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L’augmentation de la pauvreté au Maroc inquiète la société civile

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  • L’augmentation de la pauvreté au Maroc inquiète la société civile

    Tant que la dictature marocaine colonisera le Sahara Occidental, elle (dictature marocaine) sera vouée à la misère la plus atroce.

    En effet, les 23 milliards de dollars annuels engendrés par son unique pan économique qu'est le trafic du haschicn ne peuvent compenser les 15 milliards de dollars par annuels occasionnés par sa colonisation du Sahara Occidental.

    - La pauvreté au Maroc a augmenté entre 2019 et 2020. A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté, des ONG marocaines tirent la sonnette d'alarme.

    Le Maroc fait partie des pays à taux de pauvreté élevés parmi ceux du continent africain, avec le Zimbabwe, le Mali, la Somalie et le Gabon. Dans le royaume, le taux de pauvreté a même augmenté entre 2019 et 2020, passant de 17,1 à 19,87, selon des données du Haut-Commissariat au plan (HCP), de l’ONU et du Fond monétaire international. Ces constats parmi d’autres ont été dressés par la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l’Homme, qui s’est inquiétée de cette évolution.

    A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté, célébrée les 17 octobre de chaque année à travers le monde, l’ONG a ainsi rappelé que le Maroc occupait la 121e place dans l’indice de développement humain, sur la base d’une analyse de plusieurs critères, dont l’inégalité d’accès aux services de santé, le droit à l’éducation, l’accès aux nouvelles technologies, les chocs économiques et les problèmes liés au climat.

    Dans son communiqué parvenu à ********, l’ONG a rappelé que le gouvernement marocain «continue à utiliser les mêmes mots à propos de "réformes structurelles", ce qui soulève des doutes supplémentaires sur le fait que l’exécutif actuel suit le même procédé que les "réformes passées", qui, d’ailleurs, est le terme utilisé par le Fonds monétaire international, dans le rapport de l’un de ses comités d’évaluation de l’économie marocaine et sa capacité à rembourser ses emprunts».

    Dans le même sens, la Ligue a fait état d’un «système de rente galopant» au Maroc, ces dernières années, soulignant notamment le recours fréquent aux exonérations fiscales sur les fortunes, la réduction des dépenses publiques qui porte atteinte à la qualité des services publics, ou encore «la nette aggravation du déficit au cours des dernières années». Ceci, selon l’ONG, conduit à «un appauvrissement généralisé et à une inflation constante, avec une croissance du déficit budgétaire». Ces observations sont soulevées par l’ONG, qui dit constater par ailleurs une réduction de soutien au système de compensation, accompagnée d’une augmentation des impôts sur les citoyens.

    La responsabilité des élus

    Dans ce même contexte, la Ligue rappelle que la précarisation des emplois s’accompagne d’avantages financiers aux ministres et parlementaires, notamment à travers les retraites. Ainsi, elle «condamne les déclarations irresponsables de l’un des parlementaires (Driss El Azami El Idrissi), qui confirment l’absence d’institutions élues pour défendre les intérêts économiques, sociaux et culturels de toutes les citoyens, les bloquent et ne défendent que leurs intérêts personnels».

    Par ailleurs, elle «tient le gouvernement marocain pleinement responsable de la détérioration sociale, économique, culturelle et environnementale de la situation des citoyens, qui a conduit à l’exacerbation de la pauvreté au Maroc».

    Pour sa part et enregistrant les mêmes constats chiffrés, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a indiqué, dans son communiqué, que «les choix politiques que l’Etat a poursuivis pendant des décennies ne pouvaient qu’entraîner une nouvelle expansion des disparités sociales, régionales, et accélérer le rythme d’appauvrissement, ainsi que la croissance de tous les aspects de la privation, de l’exclusion et de la marginalisation».

    L’Association redoute que ce phénomène ne s’intensifie, «en raison des terribles répercussions de la pandémie du nouveau coronavirus, surtout après le recours à l’endettement».

    Ya...bi

  • #2
    - Despotisme, néolibéralisme et changement climatique conduiront le Maroc à la catastrophe
    (...).
    Dans ce Maroc, 15 % de la population est pauvre et, selon une enquête menée en 2014 par le Haut-commissariat à la planification, les enfants marocains fréquentent l'école pour une durée moyenne de 4,3 ans par rapport à une moyenne mondiale de 7,7 ans. Ici, on rapporte que des femmes sont forcées d’accoucher dans la rue devant les hôpitaux parce que le personnel leur a refusé l’accès. De nombreuses autres personnes sont simplement privées de services de santé.

    De plus, depuis l’adoption du programme d’ajustement structurel du Fonds monétaire international (FMI) au début des années 1980, le Maroc a renoncé à sa souveraineté alimentaire et est devenu vulnérable aux fluctuations des prix des produits de base sur le marché mondial. Nous devons importer des quantités croissantes de blé pour satisfaire nos besoins.
    (...).
    Deux Marocs

    Tout observateur de la scène marocaine est fasciné par les contradictions flagrantes de cette fable sur les deux Marocs. D’une part, un Maroc des mégaprojets – port de TangerMed, autoroutes, trains à grande vitesse (sur le modèle du TGV français), voitures de luxe, villas, palais et complexes touristiques dotés de grandes piscines et de vastes parcours de golf.

    D’autre part, un Maroc dont l’Indice de développement humain (IDH) est parmi les plus bas, oscillant entre le 126e et 130e rang sur un total de 188 pays au cours des dernières années. En 2013, l’IDH du Maroc le classait au 15e rang dans le monde arabe et au 4e rang dans la région du Maghreb, derrière la Libye, l’Algérie et la Tunisie.
    (...).
    Le rouleau compresseur du despotisme politique

    Au cours de la seconde moitié des années 1990, le Maroc a connu une légère amélioration en matière de libertés politiques dans le cadre de la préparation de la transition du pouvoir entre le roi Hassan II et son fils, le roi Mohammed VI, ainsi que dans le contexte du « nouvel ordre mondial », selon le terme inventé par le président américain George H.W. Bush pour décrire l’ère qui a succédé à la chute du mur de Berlin et à la fin de la guerre froide entre les États-Unis et la Russie.

    En réalité, le facteur principal qui a contribué à ces gains dans le champ des libertés politiques a été la persévérance et le sacrifice de générations de citoyens et de militants marocains infatigables qui n’ont épargné aucun effort pour lutter de tout leur cœur et de toute leur âme contre la machine de répression et d’intimidation imposée par la dictature de Hassan II depuis les années 1960.

    Cette amélioration relative ne pouvait dissimuler les formes persistantes de despotisme politique, baptisé « nouveau concept d’autorité ». En outre, certaines pratiques étatiques datant de la vieille époque ont continué, notamment les enlèvements, les enquêtes sous la torture et les accusations injustes, en particulier après les terribles attentats-suicides terroristes à Casablanca le 16 mai 2003-.

    Jawad Moustakbal in MEE (extraits)

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