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Après plus de 4 mois d’arrêt, le programme Intelaka a pu redémarrer vers juin et juillet. Malgré une conjoncture marquée par la pandémie, le taux de réalisation du programme a atteint 70.37%. On s’interroge tout de même sur l’avenir des 9.500 entreprises créées.
Le programme Intelaka, lancé en février 2020, a dû être interrompu par un facteur qui ne venait même pas à l’esprit des plus érudits et pouvant entraver la mise en place de ce dispositif de financement. Mais la réalité est toute autre : une pandémie qui a tout chamboulé du jour au lendemain. Le programme a été mis en veilleuse en avril et relancé en juillet.
Et pourtant malgré cette interruption, 9.500 entreprises, dont 2.000 dans le monde rural, ont été créées dans le cadre du programme Intelaka en seulement 3 à 4 mois. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le ministre du Travail, Mohamed Amekraz lors de la séance questions/réponses au Parlement.
Rappelons que le programme prévoyait de soutenir chaque année 13.500 TPME avec un objectif de la création de 27.000 emplois par an. Ce qui veut dire qu’en seulement quelques mois, le programme a atteint un taux de réalisation de 70.37%. Un résultat qui s’explique par l’engouement suscité par le lancement de ce programme tant attendu par des jeunes en quête d’un avenir décent.
Un engouement freiné malheureusement par la pandémie qui a secoué brutalement l’économie et pratiquement tous les secteurs. La question est de savoir si la relance du programme sera aussi foudroyante que le démarrage ? Pourra-t-il jouer le rôle de locomotive de la relance économique dans ce contexte marqué d’incertitudes.
Le Wali de BAM avait déclaré en avril dernier semble confiant : « le programme Intelaka peut au contraire contribuer à promouvoir l’auto-emploi et la création d’entreprises et donc à atténuer les conséquences de la conjoncture actuelle. Les acteurs concernés continuent de finaliser le dispositif d’accompagnement pour permettre à chacune des parties prenantes d’apporter sa contribution en vue de faire réussir le projet Intelaka ».
Quid de l’avenir des entreprises créées ?
En attendant de voir plus clair sur la dynamique de la relance, une autre question s’impose d’emblée : que sont devenus les 9.500 jeunes entrepreneurs ayant bénéficié du programme Intelaka qui ont eu le malheur de démarrer un projet de vie en pleine crise sanitaire et économique ? En effet, à peine quelques semaines voire même quelques jours de l’octroi du crédit et, par conséquent, du démarrage du projet, toute l’économie marocaine s’est effondrée comme un château de sable pendant près de 3 mois.
Le confinement a perturbé toutes les composantes du marché et certainement les paramètres sur lesquels se sont basés les porteurs de projets. Ces derniers se sont confrontés à un premier obstacle et pas des moindres. A peine le démarrage et avant même de lancer la machine, ces micro entreprises ont été contraintes d’arrêter.
La reprise n’a certainement pas été facile. Surtout que beaucoup de secteurs n’ont pas repris une activité normale sans oublier la dégradation du pouvoir d’achat des Marocains qui ne sera pas sans conséquence surtout pour les projets qui en dépendent. Pour l’instant, aucune information ne filtre sur comment les 9.500 entreprises créées affrontent la crise économique. Car le plus important n’est pas le nombre en soi mais la capacité de ces entreprises à résister et à survivre essentiellement dans une conjoncture où même les grands sont menacés de disparition.
écoactu
Le programme Intelaka, lancé en février 2020, a dû être interrompu par un facteur qui ne venait même pas à l’esprit des plus érudits et pouvant entraver la mise en place de ce dispositif de financement. Mais la réalité est toute autre : une pandémie qui a tout chamboulé du jour au lendemain. Le programme a été mis en veilleuse en avril et relancé en juillet.
Et pourtant malgré cette interruption, 9.500 entreprises, dont 2.000 dans le monde rural, ont été créées dans le cadre du programme Intelaka en seulement 3 à 4 mois. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le ministre du Travail, Mohamed Amekraz lors de la séance questions/réponses au Parlement.
Rappelons que le programme prévoyait de soutenir chaque année 13.500 TPME avec un objectif de la création de 27.000 emplois par an. Ce qui veut dire qu’en seulement quelques mois, le programme a atteint un taux de réalisation de 70.37%. Un résultat qui s’explique par l’engouement suscité par le lancement de ce programme tant attendu par des jeunes en quête d’un avenir décent.
Un engouement freiné malheureusement par la pandémie qui a secoué brutalement l’économie et pratiquement tous les secteurs. La question est de savoir si la relance du programme sera aussi foudroyante que le démarrage ? Pourra-t-il jouer le rôle de locomotive de la relance économique dans ce contexte marqué d’incertitudes.
Le Wali de BAM avait déclaré en avril dernier semble confiant : « le programme Intelaka peut au contraire contribuer à promouvoir l’auto-emploi et la création d’entreprises et donc à atténuer les conséquences de la conjoncture actuelle. Les acteurs concernés continuent de finaliser le dispositif d’accompagnement pour permettre à chacune des parties prenantes d’apporter sa contribution en vue de faire réussir le projet Intelaka ».
Quid de l’avenir des entreprises créées ?
En attendant de voir plus clair sur la dynamique de la relance, une autre question s’impose d’emblée : que sont devenus les 9.500 jeunes entrepreneurs ayant bénéficié du programme Intelaka qui ont eu le malheur de démarrer un projet de vie en pleine crise sanitaire et économique ? En effet, à peine quelques semaines voire même quelques jours de l’octroi du crédit et, par conséquent, du démarrage du projet, toute l’économie marocaine s’est effondrée comme un château de sable pendant près de 3 mois.
Le confinement a perturbé toutes les composantes du marché et certainement les paramètres sur lesquels se sont basés les porteurs de projets. Ces derniers se sont confrontés à un premier obstacle et pas des moindres. A peine le démarrage et avant même de lancer la machine, ces micro entreprises ont été contraintes d’arrêter.
La reprise n’a certainement pas été facile. Surtout que beaucoup de secteurs n’ont pas repris une activité normale sans oublier la dégradation du pouvoir d’achat des Marocains qui ne sera pas sans conséquence surtout pour les projets qui en dépendent. Pour l’instant, aucune information ne filtre sur comment les 9.500 entreprises créées affrontent la crise économique. Car le plus important n’est pas le nombre en soi mais la capacité de ces entreprises à résister et à survivre essentiellement dans une conjoncture où même les grands sont menacés de disparition.
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