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Les monarchies du Golfe donnent le signal à l’alliance ouverte avec le sionisme israélien en trahissant les intérêts du peuple palestinien
Les monarques des Emirats puis de Bahreïn ont toute honte bue décidé d’établir des liens diplomatiques avec Israël, Etat fondé sur la spoliation des Palestinien et son expansion territoriale continue par le fer et le feu sur les terres de la nation palestinienne.
Ces régimes théocratiques féodalo-bourgeois se déculottent devant la barbarie sioniste et le monstre impérialiste américain.
Ils reconnaissent l’État illégitime d’Israël qui massacre le peuple palestinien depuis plus de 70 ans n’épargnant ni femmes ni enfants. Ils passent l’éponge sur l’exode massif et l’expulsion manu militari de millions de Palestiniens de leur terre ancestrale. Plus de la moitié du peuple palestinien vit misérablement en exil dans des camps de fortune.
Les bourgeoisies occidentales n’ont rien à envier aux bourgeoisies arabes, le massacre des Palestiniens ne leur fait ni chaud ni froid tout en bavardant constamment sur le respect des droits de l’Homme et en agitant la menace de poursuites pour « crimes contre l’humanité » contre les dirigeants qui leur résistent. Elles apportent un soutien honteux à la barbarie nazifiée du sionisme israélien. Elles protègent l’Etat sioniste en se cachant derrière une exhortation aussi révoltante qu’hypocrite tel que l’appel au bourreau et à la victime au « dialogue pour trouver une solution agréant les deux parties ». Les partis de la gauche social-démocrate discrédités pour leur soutien à l’impérialisme de leurs pays s’agitent comme toujours dans des positions erronées et dans le mauvais sens.
Mais pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler certains faits pour mesurer l’ampleur des souffrances et des injustices infligées au peuple palestinien que les bourgeoisies arabes ont abandonné et laissé sans défense face à la férocité de la soldatesque sioniste.
Tout a commencé suivant un plan machiavélique ethnocide fomenté par les Anglais contre le peuple palestinien. Le nettoyage ethnique et les massacres de Palestiniens ont commencé sous domination anglaise avec la Haganah, une armée juive luttant soi-disant contre l’occupant mais, en fait, armée et soutenue par lui. Plusieurs centaines de milliers de Palestiniens ont été expulsés par la force de leurs habitations et de leurs propriétés en laissant sur le terrain de nombreux morts. A l’époque il y eut très peu de réaction. On a laissé faire.
Le deuxième plan machiavélique génocidaire de partition de la Palestine a été échafaudé par la puissance mandataire, c’est-à-dire l’Angleterre. Elle a évidemment ignoré délibérément le peuple palestinien. Et bien sûr elle ne l’a pas consulté. Après avoir préparé le terrain, la puissance mandataire va présenter le projet de résolution de partition de la Palestine devant l’assemblée générale de l’ONU.
La résolution 181 soumise au vote, comprenait la création de trois États, un État juif, un État arabe et la zone de Jérusalem sous administration internationale. L’ONU ne comptait que 57 membres contre 192 aujourd’hui. Les États sous domination coloniale ne pouvaient évidemment prendre part au vote*.
L’URSS venait de sortir exsangue de la guerre contre le nazisme. Elle devait faire face immédiatement après la fin de la 2e guerre mondiale au bellicisme US. Les dirigeants des USA avaient déployé un gigantesque dispositif militaire en Europe pour étrangler l’URSS qui avaient joué un rôle décisif dans la destruction du nazisme. Par le chantage à l’aide financière et par les menaces, les USA se livraient à l’enrôlement sous leur drapeau des peuples de l’Europe orientale dans une guerre contre l’Etat soviétique. Ils manoeuvraient à son encerclement afin de le contraindre à choisir entre se soumettre à leur domination ou à être réduite en cendres sous le feu des bombes nucléaires qu’ils venaient de mettre au point et qu’ils avaient utilisées contre le Japon de façon criminelle sans nécessité, de façon à intimider l’URSS. L’Etat soviétique ne pouvait se battre sur tous les fronts pour contrer l’expansionnisme de l’impérialisme anglo-saxon soutenu par l’allié français. D’un autre côté, l’existence au sein de la population juive de Palestine de courants de gauche opposés à l’impérialisme US laissait croire qu’un compromis basé sur le partage territorial de la Palestine entre arabes et juifs ( pour autant que l’on puisse dissocier de la communauté arabe les juifs ancestraux habitants la Palestine avant l’afflux de juifs d’Europe) pouvait mettre en échec les plans impérialistes de division des populations de la Palestine, et de pénétration de la région. C’est ce qui explique que l’URSS avait jugé tactiquement que le plan de partage imposé par le forcing anglais à l’ONU, mais retouché, était pour un temps la solution la moins mauvaise afin de désamorcer le conflit alimenté par les puissances impérialistes pour renforcer leur contrôle sur une région où les premières odeurs du pétrole attisaient les convoitises du grand capital financier occidental. Les plans de ces puissances prenaient appui sur les éléments réactionnaires de la population juive et les surenchères démagogiques des monarchies rétrogrades arabes en perte de vitesse face à la montée conquérante du nationalisme moderne et progressiste arabe.
Il faut donc remarquer que c’est l’Angleterre, la plus grande puissance coloniale du monde encore à l’époque* qui a proposé cette sinistre résolution. Elle n’obtint pas entièrement satisfaction vu que le projet fut soumis au vote avec des retouches.
En dehors de la position particulière de l’URSS, comment expliquer que quelques pays qui ont voté la résolution 181, ont-ils pu faire confiance à cet empire colonial, tristement célèbre et ignoble massacreur de peuples ?
Quand on analyse cette résolution 181, on s’aperçoit que c’est une grande fumisterie sans aucune légitimité ni aucune valeur juridique, 34 pays seulement ayant voté pour ce sinistre partage. On emploie l’expression « Etat arabe » et non palestinien. Les mots sont importants. Sur le plan politique, c’est une imposture très grave. Le peuple palestinien est effacé de l’histoire de son propre pays. Une idée qui persiste encore dans la propagande sioniste, entretenue par toute l’historiographie de la ploutocratie occidentale.
Autre point très important, on parle d’un État juif, Etat sorti du chapeau de tous ces apprentis sorciers. Or, être Juif n’est pas une nationalité mais une religion tout simplement comme les autres religions. C’est une véritable manipulation de plus pour enfumer la situation. On invente un État juif sur une terre déjà peuplée par des habitants depuis la nuit des temps. Tout ce qui n’est pas juif est considéré comme étranger dans son propre pays. C’est une idée ethnocide effroyable. L’arrogance israélienne est telle que les dirigeants de cet Etat n’envisagent même pas la possibilité d’un retour de flamme.
La création de l’État d’Israël est une mystification biblique et chrétienne qui n’a rien à voir avec la réalité. Des historiens internationaux et anthropologues ainsi que des archéologues très connus et même des Israéliens ont démontré qu’il n’y avait pas de traces dans l’archéologie du passé d’une quelconque présente juive dans la région. Le mythe du « peuple élu » est une invention qui sert une propagande sioniste reprise en chœur par la « communauté internationale » version impérialiste (USA, France, Angleterre Allemagne …etc.)
Les Anglais allument la mèche de la guerre dite « israélo-arabe »
Les conséquences de cette supercherie seront terribles. Tout le Moyen Orient va s’embraser. Il fallait s’y attendre. Le plan est rejeté par la quasi-totalité des dirigeants des pays arabe, par le Haut Comité Arabe Palestinien, appuyé par la Ligue Arabe, autant dire par la totalité du monde arabe. C’est un rejet net et sans compromission et qui menace de combattre cette entité par tous les moyens. Le monde arabe appelle à la guerre et dénie à l’ONU le droit de régler la question palestinienne et de contraindre 80 millions d’Arabes et 400 millions de musulmans à accepter un projet rejeté par la totalité de ces peuples.
C’est le début des guerres meurtrières israélo-arabes. Le peuple palestinien aujourd’hui encore subit les pires atrocités. Les médias occidentaux regardent ailleurs du coté de Hong Kong ou en Biélorussie.
Pour les puissances impérialistes, le plan de partage et la création de l’État d’Israël, sont une aubaine pour consolider leurs emprises sur toutes les richesses du Moyen Orient. Ils vont aider massivement à la constitution de l’armée sioniste en la dotant d’un équipement militaire le plus sophistiqué et même d’un armement nucléaire. Ainsi, avec un appui de cette importance, l’armée sioniste va devenir la plus puissante du Moyen Orient et mettre en déroute toutes les armées arabes.
Avec la bénédiction des puissances impérialistes, l’armée sioniste devient le gendarme du Moyen Orient. Et aujourd’hui encore c’est toujours le cas. En possession de l’arme nucléaire, l’armée sioniste tient en respect tous les peuples du Moyen Orient.
Pour le peuple palestinien, c’est la Nakba, la catastrophe. L’armée sioniste se déchaînera contre ce peuple martyr sans que la ploutocratie occidentale lève le petit doigt, l’ignoble position de son mentor étasunien le protégeant de son bouclier politique et militaire depuis notamment 1967.
Un plan machiavélique de nettoyage ethnique sans précédent, connu de tout le monde, va dramatiquement broyer et dans l’impunité totale le peuple palestinien.
La résolution 181 de l’ONU est exploitée contre un peuple sans défense. Les sionistes la piétineront en transgressant en toute impunité les frontières définies par le plan de partage votée à l’ONU. La configuration territoriale actuelle d’Israël n’a plus rien de ressemblant avec les frontières dessinées par le plan de partage. L’Etat sioniste n’a pas défini ses frontières. Elles se déplacent après chaque conflit savamment préparé. Selon les sionistes chauvins, le tracé des frontières est fixé sous les bottes de l’armée expansionniste. De guerre en guerre, les terres revenant aux Palestiniens se réduisent inexorablement et sont transformées en conglomérat de bantoustans à la sud-africaine du temps de l’apartheid. La résolution de 1948 ne sert qu’à donner une légitimité usurpée à l’existence de l’Etat d’Israël. Elle sert de couverture, depuis la déclaration d’indépendance d’Israël, au renforcement de sa capacité militaire, à son expansion, aux expulsions massives manu militari, à l’instauration d’une situation de guerre permanente dans la région pour placer les peuples sous la domination US avec distribution de miettes au « peuple juif ».
Les expulsions s’intensifient suivant une tactique démoniaque, semant la peur et employant des méthodes nazies d’une violence inouï contre la population palestinienne. La soldatesque sioniste ne va pas se contenter simplement d’expulser. Elle va obliger les Palestiniens à fuir en abandonnant tous leurs biens.
L’armée sioniste finissait le travail en pillant les habitations de leurs meubles, de leurs bijoux et d’autres objets de valeur. Ceux qui résistaient étaient abattus comme des chiens, les fuyards enfermés dans des véritables ghettos ressemblant étrangement aux ghettos nazis. Privés de nourriture et d’eau, ils mouraient comme des mouches. Leurs cadavres étaient ramassés par des prisonniers palestiniens et enterrés dans des fosses communes.
Plus d’un million de palestiniens est chassé de sa terre natale sans aucun recours possible.
Par ce stratagème, les sionistes occuperont illégalement les 3/4 de la Palestine et Jérusalem sa capitale.
Les palestiniens qui ont résisté à l’occupation sioniste vivent en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza. La Cisjordanie demeure contrôlée par les autorités sionistes en vertu d’une interprétation arbitraire des Accords d’Oslo par Israël et grâce au silence de la « communauté internationale », expression inventée pour faire passer le diktat des Etats impérialistes. Le territoire de Cisjordanie est régulièrement rogné par l’implantation illégale de colonies.
La bande Ghaza où près de 2 millions de Palestiniens vivent dans un véritable ghetto à ciel ouvert, est soumise à un blocus mortifère imposé par l’occupant. Ce blocus affecte tous les aspects de la vie quotidienne : aérien, maritime et terrestre. Les Ghazaouis subissent des bombardements quotidiens, de véritables actes de guerre, en 2006, 2008 et 2009 et jusqu’à maintenant.
Les monarchies du Golfe donnent le signal à l’alliance ouverte avec le sionisme israélien en trahissant les intérêts du peuple palestinien
Les monarques des Emirats puis de Bahreïn ont toute honte bue décidé d’établir des liens diplomatiques avec Israël, Etat fondé sur la spoliation des Palestinien et son expansion territoriale continue par le fer et le feu sur les terres de la nation palestinienne.
Ces régimes théocratiques féodalo-bourgeois se déculottent devant la barbarie sioniste et le monstre impérialiste américain.
Ils reconnaissent l’État illégitime d’Israël qui massacre le peuple palestinien depuis plus de 70 ans n’épargnant ni femmes ni enfants. Ils passent l’éponge sur l’exode massif et l’expulsion manu militari de millions de Palestiniens de leur terre ancestrale. Plus de la moitié du peuple palestinien vit misérablement en exil dans des camps de fortune.
Les bourgeoisies occidentales n’ont rien à envier aux bourgeoisies arabes, le massacre des Palestiniens ne leur fait ni chaud ni froid tout en bavardant constamment sur le respect des droits de l’Homme et en agitant la menace de poursuites pour « crimes contre l’humanité » contre les dirigeants qui leur résistent. Elles apportent un soutien honteux à la barbarie nazifiée du sionisme israélien. Elles protègent l’Etat sioniste en se cachant derrière une exhortation aussi révoltante qu’hypocrite tel que l’appel au bourreau et à la victime au « dialogue pour trouver une solution agréant les deux parties ». Les partis de la gauche social-démocrate discrédités pour leur soutien à l’impérialisme de leurs pays s’agitent comme toujours dans des positions erronées et dans le mauvais sens.
Mais pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler certains faits pour mesurer l’ampleur des souffrances et des injustices infligées au peuple palestinien que les bourgeoisies arabes ont abandonné et laissé sans défense face à la férocité de la soldatesque sioniste.
Tout a commencé suivant un plan machiavélique ethnocide fomenté par les Anglais contre le peuple palestinien. Le nettoyage ethnique et les massacres de Palestiniens ont commencé sous domination anglaise avec la Haganah, une armée juive luttant soi-disant contre l’occupant mais, en fait, armée et soutenue par lui. Plusieurs centaines de milliers de Palestiniens ont été expulsés par la force de leurs habitations et de leurs propriétés en laissant sur le terrain de nombreux morts. A l’époque il y eut très peu de réaction. On a laissé faire.
Le deuxième plan machiavélique génocidaire de partition de la Palestine a été échafaudé par la puissance mandataire, c’est-à-dire l’Angleterre. Elle a évidemment ignoré délibérément le peuple palestinien. Et bien sûr elle ne l’a pas consulté. Après avoir préparé le terrain, la puissance mandataire va présenter le projet de résolution de partition de la Palestine devant l’assemblée générale de l’ONU.
La résolution 181 soumise au vote, comprenait la création de trois États, un État juif, un État arabe et la zone de Jérusalem sous administration internationale. L’ONU ne comptait que 57 membres contre 192 aujourd’hui. Les États sous domination coloniale ne pouvaient évidemment prendre part au vote*.
L’URSS venait de sortir exsangue de la guerre contre le nazisme. Elle devait faire face immédiatement après la fin de la 2e guerre mondiale au bellicisme US. Les dirigeants des USA avaient déployé un gigantesque dispositif militaire en Europe pour étrangler l’URSS qui avaient joué un rôle décisif dans la destruction du nazisme. Par le chantage à l’aide financière et par les menaces, les USA se livraient à l’enrôlement sous leur drapeau des peuples de l’Europe orientale dans une guerre contre l’Etat soviétique. Ils manoeuvraient à son encerclement afin de le contraindre à choisir entre se soumettre à leur domination ou à être réduite en cendres sous le feu des bombes nucléaires qu’ils venaient de mettre au point et qu’ils avaient utilisées contre le Japon de façon criminelle sans nécessité, de façon à intimider l’URSS. L’Etat soviétique ne pouvait se battre sur tous les fronts pour contrer l’expansionnisme de l’impérialisme anglo-saxon soutenu par l’allié français. D’un autre côté, l’existence au sein de la population juive de Palestine de courants de gauche opposés à l’impérialisme US laissait croire qu’un compromis basé sur le partage territorial de la Palestine entre arabes et juifs ( pour autant que l’on puisse dissocier de la communauté arabe les juifs ancestraux habitants la Palestine avant l’afflux de juifs d’Europe) pouvait mettre en échec les plans impérialistes de division des populations de la Palestine, et de pénétration de la région. C’est ce qui explique que l’URSS avait jugé tactiquement que le plan de partage imposé par le forcing anglais à l’ONU, mais retouché, était pour un temps la solution la moins mauvaise afin de désamorcer le conflit alimenté par les puissances impérialistes pour renforcer leur contrôle sur une région où les premières odeurs du pétrole attisaient les convoitises du grand capital financier occidental. Les plans de ces puissances prenaient appui sur les éléments réactionnaires de la population juive et les surenchères démagogiques des monarchies rétrogrades arabes en perte de vitesse face à la montée conquérante du nationalisme moderne et progressiste arabe.
Il faut donc remarquer que c’est l’Angleterre, la plus grande puissance coloniale du monde encore à l’époque* qui a proposé cette sinistre résolution. Elle n’obtint pas entièrement satisfaction vu que le projet fut soumis au vote avec des retouches.
En dehors de la position particulière de l’URSS, comment expliquer que quelques pays qui ont voté la résolution 181, ont-ils pu faire confiance à cet empire colonial, tristement célèbre et ignoble massacreur de peuples ?
Quand on analyse cette résolution 181, on s’aperçoit que c’est une grande fumisterie sans aucune légitimité ni aucune valeur juridique, 34 pays seulement ayant voté pour ce sinistre partage. On emploie l’expression « Etat arabe » et non palestinien. Les mots sont importants. Sur le plan politique, c’est une imposture très grave. Le peuple palestinien est effacé de l’histoire de son propre pays. Une idée qui persiste encore dans la propagande sioniste, entretenue par toute l’historiographie de la ploutocratie occidentale.
Autre point très important, on parle d’un État juif, Etat sorti du chapeau de tous ces apprentis sorciers. Or, être Juif n’est pas une nationalité mais une religion tout simplement comme les autres religions. C’est une véritable manipulation de plus pour enfumer la situation. On invente un État juif sur une terre déjà peuplée par des habitants depuis la nuit des temps. Tout ce qui n’est pas juif est considéré comme étranger dans son propre pays. C’est une idée ethnocide effroyable. L’arrogance israélienne est telle que les dirigeants de cet Etat n’envisagent même pas la possibilité d’un retour de flamme.
La création de l’État d’Israël est une mystification biblique et chrétienne qui n’a rien à voir avec la réalité. Des historiens internationaux et anthropologues ainsi que des archéologues très connus et même des Israéliens ont démontré qu’il n’y avait pas de traces dans l’archéologie du passé d’une quelconque présente juive dans la région. Le mythe du « peuple élu » est une invention qui sert une propagande sioniste reprise en chœur par la « communauté internationale » version impérialiste (USA, France, Angleterre Allemagne …etc.)
Les Anglais allument la mèche de la guerre dite « israélo-arabe »
Les conséquences de cette supercherie seront terribles. Tout le Moyen Orient va s’embraser. Il fallait s’y attendre. Le plan est rejeté par la quasi-totalité des dirigeants des pays arabe, par le Haut Comité Arabe Palestinien, appuyé par la Ligue Arabe, autant dire par la totalité du monde arabe. C’est un rejet net et sans compromission et qui menace de combattre cette entité par tous les moyens. Le monde arabe appelle à la guerre et dénie à l’ONU le droit de régler la question palestinienne et de contraindre 80 millions d’Arabes et 400 millions de musulmans à accepter un projet rejeté par la totalité de ces peuples.
C’est le début des guerres meurtrières israélo-arabes. Le peuple palestinien aujourd’hui encore subit les pires atrocités. Les médias occidentaux regardent ailleurs du coté de Hong Kong ou en Biélorussie.
Pour les puissances impérialistes, le plan de partage et la création de l’État d’Israël, sont une aubaine pour consolider leurs emprises sur toutes les richesses du Moyen Orient. Ils vont aider massivement à la constitution de l’armée sioniste en la dotant d’un équipement militaire le plus sophistiqué et même d’un armement nucléaire. Ainsi, avec un appui de cette importance, l’armée sioniste va devenir la plus puissante du Moyen Orient et mettre en déroute toutes les armées arabes.
Avec la bénédiction des puissances impérialistes, l’armée sioniste devient le gendarme du Moyen Orient. Et aujourd’hui encore c’est toujours le cas. En possession de l’arme nucléaire, l’armée sioniste tient en respect tous les peuples du Moyen Orient.
Pour le peuple palestinien, c’est la Nakba, la catastrophe. L’armée sioniste se déchaînera contre ce peuple martyr sans que la ploutocratie occidentale lève le petit doigt, l’ignoble position de son mentor étasunien le protégeant de son bouclier politique et militaire depuis notamment 1967.
Un plan machiavélique de nettoyage ethnique sans précédent, connu de tout le monde, va dramatiquement broyer et dans l’impunité totale le peuple palestinien.
La résolution 181 de l’ONU est exploitée contre un peuple sans défense. Les sionistes la piétineront en transgressant en toute impunité les frontières définies par le plan de partage votée à l’ONU. La configuration territoriale actuelle d’Israël n’a plus rien de ressemblant avec les frontières dessinées par le plan de partage. L’Etat sioniste n’a pas défini ses frontières. Elles se déplacent après chaque conflit savamment préparé. Selon les sionistes chauvins, le tracé des frontières est fixé sous les bottes de l’armée expansionniste. De guerre en guerre, les terres revenant aux Palestiniens se réduisent inexorablement et sont transformées en conglomérat de bantoustans à la sud-africaine du temps de l’apartheid. La résolution de 1948 ne sert qu’à donner une légitimité usurpée à l’existence de l’Etat d’Israël. Elle sert de couverture, depuis la déclaration d’indépendance d’Israël, au renforcement de sa capacité militaire, à son expansion, aux expulsions massives manu militari, à l’instauration d’une situation de guerre permanente dans la région pour placer les peuples sous la domination US avec distribution de miettes au « peuple juif ».
Les expulsions s’intensifient suivant une tactique démoniaque, semant la peur et employant des méthodes nazies d’une violence inouï contre la population palestinienne. La soldatesque sioniste ne va pas se contenter simplement d’expulser. Elle va obliger les Palestiniens à fuir en abandonnant tous leurs biens.
L’armée sioniste finissait le travail en pillant les habitations de leurs meubles, de leurs bijoux et d’autres objets de valeur. Ceux qui résistaient étaient abattus comme des chiens, les fuyards enfermés dans des véritables ghettos ressemblant étrangement aux ghettos nazis. Privés de nourriture et d’eau, ils mouraient comme des mouches. Leurs cadavres étaient ramassés par des prisonniers palestiniens et enterrés dans des fosses communes.
Plus d’un million de palestiniens est chassé de sa terre natale sans aucun recours possible.
Par ce stratagème, les sionistes occuperont illégalement les 3/4 de la Palestine et Jérusalem sa capitale.
Les palestiniens qui ont résisté à l’occupation sioniste vivent en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza. La Cisjordanie demeure contrôlée par les autorités sionistes en vertu d’une interprétation arbitraire des Accords d’Oslo par Israël et grâce au silence de la « communauté internationale », expression inventée pour faire passer le diktat des Etats impérialistes. Le territoire de Cisjordanie est régulièrement rogné par l’implantation illégale de colonies.
La bande Ghaza où près de 2 millions de Palestiniens vivent dans un véritable ghetto à ciel ouvert, est soumise à un blocus mortifère imposé par l’occupant. Ce blocus affecte tous les aspects de la vie quotidienne : aérien, maritime et terrestre. Les Ghazaouis subissent des bombardements quotidiens, de véritables actes de guerre, en 2006, 2008 et 2009 et jusqu’à maintenant.
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