Tweet
Faisant fi de la politesse qui consiste à ne pas demander son âge à une dame, le chercheur américain Sydney Barnes a testé un nouveau moyen de calculer l’âge des étoiles avec une plus grande précision que les méthodes actuelles. La gyrochronologie, ainsi que l’a baptisée Barnes, est basée sur la vitesse de rotation de l’étoile. Elle permet de déterminer l’âge d’une étoile même si elle est isolée ou si on ne connaît pas la distance à laquelle elle se trouve.
Pour calculer l’âge d’une étoile les astrophysiciens s’appuient sur sa luminosité et sa couleur. Lorsque les étoiles sont dans un amas, la tâche est plus aisée, sachant que les étoiles massives meurent plus vite, laissant derrière elle des étoiles moins massives. L’âge global de l’amas peut ainsi être connu.
Cependant les marges d’erreurs sont élevées, souligne Sydney Barnes, du Lowell Observatory (Arizona). Les incertitudes sont de 50 à 100%. Avec la gyrochronologie, la marge d’erreur ne serait que de 15%, poursuit le chercheur. Dans un article à paraître dans l’Astrophysical Journal, il montre que la vitesse de rotation de l’étoile sur elle-même, sa couleur et son âge sont liées et qu’en connaissant deux de ces propriétés on peut mathématiquement en déduire la troisième.
Pour l’instant cette méthode fonctionne moins bien pour les étoiles jeunes qui n’ont pas encore commencer à brûler leur hydrogène à un rythme régulier. Barnes espère affiner ses calculs pour que la gyrochronologie s’appliquent aussi à ces étoiles.
Par Sciences et Avenirs
Pour calculer l’âge d’une étoile les astrophysiciens s’appuient sur sa luminosité et sa couleur. Lorsque les étoiles sont dans un amas, la tâche est plus aisée, sachant que les étoiles massives meurent plus vite, laissant derrière elle des étoiles moins massives. L’âge global de l’amas peut ainsi être connu.
Cependant les marges d’erreurs sont élevées, souligne Sydney Barnes, du Lowell Observatory (Arizona). Les incertitudes sont de 50 à 100%. Avec la gyrochronologie, la marge d’erreur ne serait que de 15%, poursuit le chercheur. Dans un article à paraître dans l’Astrophysical Journal, il montre que la vitesse de rotation de l’étoile sur elle-même, sa couleur et son âge sont liées et qu’en connaissant deux de ces propriétés on peut mathématiquement en déduire la troisième.
Pour l’instant cette méthode fonctionne moins bien pour les étoiles jeunes qui n’ont pas encore commencer à brûler leur hydrogène à un rythme régulier. Barnes espère affiner ses calculs pour que la gyrochronologie s’appliquent aussi à ces étoiles.
Par Sciences et Avenirs