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Présidentielle en Bolivie : la victoire de Luis Arce, fidèle d’Evo Morales mais socialiste modéré

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  • Présidentielle en Bolivie : la victoire de Luis Arce, fidèle d’Evo Morales mais socialiste modéré

    Ministre de l’économie pendant la quasi-totalité des quatorze ans de mandat du leader de gauche, cet économiste va devoir rassembler son camp et faire face à une situation dégradée.

    Par Angeline Montoya Publié le 20 octobre 2020

    On le considère comme « l’architecte du miracle économique » bolivien. Luis Alberto Arce Catacora, 57 ans, a été élu haut la main et dès le premier tour, dimanche 18 octobre, à la tête du pays, un peu moins d’un an après le départ forcé d’Evo Morales. Il rétablira ainsi le Mouvement vers le socialisme (MAS) au pouvoir, après une campagne où il s’est présenté comme le garant de la stabilité et de la croissance économiques pour un pays durement touché par l’épidémie due au coronavirus.

    Un portrait de Luis Arce, que ses partisans appellent affectueusement « Lucho », passe forcément par le bilan des années Evo Morales (2006-2019). Car il a été le ministre de l’économie du président déchu pendant la quasi-totalité de ses quatorze ans de mandat. M. Arce n’a interrompu ses fonctions que pendant un an et demi, entre juin 2017 et janvier 2019, pour lutter contre un cancer du rein.

    élu président dès le premier tour
    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre 2006 et 2014, le PIB a été multiplié par quatre, la pauvreté est passée de 60 % à 37 % et l’indigence de 38 % à 13 %. Les réserves en devises, elles, ont été multipliées par cinq. Luis Arce a aussi accéléré la nationalisation du secteur de l’énergie, y compris le géant Yacimientos Petroliferos Fiscales de Bolivianos, triplant les revenus de l’Etat.

    L’image positive de la prospérité économique
    Cette prospérité a permis de financer des programmes sociaux et d’investir des millions pour industrialiser l’exploitation du gaz et du lithium. « Nous avons pris les bonnes décisions qui ont conduit notre pays à être en tête de plusieurs indicateurs économiques et sociaux dans la région », a répété pendant la campagne électorale cet homme plutôt discret, au visage poupin et au sourire affable.

    Une vision positive tempérée par certains économistes, tel Napoleon Pacheco, collègue de Luis Arce à l’Université Mayor de San Andrés (UMSA) de La Paz, où tous deux donnent des cours d’économie. « Luis Arce a été favorisé par le boom du prix des matières premières, qui ont explosé depuis 2005 : minéraux, gaz, soja, rappelle M. Pacheco. Mais la Bolivie n’aurait jamais pu bénéficier à ce point de ce boom si des contrats de vente n’avaient pas été négociés en amont, bien avant Evo Morales, si le pays n’avait pas eu les réserves de gaz suffisantes pour l’exportation ou si on n’avait pas permis l’ouverture à l’investissement étranger. N’importe qui est un bon ministre des finances quand les caisses du pays sont alimentées par une pluie de revenus. »

    Le Monde

  • #2
    Bolivie, Algérie, des régimes qui se ressemblent.

    Luis Alberto Arce Catacora, 57 ans, a été élu haut la main et dès le premier tour, dimanche 18 octobre, à la tête du pays, un peu moins d’un an après le départ forcé d’Evo Morales.
    Tebboune qui succède à Boutoz.

    Y a pas de hirak en Bolivieé

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