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le 20.10.2020
Dialoguer avec l’islamisme politique, c’est comme de demander au renard de vous garder vos poules pendant que vous allez au marché vendre leurs œufs !
Dicton de mon Poulailler
Comment faire ? La question est sur toutes les bouches en France. Comment faire pour éviter que la France ne sombre dans le chaos voulu par les intégristes ? J’ai bien quelques réponses, mais j’ai peur. Je l’avoue, je crains de me voir encore taxer de « journaliste éradicateur à la solde de la junte militaire génocidaire » ! Oui ! C’était là, à peu près, le libellé qui nous était accolé dans des publications aussi sérieuses que Libération et Le Monde, dans les années 90. Mais bon ! Aujourd’hui, j’ai décidé de taire mes douleurs encore profondes et vives nées de la perte des miens sous les balles, les bombes, les sabres, les poignards des tangos, et, plus tard, sous le poids du stress et des maladies nées de ces décennies rouges. J’emprunte cette expression à ma grande et immense amie Leïla Aslaoui. Non ! Aujourd’hui, je me refuse à étaler ici mon ressentiment envers la gauche caviar qui me reprochait alors de ne pas dialoguer avec Antar Zouabri. Le 27 septembre 1997, onze enseignantes étaient égorgées à Sfisef, dans la wilaya de Bel-Abbès, et à moi, Fafa exigeait comme préalable à toute coopération que je tende la main et le reste à Hassan Hattab, à Belmokhtar, à Yacine Napoli, à Moh Flicha ou pis, à Anouar Haddam ! Non ! Résolument non ! Je rengaine les élans pourtant légitimes de ma bile et je donne le seul conseil à donner pour une République qui veut rester debout : bien sûr, travailler à récupérer l’école républicaine, la culture et le savoir. Mais tout cela sera pipi de chat si une lutte sans merci contre les réseaux islamistes n’est pas menée. Et ce genre de guerre sera tout sauf propre. Ne vous inquiétez pas amis Français, d’ici, de notre rive, nous ne vous ferons pas reproche de ce manque de propreté et de conventionnalité dans cette guerre-là ! Nous savons que là, enfin, vous savez qui tue qui et vous comprenez ce que fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar veut dire !
H. L.
Dialoguer avec l’islamisme politique, c’est comme de demander au renard de vous garder vos poules pendant que vous allez au marché vendre leurs œufs !
Dicton de mon Poulailler
Comment faire ? La question est sur toutes les bouches en France. Comment faire pour éviter que la France ne sombre dans le chaos voulu par les intégristes ? J’ai bien quelques réponses, mais j’ai peur. Je l’avoue, je crains de me voir encore taxer de « journaliste éradicateur à la solde de la junte militaire génocidaire » ! Oui ! C’était là, à peu près, le libellé qui nous était accolé dans des publications aussi sérieuses que Libération et Le Monde, dans les années 90. Mais bon ! Aujourd’hui, j’ai décidé de taire mes douleurs encore profondes et vives nées de la perte des miens sous les balles, les bombes, les sabres, les poignards des tangos, et, plus tard, sous le poids du stress et des maladies nées de ces décennies rouges. J’emprunte cette expression à ma grande et immense amie Leïla Aslaoui. Non ! Aujourd’hui, je me refuse à étaler ici mon ressentiment envers la gauche caviar qui me reprochait alors de ne pas dialoguer avec Antar Zouabri. Le 27 septembre 1997, onze enseignantes étaient égorgées à Sfisef, dans la wilaya de Bel-Abbès, et à moi, Fafa exigeait comme préalable à toute coopération que je tende la main et le reste à Hassan Hattab, à Belmokhtar, à Yacine Napoli, à Moh Flicha ou pis, à Anouar Haddam ! Non ! Résolument non ! Je rengaine les élans pourtant légitimes de ma bile et je donne le seul conseil à donner pour une République qui veut rester debout : bien sûr, travailler à récupérer l’école républicaine, la culture et le savoir. Mais tout cela sera pipi de chat si une lutte sans merci contre les réseaux islamistes n’est pas menée. Et ce genre de guerre sera tout sauf propre. Ne vous inquiétez pas amis Français, d’ici, de notre rive, nous ne vous ferons pas reproche de ce manque de propreté et de conventionnalité dans cette guerre-là ! Nous savons que là, enfin, vous savez qui tue qui et vous comprenez ce que fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar veut dire !
H. L.