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BREVE Sahara et Tindouf : Amnesty appelle à doter la MINURSO de mécanisme de surveillance des droits humains ...Suite

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  • BREVE Sahara et Tindouf : Amnesty appelle à doter la MINURSO de mécanisme de surveillance des droits humains ...Suite

    Epinglant le Maroc, le Front Polisario et l’Algérie, Amnesty International a appelé cette semaine le Conseil de sécurité de l’ONU à «renforcer la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) en ajoutant à son mandat le suivi et le compte-rendu de la situation des droits humains».

    «Le suivi indépendant, impartial, exhaustif et permanent des droits humains doit occuper une place centrale dans le cadre du maintien de la présence de l’ONU au Sahara occidental et dans les camps de réfugié(e)s sahraoui(e)s», écrit Amnesty International dans son rapport publié le 21 octobre.

    Rappelant que la MINURSO est l’une des seules missions modernes de maintien de la paix des Nations unies n’ayant pas de mandat relatif aux droits humains, l’ONG affirme que «des atteintes à ces droits et des violences ont été commises par les deux camps – les autorités marocaines et le Front Polisario, mouvement indépendantiste – au cours des plus de 40 années de conflit autour de ce territoire».

    «L’accès des organisations indépendantes de défense des droits humains et des journalistes à la région reste restreint, ce qui a entravé le suivi des atteintes aux droits humains au Sahara occidental et dans les camps de réfugié·e·s de Tindouf, en Algérie», ajoute l’Amnesty qui dit continuer à recenser les atteintes aux droits humains et violences commises dans la province et à Tindouf.



    L’ONG cite pas moins de 8 violations qui auraient touchées des activistes, dont la détention, le 1er juillet 2020, de Essabi Yahdih, fondateur d’Algargagrat Media ou encore l’interdiction des activités de l’«Instance sahraouie contre l’occupation marocaine» d’Aminatou Haidar.

    Mais elle épingle aussi une «situation opaque dans les camps de Tindouf, contrôlés par le Front Polisario». «Le 8 août, la police des camps du Front Polisario à Tindouf a maintenu le journaliste citoyen Mahmoud Zeidan en détention pendant 24 heures et l’a interrogé sur des publications sur Internet dans lesquelles il critiquait la manière dont les autorités géraient la répartition de l’aide liée à la Covid-19», dénonce le rapport.

    Ce dernier intervient alors que le Conseil de sécurité doit voter, dans les prochains jours, une nouvelle résolution pour le renouvellement du mandat de la MINURSO


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