été en mesure d'organiser un tel référendum et n'a pas été en mesure, jusqu'à présent, de trouver un moyen ou une solution à ce conflit.
Les Sahraouis, tant de la société que du gouvernement, ont exprimé à plusieurs reprises leur malaise et leur grande déception à l’égard des Nations Unies, qu’ils accusent de se positionner clairement en faveur du Royaume du Maroc, sans dissimulation ni honte.
Dans une analyse du journaliste sahraoui, Said Zerwal, rédacteur en chef de Futuro Sahara, on peut parfaitement comprendre ce qui s'est passé à ce point situé à l'extrême sud du Sahara occidental selon l'avis de ce journaliste originaire des camps sahraouis.
«Quand j'ai commencé à écrire sur Guerguerat en 2014, beaucoup de gens l'appelaient la région de 'Kandahar', et quand j'attendais que les forces d'occupation marocaines quittent la région deux ans avant leur départ en 2016, j'avais l'habitude d'obtenir mes informations de la Des unités de l'armée sahraouie déployées dans la zone.
Ces informations m'ont permis d'obtenir de nombreux détails que beaucoup de gens n'avaient pas. En 2014, j'ai souligné la nécessité de prendre le contrôle de la zone de Guerguerat, à travers les forces sahraouies. Actuellement, cependant, en raison de l'évolution rapide que la région a connue depuis 2016, nous devons tenir compte des informations suivantes afin de prendre la décision appropriée:
- La zone de séparation entre Guerguerat et la région de La Güera est suffisante pour établir huit villes de la taille de la ville mauritanienne de Nouadhibou, sa superficie est plus grande que le Royaume de Bahreïn et ses plages sont plus longues que les côtes du Royaume de Jordanie .
- La décision finale de fermer le passage de Guerguerat ne sera prise que par un accord entre les sahraouis et leurs alliés, car la décision de fermeture définitive est devenue une décision de retour à la guerre en raison de chevauchements d'intérêts dans Guerguerat.
- La partie mauritanienne est clé dans la question de Guerguerat, car l'armée d'occupation marocaine occupe actuellement certaines zones du nord de la Mauritanie, ce qui signifie que la communication entre les territoires sahraouis libérés nécessite l'approbation de la Mauritanie.
- La sécurité alimentaire de la Mauritanie et la circulation des citoyens mauritaniens ont été étroitement associées au passage de Guerguerat.
- De nombreuses entreprises européennes comptent sur le trafic terrestre dans la région de Guerguerat. Toute fermeture de la zone entraînera d'énormes pertes pour ses exportations vers les pays africains.
- La question de la fermeture de Guerguerat et du trafic international de drogue se chevauche. Guerguerat est aujourd'hui devenu un lieu incontournable du trafic de drogue marocain, ce qui signifie que toute fermeture provoquera des plaintes de trafiquants de drogue en Afrique de l'Ouest.
- Dans certains pays africains, les barons de la drogue ont une influence directe dans les cercles de décision, ce qui signifie que ces groupes de pression peuvent faire pression sur leurs gouvernements au cas où leurs importations de drogue seraient bloquées à Guerguerat, et la question pourrait dégénérer en une menace de veto sur le siège de la RASD dans l'Union africaine et de négocier la question du blocage du passage.
- Compte tenu de la situation actuelle dans la région, la partie sahraouie devrait être plus pragmatique dans sa gestion de la question.
-Le point de contrôle de la frontière mauritanienne étant situé, selon Google Maps, dans les territoires sahraouis, il faudrait demander à la Mauritanie de construire un nouveau point de contrôle à l'intérieur du territoire mauritanien. Ce faisant, la partie sahraouie aura le droit d'établir un point de contrôle dans la zone de Guerguerat en dehors de la bande de protection, ce qui donnera à la partie sahraouie un contrôle semi-automatique de la frontière sans violer les accords conclus avec le Royaume du Maroc.
- Discuter de la question du bénéfice de la taxe douanière, en accord avec la partie mauritanienne, en proposant des droits de douane et en en attribuant un pourcentage à la partie sahraouie.
- Ouvrir la voie à l'importance des membres de la communauté sahraouiedes véhicules à travers Guerguerat et leur permettent de passer directement dans les territoires sahraouis libérés, y compris dans les camps de réfugiés sahraouis. Cette action doit être convenue avec la Mauritanie et l'Algérie, pour alléger la situation économique difficile des camps de réfugiés sahraouis.
- Etant donné que la zone maritime proche de Guerguerat et La Güera est illégalement ouverte par les autorités mauritaniennes à la pêche turque, un dialogue doit être engagé avec le gouvernement de Nouakchott afin que la main-d'œuvre sahraouie puisse bénéficier de ses ressources et réduire le chômage en les camps de
Réfugiés sahraouis
Madrid, 16 octobre 2020. - (ECSAHARAUI)
Par Salem Mohamed / ECS
La question d'El Guerguerat éloigne de plus en plus les parties en conflit du processus politique visant à imposer un nouvel ordre sur le territoire. Le fossé illégal est devenu au fil des ans le poste frontalier illégal le plus achalandé au monde.
Il est bien connu de tous que le conflit au Sahara Occidental est au point mort, au point mort depuis qu'en 1991 un cessez-le-feu a été signé entre le Royaume du Maroc, la force d'invasion au Sahara Occidental, et le Front Polisario, seul représentant de la Peuple sahraoui. Depuis lors, l'ONU, qui a promis d'organiser un référendum d'autodétermination, n'a pas été en mesure d'organiser un tel référendum et n'a pas été en mesure, jusqu'à présent, de trouver un moyen ou une solution à ce conflit.
Les Sahraouis, tant de la société que du gouvernement, ont exprimé à plusieurs reprises leur malaise et leur grande déception à l’égard des Nations Unies, qu’ils accusent de se positionner clairement en faveur du Royaume du Maroc, sans dissimulation ni honte.
Dans une analyse du journaliste sahraoui, Said Zerwal, rédacteur en chef de Futuro Sahara, on peut parfaitement comprendre ce qui s'est passé à ce point situé à l'extrême sud du Sahara occidental selon l'avis de ce journaliste originaire des camps sahraouis.
«Quand j'ai commencé à écrire sur Guerguerat en 2014, beaucoup de gens l'appelaient la région de 'Kandahar', et quand j'attendais que les forces d'occupation marocaines quittent la région deux ans avant leur départ en 2016, j'avais l'habitude d'obtenir mes informations de la Des unités de l'armée sahraouie déployées dans la zone.
Ces informations m'ont permis d'obtenir de nombreux détails que beaucoup de gens n'avaient pas. En 2014, j'ai souligné la nécessité de prendre le contrôle de la zone de Guerguerat, à travers les forces sahraouies. Actuellement, cependant, en raison de l'évolution rapide que la région a connue depuis 2016, nous devons tenir compte des informations suivantes afin de prendre la décision appropriée:
- La zone de séparation entre Guerguerat et la région de La Güera est suffisante pour établir huit villes de la taille de la ville mauritanienne de Nouadhibou, sa superficie est plus grande que le Royaume de Bahreïn et ses plages sont plus longues que les côtes du Royaume de Jordanie .
- La décision finale de fermer le passage de Guerguerat ne sera prise que par un accord entre les sahraouis et leurs alliés, car la décision de fermeture définitive est devenue une décision de retour à la guerre en raison de chevauchements d'intérêts dans Guerguerat.
- La partie mauritanienne est clé dans la question de Guerguerat, car l'armée d'occupation marocaine occupe actuellement certaines zones du nord de la Mauritanie, ce qui signifie que la communication entre les territoires sahraouis libérés nécessite l'approbation de la Mauritanie.
- La sécurité alimentaire de la Mauritanie et la circulation des citoyens mauritaniens ont été étroitement associées au passage de Guerguerat.
- De nombreuses entreprises européennes comptent sur le trafic terrestre dans la région de Guerguerat. Toute fermeture de la zone entraînera d'énormes pertes pour ses exportations vers les pays africains.
- La question de la fermeture de Guerguerat et du trafic international de drogue se chevauche. Guerguerat est aujourd'hui devenu un lieu incontournable du trafic de drogue marocain, ce qui signifie que toute fermeture provoquera des plaintes de trafiquants de drogue en Afrique de l'Ouest.
- Dans certains pays africains, les barons de la drogue ont une influence directe dans les cercles de décision, ce qui signifie que ces groupes de pression peuvent faire pression sur leurs gouvernements au cas où leurs importations de drogue seraient bloquées à Guerguerat, et la question pourrait dégénérer en une menace de veto sur le siège de la RASD dans l'Union africaine et de négocier la question du blocage du passage.
- Compte tenu de la situation actuelle dans la région, la partie sahraouie devrait être plus pragmatique dans sa gestion de la question.
-Le point de contrôle de la frontière mauritanienne étant situé, selon Google Maps, dans les territoires sahraouis, il faudrait demander à la Mauritanie de construire un nouveau point de contrôle à l'intérieur du territoire mauritanien. Ce faisant, la partie sahraouie aura le droit d'établir un point de contrôle dans la zone de Guerguerat en dehors de la bande de protection, ce qui donnera à la partie sahraouie un contrôle semi-automatique de la frontière sans violer les accords conclus avec le Royaume du Maroc.
- Discuter de la question du bénéfice de la taxe douanière, en accord avec la partie mauritanienne, en proposant des droits de douane et en en attribuant un pourcentage à la partie sahraouie.
- Ouvrir la voie à l'importance des membres de la communauté sahraouiedes véhicules à travers Guerguerat et leur permettent de passer directement dans les territoires sahraouis libérés, y compris dans les camps de réfugiés sahraouis. Cette action doit être convenue avec la Mauritanie et l'Algérie, pour alléger la situation économique difficile des camps de réfugiés sahraouis.
- Etant donné que la zone maritime proche de Guerguerat et La Güera est illégalement ouverte par les autorités mauritaniennes à la pêche turque, un dialogue doit être engagé avec le gouvernement de Nouakchott afin que la main-d'œuvre sahraouie puisse bénéficier de ses ressources et réduire le chômage en les camps de
Réfugiés sahraouis
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