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Qu'en pensez-vous [Cimetières Judéo Chrétiens en Algérie] ?

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  • Qu'en pensez-vous [Cimetières Judéo Chrétiens en Algérie] ?

    Chers amis, bonjour.

    Lisons le torchon du Quotidien d’Oran en date du samedi 26 mars 2005, page 2, je cite :

    M. Muselier a également répondu à certaines «contrevérités (qui) ont été avancées». L’une d’elle concerne le délai de quatre mois (à partir du 15 janvier 2005) qui, selon lui, «représente le temps avant lequel l’Etat ne peut procéder aux opérations de regroupement » et non pas «du délai avant lequel les familles doivent se prononcer sur le rapatriement de leurs proches». De plus, même les «décisions tardives des familles, au-delà de septembre 2005, seront accueillies avec bienveillance par les Consuls généraux». «Il ne s’agit donc, ajoute-t-il, ni d’un ultimatum des Algériens, ni d’une opération précipitée de l’Etat français».

    Source : http://www.quotidien-oran.com/
    Lisons maintenant l’Article 2 de l’Arrêté du 7 décembre 2004 du gouvernement français relatif au regroupement de sépultures civiles françaises en Algérie, NOR: MAEF0410090A, paru au J.O n° 11 du 14 janvier 2005 page 597 - texte n° 12, je cite :

    Article 2 : Les familles pouvant justifier par tout moyen de la sépulture de parents dans les cimetières mentionnés dans le tableau annexé au présent arrêté disposent, à compter de la date de publication du présent arrêté au Journal officiel de la République française, d'un délai de quatre mois pour faire savoir au consul général territorialement compétent si elles souhaitent effectuer le transfert en France, à leurs frais, des restes mortels de leurs défunts.

    Source : http://www.legifrance.gouv.fr/
    Et lisons enfin les âneries officielles émises dans la déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay faite à Paris le 11 mars 2005, je cite :

    Afin d'assurer l'information des familles, le ministère des Affaires Etrangères a pris le 7 décembre 2004 un arrêté (publié au J.O. du 14 janvier 2005) fixant une liste de 62 cimetières qui pourront faire l'objet, dans les mois à venir, d'un regroupement; cet arrêté ouvre un délai minimum de quatre mois pour que les familles puissent faire connaître, si elles le souhaitent, leur volonté de transférer leurs défunts en France.

    Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/actu/a....asp?ART=46473
    Cordialement, Mezghenna.

  • #2
    tu m'excusera Mezghenna ( joli pseudo en passant !... ) mais je ne lirais ni le torchon des uns ni le torchon des autres ! je suis assez grand pour croire ce que j'ai envie de croire !

    la verité, c'est que cette question des cimetieres européens d'algerie n'est que le reflet de la betise des etre humains, qu'ils soient d'un coté comme de l'autre !
    à mon humble avis, les morts et enterrés doivent meriter respect et paix et non pas subir dans l'au dela une guerre economico mercantile sur leur dos !
    la question est vraimant pas flatteuse ni pour les Francais qui decouvrent subitement ( quelle horreur ! ils avaient presque reussi à les faire oublier ) qu'ils avaient injustement colonisé un pays et laisser des cadavres derriere eux ( Bush tu doit faire attention à ne pas en laisser en Irak ) ni pour l'etat algerien qui se reveille 40 ans aprés pour de basses raisons mercantiles ou les terrains en question sont tant convoités par des malfrats de l'immobilier sans doute liés à l'administration sur place !

    chiche qu'ils rendent ces "terrains" proprieté de l'etat algerien et qu'ils soient directement affectés à des jardins publics et autres zones vertes ou l'algerien a tant besoin tellement son environnement est betonné de tous coté ! quand aux cadavres, ils peuvent bien les regrouper quelquepart, ca effacera cette plaie beante qui traumatise tout le monde et nous deshumaniste tant qu'ils sont négligés !
    qu'allah me pardonne, je fait partie de ceux qui ont saccagé avec l'innocence d'enfants mal elevés certains cimetieres europeens, et rien que pour ca, je ne pardonne ni aux Francais d'avoir laissé leur cimetiere à l'abandon, ni aux autorités algeriennes qui s'en foutaient comme de l'an 3000 alors qu'un mort est avant tout, un etre à qui on doit laisser en paix !
    Dernière modification par tizi oualou, 29 mars 2005, 19h10.

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    • #3
      paix pour les morts !

      Que les morts, tous les morts reposent en paix. Amen.

      Contentons nous de parler des vivants et du devenir de la race.

      et tjs lumière

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      • #4
        Cher tizi oualou, bonjour.

        Que tu qualifies le papier du Quotidien d'Oran de torchon pour ne pas avoir mis les points sur les "i", cela est compréhensible, mais que le délai de 4 mois, que fixe l’Arrêté du 7 décembre 2004 aux familles pour faire part aiu consulat de leur volonté de transférer les restes de leurs défunts en France, soit interprété par le porte-parole du Quai d'Orsay comme étant un délai "minimum", cela ne peut être considéré avec légerté surtout quand le Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères, M. Renaud Muselier, en fait officiellement l'écho devant les Algériens qu'il considère manifestement dépourvus de facultés mentales pour la lecture et la compréhension du français.

        Cordialement, Mezghenna.
        Dernière modification par Mezghenna, 31 mars 2005, 13h12.

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        • #5
          méme les morts ne sont pas épargnés par la bétise humaine

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          • #6
            Bonjour mezghena


            Pourquoi Torchon ? Les journalistes algériens ont payé de leurs vies pour garder l'honneur de leurs metier ! ils n'ont fait que reprendre les paroles du ministre.

            Tu cite aprés le journal officiel français et tu ne le qualifie pas du même qualificatif ? pour quoi cette différence.


            Désolé j'ai lu ton post en diagonale. J'aime pas les posts diffamatoires.

            Amlitiés mezghena, toutes mesalutaions au journalsites algériens qui ne font pas un metier facile.
            “If you think education is expensive, try ignorance”
            Derek Bok

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            • #7
              Cher Stanislas, bonjour.

              Tu dis : "Tu cites aprés le journal officiel français et tu ne le qualifies pas du même qualificatif ? pour quoi cette différence.""

              Si je ne qualifies pas le contenu du Journal Officiel de torchon comme je l'ai fait pour le papier du Quotidien d'Oran, ou encore d'ânerie comme je l'ai fait pour la déclaration du Quai d'Orsay, c'est pour une raison toute simple, c'est parce qu'il s'agit d'un Arrêté du gouvernement français, c'est à dire l'expression légale du peuple français souverain, ce qui n'est pas tout à fait le cas de la déclaration du Quai d'Orsay faite en France ou encore celle du Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères, M. Renaud Muselier, faite en Algérie, ces dernières représentent de véritables âneries puisqu'elles sont en opposition avec ce qui a été légalement arrêté par le gouvernement français.

              Mes amitiés, Stanislas.

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              • #8
                Chers amis, bonjour.

                Les cimetières publics se trouvant sur le territoire français ou sur n'importe quel autre territoire national, ne constituent pas au premier degré des monuments historiques à caractère de représentation de la mémoire nationale, régionale ou locale, qu'elle soit de nature religieuse, culturelle ou autre. Le cimetière est d'abord un lieu fonctionnel, organisé dans un cadre religieux ou sacré, à usage courant d'inhumation publique, il est fondamentalement le lieu où sont inhumés les défunts de la société civile locale et autochtone avant de revêtir un statut particulier de représentation d'une mémoire collective donnée, à caractère religieux, culturel ou autre, et éventuellement sacralisée sur le plan civique. Pour prendre l'exemple du Canada, la Commission des Biens Culturels du Québec définit le cimetière patrimonial comme un ensemble chargé de significations reconnues, approprié et transmis collectivement, et part du principe que tout cimetière n'est pas en soi patrimonial, mais qu'il le devient lorsqu'il est un lieu considéré à la fois comme représentatif, ancien (ou fondateur) et exceptionnel par la collectivité nationale, régionale ou locale, il reste toutefois à définir ce qui constitue sa spécificité par rapport à une autre forme de patrimoine. Cette commission estime que la réponse aux interrogations que soulève le statut patrimonial des cimetières réside dans : -1. La définition du cimetière patrimonial. -2. L'identification des valeurs qu'il recèle. -3. L'élaboration de postulats de gestion. Et pour la question la plus essentielle des trois, à savoir la seconde, la commission estime que la « valeur » signifie tout ce qui donne un sens à la vie (caractéristique, qualité, actif). Elle est employée dans un sens mélioratif, attestant que le patrimoine apporte divers bénéfices à la collectivité. Dans l'esprit des nouvelles tendances, la commission définit ici les valeurs du cimetière patrimonial comme des qualités qui concrétisent ses significations reconnues et qui justifient son appropriation et sa transmission collectives.

                Dans le contexte national français, au cas où il est décidé qu'un cimetière donné du territoire français remplisse une fonction représentative seconde en plus de sa fonction naturelle première d'inhumation courante de la population civile, cette représentativité voit ses raisons toujours explicitement définies afin qu'elle puisse exister et donner sens pour la collectivité, ça peut être une raison historique de mémoire nationale française, comme ça peut aussi une raison philosophique d'institution religieuse particulière. Il doit alors en être de même en ce qui concerne ces cimetières dits français du territoire algérien, d'autant plus que cette représentativité, concernant des cimetières hors du territoire français et ne se référant en rien à la société algérienne actuelle, touche à la souveraineté nationale de la nation algérienne, et s'inscrit soit dans le fil de l'impérialisme français soit dans le cadre d'un projet évangélique. Il est évident que dans cette réhabilitation en bloc des 550 cimetières dits français du territoire algérien, il ne s'agit pas de fonction première de lieux d'inhumation courante de la population civile, voire même pas de lieux de visites parentales pour la population française actuelle. Dans sa réponse à la volonté du gouvernement français de réhabilitation globale des 550 cimetières dits français du territoire algérien, le gouvernement algérien doit vérifier l'existence réelle de parents des défunts, entendre leur désir de garder les tombes et de les visiter, pour décider du maintien et de l'entretien de ces tombes, c'est en termes de tombes et de parents et non en termes de cimetières et de mémoire de collectivité religieuse que la question doit être abordée. Certes, les défunts en question sont des sujets de nationalité française, mais le gouvernement algérien ne doit normalement pas attribuer à la totalité de ces cimetières une représentativité globale au titre de la représentation nationale française, car cette représentation nationale française ne serait pas publiquement fondée s'il n'y avait plus de familles de défunts désireuses de garder les tombes et les visiter. Le gouvernement algérien doit considérer ces cimetières au cas par cas, au même titre que des cimetières ordinaires considérés dans un cadre strictement public, dans le cas où leur fréquentation parentale et non touristique venait à diminuer ou à s'annuler. Cette étude au cas par cas, doit normalement s'organiser, selon les règles et usages diplomatiques entre nations souveraines, dans les consulats de la république algérienne en France et non comme c'est malheureusement le cas dans les consulats de la république française en Algérie, car il s'agit évidemment du rapport de la population française à l'Etat algérien et non du rapport de la population algérienne à l'Etat français. A moins que les morts gisants sous terre dans les tombes de ces cimetières dits français du territoire algérien soient plus représentables et donc plus vivants que la population algérienne évoluant sur terre.

                La seule et unique représentativité légale en jeu dans cette affaire est celle de la représentation officielle de l'Etat français des parents français des défunts inhumés dans ces cimetières auprès de l'Etat algérien, l'Etat français ne représente pas les cimetières auprès de l'Etat algérien, mais les parents français des défunts inhumés dans ces cimetières au près de l'Etat algérien, autrement, le principe de laïcité sensé caractériser l'Etat français étant enfreint, il s'agirait, dans cette affaire de réhabilitation en bloc des 550 cimetières dits français du territoire algérien, d'une représentation sur le territoire algérien de valeurs évangélistes de l'Etat du Vatican. Quant à la représentativité constituant le statut patrimonial du cimetière français, elle s'arrête normalement aux limites des frontières du territoire français puisqu'il y s'agirait normalement d'une représentativité de dimension nationale concernant la société française. Il est évident que du côté algérien le terrain d'un cimetière dont les dépouilles mortelles ne font plus l'objet de visites parentales doit normalement pouvoir être réaménagé pour un autre usage local, social ou économique ; et dans le cas où il n'y aurait qu'un faible nombre de dépouilles mortelles faisant l'objet de visites parentales dans des cimetières donnés, il doit là aussi être procédé à des regroupements des sépultures au profit de l'aménagement territorial, social ou économique, comme l'a notamment demandé l'ambassadeur de France en Algérie lors de la lettre qu'il a adressée le 20 juin 1968 à Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA alors Ministre des Affaires Etrangères. Dans cette confusion de représentativités, de la représentativité internationale de l'Etat français pour ses sujets auprès de l'Etat algérien, et de la représentativité constituant le statut patrimonial du cimetière, il s'agit d'une atteinte grave à la souveraineté nationale algérienne en ce qu'elle touche et à la mémoire historique nationale liée à l'épreuve centenaire de l'impérialisme français et à la conscience nationale liée à l'intrusion d'une représentation religieuse sans assise populaire et sociale ; il y a là court-circuitage par l'Etat français et non considération délibérée et connivente par l'Etat algérien de la vérité de la représentativité constituant le statut patrimonial de ces cimetières, une représentativité camouflée par la représentativité nationale de l'Etat français, une représentativité nationale de l'Etat français camouflant à son tour soit une représentation de la mémoire coloniale française soit une représentation de la mémoire collective judéo chrétienne. La représentation nationale légale et officielle de l'Etat français, s'arrêtant normalement à la représentation des sujets français parents des défunts enterrés dans les tombes des cimetières en question et désireux les garder pour les visiter, et ne pouvant normalement s'établir au titre de la représentation d'une mémoire collective religieuse particulière, l'Etat français n'a évidemment pas le droit de financer l'entretien ou la réhabilitation de ces cimetières. Vis-à-vis de la souveraineté de la nation algérienne, il est hors de question d'entretenir ou de réhabiliter ces cimetières dans une perspective de représentation historique de la mémoire coloniale française ou de valeurs de l'évangélisme vaticane ; il est évident que cette représentation globale de l'Etat français des 550 cimetières dits français se fonde sur la logique impériale de l'Etat français, et de la suprématie de sa population judéo chrétienne sur la population algérienne musulmane durant la période 1830/1962, au lieu de se fonder en toute logique sur un rapport d'équivalence de nations civilisées et souveraines entre les sociétés algérienne et française actuelles. L'Etat français ne peut d'un côté s'opposer à la liberté de conscience des femmes musulmanes algériennes ou françaises, jugée ostentatoire, leur interdisant de se couvrir les cheveux dans l'espace public, et de l'autre côté imposer des symboles religieux de la judéo chrétienté sur le territoire algérien violant ainsi l'intégrité de sa conscience nationale algérienne.

                Cordialement, Mezghenna.

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                • #9
                  La réhabilitation des 550 cimetières dits français ne repose sur aucune nécessité ou utilité réellement publique, ni sur aucune réalité publique ni française ni encore moins algérienne, et par réalité publique j'entends naturellement ce qui la constitue le plus normalement du monde, à savoir le droit public tel qu'il est pensé, conçu et pratiqué pour les citoyens français sur le territoire français. Il va sans dire que si cette république française tenait à être en accord avec elle-même et respectueuse de la souveraineté de la république algérienne et de la dignité de ses citoyens, elle ne pourrait s'arroger le droit d'accorder des privilèges à ses citoyens sur le territoire algérien qu'elle ne leur accorderait pas sur son propre territoire au regard des lois républicaines françaises, autrement on ne serait pas sorti de l'auberge de l'impérialisme français considérant les Algériens dans leur territoire indignes de la nature ou de l'esprit du droit constituant la nation française. Je renvoie donc à la réalité du droit public français en matière de concessions funéraires pour les citoyens français vivant sur le territoire français.

                  http://www.cr-nord-pas-de-calais.not...fr/nidf16.html

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                  • #10
                    Logiquement les cimetières de français se trouvant en Algérie sont à la charge de l'Algérie et c la loi algérienne qui doit s'appliquer à ces derniers. Donc l'entretien de ces cimetières doit etre fait par l'algérie et ceci quelque soit la religion des morts.
                    L'état français ne peut que demander à l'état algérien de bien vouloir prendre soint de ces cimetières. Et je pense aussi que ces morts ont les mêmes droit que les morts musulmans car la religion n'a rien à faire dans cette histoire.

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                    • #11
                      LA CONCESSION FUNERAIRE.

                      La concession funéraire est le droit d'occuper, dans un cimetière, un emplacement distinct et séparé, pour y réaliser sa sépulture, celle de ses enfants ou successeurs et y construire des caveaux, monuments et tombeaux.

                      A - LE DROIT AU CIMETIERE.

                      Chaque commune doit avoir un cimetière. Exceptionnellement, certaines communes peuvent décider de se regrouper pour en créer un. C'est, par exemple, le cas de communes trop petites, ou de communes n'ayant pas de terrain disponible.

                      Qui a le droit d'être inhumé dans un cimetière communal ?
                      les personnes domiciliées dans la commune,
                      les personnes décédées sur le territoire de la commune,
                      les personnes qui décèdent dans les services d'un centre hospitalier. Elles ont droit à une sépulture dans le cimetière de la commune d'implantation de ce service,
                      les personnes qui ne sont pas domiciliées ou décédées sur le territoire de la commune, si cette dernière a réservé une partie du cimetière communal à des concessions de terrain pour sépultures privées,
                      les personnes qui possèdent une résidence secondaire dans la commune, à condition qu'une autorisation spéciale ait été délivrée par le Maire.

                      Si le demandeur entre dans une des catégories citées ci-dessus, le Maire ne peut refuser une concession, s'il en est de disponible.

                      B - LA CONCESSION.

                      La concession étant personnelle à celui qui l'obtient, son bénéficiaire peut en réserver l'usage à sa seule inhumation personnelle (c'est la concession individuelle).Inversement, il peut énumérer les personnes bénéficiaires de la sépulture dans l'acte de concession, écarter tel ou tel parent, charger un héritier de la désignation et même désigner une personne, sans lien de parenté avec lui (avec l'accord de la mairie). Si des conflits surgissent, c'est le Tribunal d'Instance du lieu des funérailles qui est compétent pour départager les plaignants. Hormis ces deux extrêmes, résultant de la volonté du concessionnaire, la sépulture est ouverte à toute la famille. Peuvent y être enterrés : le concessionnaire acquéreur de la concession, ses ascendants (parents, grand-parents), ses descendants (enfants, petits-enfants), son conjoint et les enfants de ce dernier, ses alliés, ses enfants adoptifs et leurs conjoints.

                      1) Le coût.

                      Fixé par délibération du conseil municipal, le prix d'une concession est calculé par mètre carré suivant sa catégorie. Il est distinct de celui du caveau qui suppose qu'une fosse soit creusée sur l'emplacement d'une concession, de la dalle funéraire ou du monument qui sera dressé à l'endroit de la sépulture.

                      2) La durée.

                      Une concession n'est pas un rachat de terrain, mais un droit d'usage acquis pour une durée précise. Il existe plusieurs catégories de concession :
                      la concession temporaire (quinze ans au plus et cinq ans au minimum),
                      la concession trentenaire,
                      la concession cinquantenaire,
                      les concessions centenaire ou perpétuelle ne sont plus accordées.

                      3) Le renouvellement.

                      Tout titulaire d'une concession temporaire a droit au renouvellement de sa concession dès lors que :
                      la demande est présentée dans les deux ans qui suivent l'expiration de la concession,
                      ou que la demande est présentée moins de cinq ans avant l'expiration de la concession lorsqu'une inhumation doit intervenir,
                      qu'il a été préalablement acquitté le prix déterminé conformément au tarif en vigueur au moment du renouvellement.

                      4) La reprise.

                      Dans certains cas, la commune peut reprendre la concession avant la date d'expiration prévue. Il s'agit de reprise pour abandon.
                      pour les temporaires : à la fin de la concession :
                      - si le concessionnaire n'a pas demandé le renouvellement dans le délai légal,
                      - si, l'ayant demandé, il n'a pas payé la somme due à l'occasion du renouvellement.
                      pour les centenaires ou perpétuelles :
                      la reprise peut intervenir après une période de trente ans lorsque la concession a cessé d'être entretenue. Le Maire peut alors faire constater cet état d'abandon qui est porté à la connaissance des familles et du public. Si trois ans après cette publicité, la concession est toujours à l'abandon, le Maire a la faculté de saisir le conseil municipal qui décidera, s'il y a lieu, de prononcer la reprise de la concession. L'état d'abandon ne peut être constaté que dix ans après la dernière inhumation faite dans le terrain concédé.

                      5) La transmission.

                      La concession ne peut jamais être revendue, ni hypothéquée, ni saisie. En revanche, la concession peut faire l'objet d'une donation entre vifs ou d'un legs, à condition que cela soit strictement conforme au règlement communal (qui peut, par exemple, ne le permettre qu'au profit de parents ! ).
                      Si la concession a déjà été utilisée, l'affectation familiale doit être respectée et la concession ne pourra être donnée qu'à un héritier. Le choix du parent à qui serait donnée ou léguée la concession emporte nécessairement exclusion des autres.
                      Le titulaire d'une concession peut disposer de celle-ci par testament régulier (même au profit des étrangers à la famille, sauf à respecter le droit moral inaliénable de la famille et le droit communal).
                      Lorsqu'il n'existe plus de membres de la famille, il est admis que le légataire universel ou particulier étranger à la famille pourra recueillir la sépulture.

                      6) La concession.

                      En indivision si le propriétaire de la concession décède sans avoir pris de disposition à son sujet, elle reste en indivision entre ses héritiers.
                      La concession, acquise au cours du mariage avec des deniers communs, devient, à la dissolution de la communauté par le décès de l'un des époux, indivise entre le survivant et les héritiers du prédécédé.
                      Ainsi, aucun des indivisaires ne peut inhumer dans la concession un membre de sa famille sans avoir l'assentiment de tous les autres.
                      Dans les régimes séparatistes, l'époux survivant bénéficie du privilège particulier de pouvoir être inhumé dans le caveau familial en l'absence d'une disposition formelle contraire du titulaire de la concession. Et ceci, même s'il n'était pas co-titulaire de la concession.

                      Source : http://www.cr-nord-pas-de-calais.not...fr/nidf16.html

                      Commentaire


                      • #12
                        je voudrais savoir si chez nous dans les pays Arabo-Musulmans,s'ils faut payé le carré de metre ou on va passé l'eternité?Merçi de me repondre

                        Commentaire


                        • #13
                          Non, il n'y a rien à payer, il ne manquerait plus que ça.

                          Commentaire

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